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 Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob]

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Jacob A. Jugson
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MessageSujet: Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob]   Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob] EmptySam 24 Mai - 18:30



Wave after wave, I'm slowly drifting

Les vendredi et samedi soirs étaient de loin mes préférés : l’excuse pour picoler un peu était toute trouvée, puisque tous les étudiants comme moi étaient de sortie. Autant dire qu’en semaine, personne ne voyait d’un bon œil un universitaire traînant dans les bars. Quant à boire au sein même de l’enceinte de Poudlard… Je le faisais, occasionnellement, mais c’était toujours au risque de se faire pincer et de devoir faire face aux conséquences. J’avais beau ne pas être le plus épanoui du monde à Poudlard, je n’avais pas la moindre envie de m’en faire virer et de ne pas pouvoir finir mes études.

Contrairement à certains, passer des heures devant le miroir à choisir ma tenue était loin d’être une passion, et je faisais toujours au plus simple. Au milieu de toutes les fashion victims féminins ou masculins, j’étais extrêmement passe-partout, et ça me plaisait bien. Je n’avais pas franchement besoin d’une tenue ou d’une coiffure tape à l’œil pour attirer l’œil – et malheureusement pas dans le bon sens du terme.

En arrivant à la tête de sanglier, je ne pus d’ailleurs m'empêcher de noter quelques regards qui s'étaient tournés vers moi sur mon passage. Dans leurs yeux, je reconnaissais cette lueur moqueuse. Leurs lèvres ne disaient rien mais leurs échanges de coups d'œil parlaient pour eux. Et ça disait "Tiens, que voilà pas le poivrot !". Comme toujours, sentir la désapprobation ou la moquerie peser sur mon dos ne me faisait plus ni chaud ni froid. Le sourire fin mais déterminé sur mon visage ne s'évanouissait pas, mon pas ne vacillait pas, mon regard ne flanchait pas.

J'atteignis le comptoir tranquillement, m'y installant sans trop me presser, posant ma flasque sur le bois. Un des barmen, Jonathan, me repéra immédiatement et m'accueillit avec un grand sourire. Ça renforçait sans doute ma réputation d'ivrogne habitué de l'endroit aux yeux de certains, mais son comportement chaleureux me mettait toujours très à l'aise.
 

« Jake ! Ça fait plaisir de te voir ici mec. Comme d'habitude ? »

« Comme d'habitude Joe »

Répondis-je dans un sourire. Il hocha la tête et s'affaira à me préparer ma boisson, une mixture à base de plante et de liqueur de plante que je trouvais particulièrement rafraîchissante -en plus d'être enivrante. Après avoir testé plusieurs alcools forts, celui-ci s’était avéré être le plus efficace. Il avait l’avantage d’avoir un effet à retardement, ce qui me permettait de profiter de ma soirée et d’avoir le temps d’encore rentrer jusqu’aux dortoirs avant d’être véritablement dans les choux.

« Alors, pas trop durs ces exams ? »

Demanda-t-il, sachant que la fin d’année scolaire signifiait aussi la période des examens divers.

« Pour un Serdaigle ça doit être de la tarte non ? »

Ajouta-t-il, posant mon verre devant moi alors que je déposais l'argent sur comptoir, le poussant dans sa direction. J’attrapai ma boisson du bout des doigts, l’amenant sous mon nez pour en humer l’odeur que je trouvais particulièrement agréable.
 

« Je survivrai »

C'était dit avec un sourire en coin qui trahissait mon manque total de stress, d'appréhension ou même d'intérêt pour ce sujet. Je ferai le strict minimum pour obtenir le minimum requis. Tout minimiser était devenu un art chez moi. Je n’étais clairement pas quelqu’un d’ambitieux, et mes objectifs dans la vie étaient très simples. Le métier que je souhaitais exercer ne nécessitait pas que j’excelle scolairement parlant, alors je ne voyais pas l’intérêt de me démener au travail.
Attrapant la flasque je la débouchai lentement, en versant 10 gouttes très exactement sous le regard empli de curiosité de Jonathan. Je sentais bien que la question lui brûlait les lèvres mais qu’il n’osait pas vraiment la poser, aussi décidai-je de lui simplifier la tâche.
 

