Que puis-je vous dire sur ma personne ? Les gens qui me connaissent un tant soit peu, vous dirons que je suis un séducteur et mon physique avantageux n'y est pas pour rien. Et bien que je sois métamorphomage je n'ai nulement besoin de mon don pour améliorer mon visage déjà si parfait. Un brin narcissique vous dites ? Vous avez tout à fait raison. Mon égaux n'a d'égale que la grandeur de ma beauté... Eh oui vous l'avez remarqué j'ai aussi un égaux sur-dimensionné, mais c'est normal quand on est aussi beau et intelligent que moi. Mais ce que les gens ne savent pas de ma personne et que je me plais à cacher, c'est une partie beaucoup plus sombre de ma personne. Je suis en effet quelqu'un de manipulateur, je suis capable de retourner les pires situations en ma faveur et de vous monter la tête si le besoin s'en fait sentir. Je suis également quelqu'un de sadique, poussez-moi à bout et vous en subirez les conséquences, à vos risques et péril. On dit aussi de moi que je suis froid et distant avec les personnes que je ne connais pas, mais c'est faux. Non pas que je ne suis pas froid et distant, ça c'est bien vrai, mais je le suis avec tout le monde, pas seulement les gens que je ne connais pas. Malgré tous ce côté noir de ma personne je suis quelqu'un de très intelligent, je passe énormément de temps à la bibliothèque le nez plonger dans les livres pour apprendre de nouveaux sortilèges. J'ai un attrait tout particulier pour les sortilèges de combat et de défense. Dueliste particulierement douer. Je suis aussi quelqu'un de solitaire, la compagnie des autres m'exaspère quelque peu, surtout si vous n'êtes pas capable de tenir une conversation correcte. La curiosité est un vilain défaut me direz vous, et pourtant il s'agit la d'une de mes principale caractéristique.Pourtant, j'ai préféré choisir le cursus de la sécurité magique plutôt que la recherche de magie expérimentale, uniquement pour les cours de duel, de légilimencie et d'occlumentie. Cela ne m'empêche quand même pas d'expérimenter en cachette de nouveaux sortilèges et de nouvelles potions.

C'est par une nuit d'orage particulièrement violente, qu'Elisabeth Davis et Matthew Bailey, voient leur premier et unique enfant venir au monde.

De ce que je peux en dire, puisqu'il s'agit de mon histoire, c'est que je suis née à New-York. Mes parents, Elisabeth et Matthew se sont rencontrés par le biais de leurs familles. Un mariage arrangé. Il parait que dans les familles nobles et de sang pur c'est de coutume. Peu de temps après ma naissance mes parents ont décidé de quitter New-York pour venir s'installer dans un petit village d'Angleterre du nom de Godric's Hollow. Un petit village pittoresque et complètement ennuyeux.

Nous avions emménagé dans un manoir que mes parents avaient hérité de leurs familles après leur mariage. Un endroit lugubre et sinistre. Ma mère avait trouvé un travail au sein du Ministère de la magie, dans le département des accidents et catastrophe magique. Mon père quant à lui travaillait au département de contrôle et de régulation des créatures magiques, il avait pour mission d'étudier les dragons dans leur état naturel. Mon enfance fût heureuse et ponctuée de fêtes et de gala en tous genre. Mes parents, dont j'étais la fierté, n'ont jamais raté une occasion de m'exhiber devant leurs amis.

Bien que mon père était souvent absent il n'en oubliait pas pour autant son fils adoré. Le jour de mon quatrième anniversaire je reçus de la part de mon père un jouet en forme de balai magique, qui par la grâce d'un sortilège pouvait léviter à quelques centimètres du sol. J'en étais fou. Chaque matin, je me levais de bonne heure pour aller jouer dans l'immense parc du manoir avec mon petit balai magique. Un jour. Lorsque j'avais six ans, je me promenais dans le parc du manoir en compagnie de mes parents lorsqu'un oiseau pris peur et s'envola brusquement d'un buisson non loin de moi. Le bruit me fit sursauter tellement fort que j'en tombais à terre.

Ma mère m'aidait alors à me relever lorsqu'elle étouffa une exclamation de surprise et appela mon père. Il s'approcha de moi lui aussi avec un air stupéfait. Sans m'en rendre compte mes cheveux qui habituellement était châtain, avaient virés blond, avant de reprendre leur couleur d'origine. Ils m'ont alors emmené consulter plusieurs spécialistes, qui conclurent tous la même chose, j'étais un métamorphomage. Très souvent lorsque j'avais des sursaut une partie aléatoire de mon visage changeait. Et ce qui au début était très amusant fini par devenir un véritable calvaire lorsque cela commença à se produire lorsque j'étais en classe.

Mes parents pour je ne sais quelles raisons m'avaient envoyés dans une école moldue pour le début de mes études. Mais lorsque un jour en classe un jeune garçon me fit sursauter et que toute la classe fut témoin du changement de couleur soudain de mes cheveux, je devins vite le paria de la classe. Mis à l'écart lors des récréations, être insulté de monstre par les autres élèves. J'eus le droit a toutes les moqueries possibles et imaginables. Bien évidemment il était hors de question de laisser ses Moldu avec le souvenir de cet incident, ma mère envoya alors une lettre par hibou express au quartier général des oubliators.