« C’est de la crème de cassis, pour le goût »

Mentis-je, levant mon verre dans sa direction comme pour trinquer. J’aimais bien Jo, c’était un chic type, mais de là à lui expliquer que j’ajoutais de la potion à de l’alcool pour être certain d’être assommé le moment venu de dormir… Il y avait un pas. Peu de gens étaient au courant pour mes terreurs nocturnes. Ce n’était pas que j’en avais honte, mais c’était un sujet assez personnel malgré tout… Idéalement j’aurais souhaité réussir à m’en débarrasser sans avoir à alerter la terre entière. De toute façon, ce n’était pas comme si quique ce soit pouvait m’aider sur ce sujet.

Il hocha la tête en souriant.

« J’ai 2/3 clients à servir, mais quand ça sera un peu plus calme je reviendrai trinquer avec toi »

Proposa-t-il. Je savais qu’il disait cela sans pitié, même si j’étais, comme souvent, tout seul. Je lui avais déjà expliqué que la solitude ne me pesait plus depuis longtemps, et s’il venait s’attabler avec moi pour partager un verre, ce n’était que parce que ça lui changeait les idées, à lui aussi.
 

« T’en fais pas, j’ai ramené de la lecture »

Répondis-je, un sourire au coin des lèvres.
De temps à autre, je m’incrustais à la table d’autres étudiants pour me fondre dans la masse. Aujourd’hui, je n’étais pas particulièrement d’humeur à la socialisation. J’avais un peu plus tôt dans l’après-midi reçu une lettre de mon père qui m’avait, une fois de plus, mis furax. Ce type était vraiment la seule personne au monde capable de déchaîner ma fureur, et il profitait un peu trop de cet avantage à mon goût. Ce soir, j’avais envie de calme. Je sortis de mon sac en bandoulière un des vieux journaux datant de 1997. Le dépliant sur ma table, je relus pour la 7eme fois l’article traitant de la mort de ma mère. Rien que le titre me donna envie de vider ma mixture cul sec, mais je me fis violence, me contentant de serrer un peu trop fort mes doigts sur mon verre.


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MessageSujet: Re: Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob]   Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob] EmptyLun 26 Mai - 5:06


Karvin & Jacob

Keep your Breath



Le weekend, enfin! Je l’avais attendu toute la semaine. Bon dit comme ça, ça semble un peu con, mais ces derniers temps c’était simplement chiant à l’uni. Entendons-nous, j’adore mes cours personnellement et je m’en sors comme un chef. C’est surement d’ailleurs pour cette exacte raison que les périodes d’examens me font terriblement chier. Pas que je stress, tout le contraire pour être bien honnêtement avec vous. Voilà le problème! Bordel, à gauche et à droite une bande d’étudiants qui suent le stress et font chier à cause de leur insécurité. Rien de plus emmerdant. Pas seulement pour le fait que la majorité des personnes deviennent totalement insupportables, en fait … Non c’est exactement pour ça. La période d’examen à Poudlard c’est le moment ou mecs comme nanas tombent dans le foutu syndrome prémenstruel. Drama à gauche à droite, crise d’hystérie et pétage de plomb sont au rendez-vous. Bon okay, j’exagère un peu. Mais pas tant que ça. J’avoue que c’est mal de généraliser. Je ne suis pas le seul que ça n’affecte pas. Il y en a d’autre, c’est d’ailleurs généralement ces personnes qui sortent les weekends. Alors ouais, la fin de semaine je l’attends avec impatience jusqu’à la fin de ces foutus exams. Le seul inconvénient c’est qu’on a tous encore pour un moment à se taper des contrôles. Ces profs, on dirait qu’ils aiment faire durer le plaisir. C’est facile pour eux, ils n’ont pas à vivre avec ces bande de névrosés! Au moins quand la semaine se fini et qu’on peut sortir de ce trou, ça donne une pause. C’est le moment ou les personnes encore saines d’esprit en profite pour se relaxer et picoler!

Bref, je ne m’étais pas particulièrement préparer pour sortir, simplement hâte de prendre l’air. Le côté pratique avec les cheveux rasés, tu ne perds pas ton temps à te coiffer. Un jean noir ajusté, un t-shirt de même couleur par-dessus lequel j’avais enfilé ma veste en cuir. Jamais je n’avais été le genre à me donner la peine de vraiment faire attention à comment je m’habillais. Pas le temps pour ces foutaises. Et de toute manière, sérieusement, appart pour faire plaisir aux autres à quoi ça sert. Mon linge, je le porte pour le confort pas pour jouer les paons devant des nanas qui demande qu’à avoir un bad boy de toute manière. Alors pour ce que j’en ai à foutre.

À mon arrivé, la soirée était déjà plutôt bien entamée. À mon entré à la tête de sablier, je croisai un pote d’un de mes cours de potions. Ho putain qu’il était déjà bien avancé. Et probablement qu’il n’avait pas fait que boire! Une poignée de main, quelques mots échangé et je croisai d’autre de mes potes de programme cette fois. Ces derniers étaient sur leur départ pour revenir plus tard. Très peu pour moi les allers retours.  Je traversai l’endroit disant bonsoir à un à l’autre, signe de tête et regard à quelques nanas plutôt canon et enfin j’arrivai au bar. C’était surement mon côté Ukrainien, mais je commandai un alcool fort, très pur, semblable à de la vodka. Je saluai le barman, un mec sympa et en attendant ma consommation je tournai la tête.

C’était moi ou si le mec à côté était en train de lire? C’était étonnant quand même, pour moi du moins. Mais à ce qu’il semblait lire c’était un journal. Mes yeux verts glissèrent et le titre ne me dit absolument rien. Franchement, je n’étais pas le genre à vraiment lire les journaux, je me tenais généralement au courant par d’autres personnes. Mais le titre m’étonna quand même, ce n’était rien dont j’avais entendu parler, de près ou de loin. J’aurais bien aimé avoir mes foutues lunettes pour pouvoir y voir la date, mais c’était peine perdu. Relevant les yeux sur le mec je le reconnu. Bon reconnu, on ne s’était jamais vraiment parlé, mais je le voyais régulièrement ici. Si je me souvenais bien une des filles – dont je ne me souvenais jamais du prénom – avait déjà parlé de lui. Cette gonzesse avait une forte tendance à dire de la merde, donc je n’y prêtais que peu d’attention. Recevant mon vers, je payai et m’avançai vers … Voyons, son nom c’était quoi déjà … Jake, non?
 

« Tes lectures sont plutôt sombres pour un début de weekend. Jake, c’est ça? »

J’esquissai un sourire poli en prenant place sur le tabouret à côté. Je me permis de lancer un regard à la foule présente pour constater que ceux que je connaissais étaient déjà sortis. Je ramenais alors mon attention sur le mec non loin assis à côté. Je n’insistai pas sur sa lecture, de toute manière ce n’étais pas de mais affaires. Mais je ne m’étais pas gêné de m’installer à côté, de toute manière si ça lui posait problème, il n’avait qu’à ouvrir sa gueule et le faire savoir.  Par contre, il n’avait pas l’air d’un trou du’c, du coup je ne pensais pas regretter cette décision.
 

« Moi c’est Karvin by the way. Je te vois souvent ici, t’es un habitué pas vrai? »

Ce n’était pas un reproche ou un sous-entendu pour insinuer quoi que ce soit. En fait je l’avais dit de manière amusé, justement parce que j’étais très pratiquement ici tous les weekends aussi. Et quelque fois des soirs de milieu de semaines avec mes meilleurs potes, juste pour échapper à l’étouffement de l’école. La présentation, c’était une politesse – oui j’en suis capable. De nature j’avais toujours été une personne sociale et avec une facilité pour interagir avec les autres. Bien que maintenant je me foute de la plupart des êtres vivants, juste parce que c’est chiant de devoir dealer avec leur drame et préjugé. Mais l’interaction humaine était facile pour moi, comme le prouva le regard et sourire que je lançai à une belle brunette qui s’était approchée au bar le temps de venir chercher une consommation. C’était naturel maintenant, j’avais confiance en moi, une certaine arrogance aussi, mais c’était un charme et un charisme brute.


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Jacob A. Jugson
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MessageSujet: Re: Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob]   Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob] EmptyJeu 29 Mai - 22:56



Wave after wave, I'm slowly drifting

Bien que j’avais noté que quelqu’un s’était assis non loin de moi, je ne lui accordai pas immédiatement mon attention. D’une part parce que la lecture de l’article était plutôt prenante, bien que je l’avais déjà lu plusieurs fois, d’autre part parce que j’avais appris à me couper du monde qui m’entourait quand ça m’arrangeait. Lorsque l’on a l’habitude d’être la cible des moqueries, on développe rapidement des techniques pour passer outre.