Le ministère ne perdit pas de temps et s'appliqua à effacer la mémoire de toutes les personnes, élèves comme adultes qui avait assisté à la scène. Un employer du ministère fut alors dépêché au manoir familial pour me faire la classe. Plus besoin pour moi alors de côtoyer les enfants de moldus. Pourtant, même éloigné d'eux ma haine pour les moldus et leurs brimades ne faisait que grandir, mes parents avaient beau essayé de calmer le jeu, rien n'y faisait. Ce n'est que lorsque j'eus onze ans et que je reçus ma lettre pour Poudlard que mon calvaire prit enfin fin.

J'étais tellement heureux et impatient. Mes parents n'eurent pas d'autre choix que d'aller avec moi le jour même sur le chemin de travers pour m'acheter mes fournitures. Nous avons commencé par la ménagerie magique où je choisis une magnifique chouette Harfang à qui je donnais le nom d'Elianna. Vint ensuite le tour des livres, l'apothicaire, les robes et enfin, la baguette magique ! Lorsque je fis mon entrée dans la boutique de monsieur Olivanders, il s'approcha de moi avec un grand sourire, puis, partit dans l'arrière boutique sans dire un mot. Il revint alors avec une boite contenant une baguette magique.

Après un rapide geste du poignet, il en déduisit que ce n'était pas la baguette qu'il me fallait. Après plus de dix minutes et près d'une dizaine de baguettes essayée, il me tendit une magnifique baguette. Immédiatement lorsque je la pris en main, une étrange sensation me parcourut l'échine et c'est avec un large sourire que le vendeur déclara. Bois d'ébène et ventricule de cœur de dragon, 32.5 cm inflexible. Il s'agit là d'une baguette parfaite pour les sortilèges de combat et de défense.

Mes premières années à Poudlard furent des plus normal, j'étais un élève correcte, assidu et montrant des aptitudes toutes particulières pour certains cours, comme les sortilèges, la métamorphose grâce à mon don, les potions et la défense contre les forces du mal. Plus les années passaient et plus ma rancœur envers les moldus et tout ce qui s'en rapprochait de près ou de loin grandissait. Lors de ma cinquième année je décrochais plusieurs optimal lors de mes buses, dans les matières où j'avais toujours été bon.

Lors de ma sixième année je pris enfin confiance en moi et je découvris les plaisirs et les désillusions qu'apportaient les filles et les relations amoureuses. C'est à ce moment-là que je rendis compte du potentiel avantageux de mon physique en faisant une véritable obsession. J'enchaînais alors les conquêtes et bien évidemment mes notes dégringolaient.

Ce n'est qu'en fin de sixième année que je repris du poil de la bête préférant m'isoler dans la bibliothèque pour étudier et découvrir de nouveau sortilège. La bibliothèque devint très vite mon repère et mon coin de paradis, tous ses livres qui ne demandaient qu'à être lu ! Je réussis tout de même a remonter mes notes de justesse. Les vacances d'été de cette année resteront à jamais graver dans ma mémoire. Vers le début de l'été mon père fut envoyé en Roumanie pour y étudier un groupe de dragons. C'était sa grande passion, les dragons, à chaque fois qu'il en parlait il avait des étoiles dans les yeux. Mais cette année là, il ne revint jamais à la maison.

Je me souviendrais toutes ma vie, le soir où un hibou grand duc frappa a notre fenêtre portant dans son bec une lettre officielle du Ministère de la magie annonçant la mort de mon père. Ma mère s'effondra dans le divan en larmes, laissant tomber la lettre sur le sol. Je la ramassai et commençais à la lire, seul quelque phrase sortait du lot et restait graver dans ma tête « attaquer par les dragons » disait la lettre « aucuns survivants » j'étais moi aussi anéantis. A la fin de l'été je repris le chemin de Poudlard faisant la promesse à ma mère de revenir au manoir à chaque occasion que j'aurais de revenir.

Une année passa et le souvenir douloureux de la perte de mon père est encore bien présent. Je décrochais mes Aspic avec mention et toujours les optimal dans mes matières de prédilection. Pour ma mère aussi, même si en apparence elle se montrait forte je sais qu'elle n'allait pas bien. Un soir alors que nous venions d'avoir fini de dîner, je remontais dans ma chambre pour aller prendre une douche lorsqu'un bruit assourdissant semblable à une tornade se fit entendre dans le salon.

Quatre à quatre je redescendis pour savoir ce qu'il venait de se passer. Je trouvais alors ma mère allongée sur le sol, la baguette à la main, sans vie. Je fus alors envoyer chez une tante, une sœur de mon père. Et me voici maintenant devant vous pour entamer ma première année dans le cursus de la sécurité magique. Alors, certes j'ai un très mauvais caractère, je suis désagréable manipulateur et froid. Mais vous ? Comment seriez vous après avoir perdu les deux personnes qui comptaient le plus à vos yeux ?