Ce ne fut que lorsqu’il s’adressa à moi que je repris réellement pied dans la réalité, me rappelant d’où j’étais assis. Levant les yeux de mon journal, je les tournai immédiatement vers mon interlocuteur, mémorisant son visage par habitude. Je n’étais pas un grand physionomiste, mais j’avais une bonne mémoire qui, si je la forçais un peu, faisait tout aussi bien le travail. Je n’étais pas certain que reconnaître ce bonhomme me servirait un jour, mais on est jamais trop prudent.

Constatant que lui connaissait déjà mon prénom, j’haussai un sourcil. Généralement, les gens qui me reconnaissaient étaient ceux qui avaient entendu des rumeurs à mon sujet –ou qui avaient participé aux séances de moquerie me concernant. Dans un cas comme dans l’autre, ce n’était généralement pas des figures amies. Je n’avais pas souvenir d’avoir jamais été martyrisé ou raillé par ce type là, cela ne voulait pas pour autant dire qu’il me voulait de bien. Mais comme on ne peut pas sans cesse vivre dans la paranoia –particulièrement pas quand on se fiche de tout- je décidai de partir sans a priori.


« J’en avais marre de lire les mêmes conneries tous les jours, je me suis dit que ça mettrait un peu de fantaisie »

Répondis-je dans un sourire amusé, repliant le journal d’un geste maitrisé, détaché en apparence, pour ne pas attirer plus de suspicion. Lire une vieille édition pour ne pas relire une énième fois les mêmes inepties que les journaux locaux s’acharnaient à conter était une excuse en plomb, mais ça ne me dérangeait pas : après tout, j’étais plutôt connu pour déballer des conneries à tout bout de champ, alors une de plus une de moins…


« J’attends le grand évènement qui va chambouler ma vie »

Ajoutai-je d’un ton égal, et le haussement de sourcil un peu railleur qui accompagna mon commentaire indiquait que clairement, je n’étais pas le genre de type facile à chambouler, encore moins par un gros titre dans une feuille de choux. Ironie, ironie, quand tu nous tiens. C’était plus fort que moi, il fallait que je tourne tout à la dérision. Qu’importe, j’espérais avec cela avoir détourné son attention du journal, sur lequel je ne souhaitais pas qu’il s’attarde d’avantage.

Comme il venait de s’installer à mes côtés, je ramassai le journal et le rangeai dans mon sac à bandouilière, faisant place nette sur le comptoir pour les futures boissons à venir.


« Eh bien… à ta santé Karvin ! »

Répondis-je, ce qui faisait office de « enchanté » dans le dialecte Jacobien. J’accompagnai cette sympathique salutation d’un lever de verre dans sa direction, avant d’en prendre une nouvelle lampée.
J’eus un petit rire lorsqu’il me demanda si j’étais un habitué. C’était peu dire !


« On peut dire ça comme ça ouais ! Cela dit si tu as constaté que j’étais un habitué, je suppose que tu es dans le même cas ? »

Pour sûr, pour remarquer que j’étais souvent ici, il fallait que lui aussi soit régulièrement dans le coin. Je ne pouvais pas dire que je l’avais remarqué avant, mais si observateur sois-je en temps voulu, je pouvais également devenir un véritable autiste quand j’en avais envie. Je me concentrai essentiellement sur les gens qui me causaient du tort, songeant qu’un beau jour je leur rendrai probablement la monnaie de leur pièce. Je n’avais la rancune sévère, et la vengeance n’était pas un moteur pour moi –exception faite pour mon meurtrier de père- mais si un jour j’avais l’occasion de leur compliquer l’existence sans trop faire d’effort, je ne m’en priverais pas non plus, pour sur. J’étais un peu la Vengeance Tranquille.


« J’aime bien c’t’endroit. C’est moins fréquenté que les Trois Balais, le serveur est plutôt posé comme type, et ils ont ce petit bijou qu’on ne trouve pas facilement »

J’agitais le bijou en question pour préciser de quoi je parlais : ma fameuse mixture aux plantes. Ca avait un goût un peu spécial, mais j’en appréciais le côté épicé. Ce n’était pas pour tous les goûts, et certainement pas pour les personnes un peu sensibles, mais je n’étais pas certain que beaucoup de « personnes sensibles » fréquentent la Tête de Sanglier. Généralement parlant, j’y voyais surtout des voyous et des trafiquants cherchant une certaine discrétion –autrement dit des gens qui vous foutent la paix.


« Et toi, quelle est ton excuse pour user les tabourets d’l’auberge ? »

Demandai-je, un sourire au coin des lèvres. Finalement, j’étais venu chercher de la solitude et de la tranquillité, mais ce type là avait l’air plutôt marrant. Un peu à l’image de Joe, je voyais en lui quelqu’un avec qui discuter sans prise de tête et passer un bon moment, ce qui n’était pas toujours donné quand on se trimballe une casserole « alcoolique » comme moi. Mais vraiment, ce Karvin n’avait pas l’air belliqueux, il avait même l’air d’être une bonne nature. Et puis, il avait un peu éveillé ma curiosité, à venir m’aborder ainsi, sans gêne, sans flonflon, tout en simplicité.

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MessageSujet: Re: Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob]   Wave after wave, I'm slowly drifting [Karcob] EmptyLun 2 Juin - 6:23


Karvin & Jacob

Swallow your sorrow



Pratique, c’était ce que j’étais en général. Ce pourquoi je ne retenais pas telle ou telle information ou alors tout le contraire. Ma mémoire était quelque chose dont je pouvais être fier. Ce qui me valait de bonnes notes en classe et me hissait dans les premiers de la promotion. Quand même, je n’étais pas le premier, mais j’étais loin d’être mauvais. Après tout si je ne m’investissais pas dans plusieurs domaines, comme les relations amoureuses où interpersonnelles, les études étaient certainement un de mes points fort. Je n’avais pas énormément de bons amis, mais je connaissais beaucoup de monde. Sociale avec de l’entregent, je devais être honnête avec moi, j’étais appréciable … Okay c’était terriblement relatif comme assomption. Car, toujours d’un point de vu d’honnêteté, j’étais un peu connard sur les bords. Surtout avec la gente féminine néanmoins. Côté camaraderie masculine, mes véritables amis, étaient pas mal tous des mecs. C’était mieux ainsi d’ailleurs, moins complexe, plus franc jeu et sans manipulation. Trop de complications était énervant, ça me soulais, toujours à entendre un ou l’autre jacasser contre l’une ou l’autre. Sérieusement, qui s’intéressait vraiment à toutes ces histoires? C’était surement pour cette raison que moi, Monsieur Cherkov, ne lisais pas vraiment les journaux. Des informations, passées de bouches à oreilles, déformées, rumeurs, anecdotes, très peu pour moi.

Enfin tout cela pour en revenir à ce prénom. Prénom que j’avais retenu. Pas la première fois du moins. Car il avait été évoqué durant une de ces activités qui m’horripilais : le commérage. Mais après quelques sorties, quelques verres, oui, j’avais fini par relever la tête, reconnaitre le visage et y attacher le prénom. Ça pouvait être pratique. Je ne me trompais que très rarement sur ce sujet. Et visiblement la praticité frappait ce soir, puisque je me retrouvais à lui adresser la parole. Après tout que ce mec aime boire ou pas, qu’est-ce que ça pouvait bien faire. Qui ça pouvait bien foutre qu’il se noie dans la boisson s’il en avait envie. Personnellement, je m’en contre balançais. Ce n’était pas mon problème et je n’étais pas le mieux placé pour juger ce genre de comportement. Ne détestant pas un verre ou deux de temps en temps. Pourquoi je l’avais abordé néanmoins … Par curiosité surement, ennuis. C’était un peu difficile à dire. Je n’avais jamais vraiment été de nature curieuse, préférant me perdre dans mon ignorance que de poser des questions. Mais depuis que j’étais dans cette école, ça avait changé. La curiosité et le savoir est comme une drogue pour moi, j’y étais devenu accro. Scolairement surtout, mais quand je n’avais rien à faire, ou en période calme, la curiosité sur tout l’emportait.
 

« Ça pour contenir des conneries, ils en contiennent! »

Avais-je simplement répliqué à son commentaire expliquant la raison de sa lecture. Effectivement j’étais curieux de savoir pourquoi lire de vieux journaux, mais ça ne me concernait pas. Ce n’était pas vraiment mon intérêt, néanmoins la question effleura le conscient de mon esprit. Se voyant bien rapidement balayer vers les tréfonds de mon inconscience. Bien se tenir, se mêler de ce qui se regarde. Même si j’avais un vocabulaire fleuri et des manières – surtout avec les dames – peu convenables, je connaissais mes bases des bonnes manières.

J’haussai néanmoins un sourcil à son commentaire suivant. Un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres. Oui j’étais amusé et un peu étonné par cette réponse. Soyons franc, je n’y croyais pas un instant, mais si ça pouvait lui faire plaisir. Attendre un évènement pour changer sa vie futur en fouillant dans le passé, c’était particulier. Je laissai néanmoins passé, ne m’y attardant pas. À ma présentation, ce dernier leva son verre à ma santé. Chose que j’imitai avec plaisir prenant une bonne gorgée. Le serrai les dents après avoir dégluti. Laissant la chaleur de l’alcool couler le long de mon larynx et profitant de l’arrière-gout amer que j’affectionnais tout particulièrement. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était suffisant pour me rendre zen, oublier l’agitation, certes moindre qu’ailleurs, mais tout de même présente. Je regardai mon breuvage déposé sur le comptoir devant moi, mes doigts tapotant légèrement sur la vitre du récipient. Néanmoins, j’eus à peine le temps de me perdre dans la tête que la réponse de mon interlocuteur vint. Un sourire déchira mes lèvres alors.
 

« Ça prend un loup sous une peau de brebis pour en reconnaitre un autre. Je suis coupable! »

M’étais-je exprimé en haussant les épaules. C’était amusant. Je l’écoutai alors qu’il me décrit son appréciation pour les lieux. Ce qu’il disait était vrai et je pouvais collaborer, sauf peut-être pour son breuvage. Je n’avais absolument aucune idée de ce qu’il buvait. Néanmoins, c’était vrai qu’ici il y avait une très bonne sélection d’alcool. Alors peu importe ce qu’il y avait dans son verre, je ne serais pas étonné. La fréquentation du bar était différente selon les jours. Mais effectivement, le côté plus sombre de la clientèle rendait l’endroit plus posé et agréable, quand on ne se mettait personne à dos. Une soirée comme celle-ci où je préférais rester plutôt tranquille, je ne suivrais pour rien ma bande de potes au trois balais, c’était bondé et bruyant en ces jours de weekend.

L’attention revint alors assez rapidement sur moi. Pourquoi venir squater les tabourets de ce pub plutôt qu’un autre. Avec un sourire détaché j’haussai de nouveau les épaules. Mon expression devait être entre le je m’en contre branle et une certaine exaspération. Mais j’étais un mec honnête et puis ce n’était rien de vraiment personnel ou de gênant.
 

« J'évite le drama et les crazy nanas en perte de contrôle hormonale. »


Et ce genre de bar était justement parfait pour éviter le genre de filles fac- … Enfin le genre de filles que l’on retrouvait dans les endroits plus populaires disons. Mais le dire ainsi me fit marrer sérieusement. Comment ne pas trouver cela drôle. C’était hilarant et en même temps complètement vrai et délirant. Je pris une nouvelle gorgée de ma consommation, la gardant dans ma main, même si je la déposai de nouveau sur le comptoir. Et je ne pus m’en empêcher, me retourner vers Jake et dire…
 

« Non mais sérieusement, si t’as pas de copine, tente même pas de t’en faire une. Ces filles sont complètement dingues ces derniers temps! »

Ça avait un peu sorti tout seul, mais bordel, non sérieusement, je devais le mettre en garde! Le reste remonta tout seul, alors que je me redressais sur mon tabouret. C’était comme se rappeler d’un mauvais rêve. Et mon expression pouvait authentifier de la mauvaise expérience que je ne pus garder pour moi. Ce cauchemar ne devait arriver à aucun autre homme!
 

« Écoute, la dernière nana que j’ai baisé … Elle s’est mise à chialer à la fin, se mettant à baragouiner un truc sur ses sentiments et stress et réclamant sans cesse un câlin … Flippante. C’était clair que c’était que pour le cul, j’ai dû m’échapper par la fenêtre! ahaha!»

Malgré tout, je fini le tout sur un sourire. Parce que la partie où j’ai, effectivement, dû me pousser par la fenêtre pour éviter un autre torrent de larme et d’émotion hormonal soumis au stress, était carrément hilarante. Même moi je devais l’avouer!




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