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 Happy birthday to my lovely daughter

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Callum Hodgson
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MessageSujet: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyDim 14 Sep - 15:14


 ◈ Anniversaire de Marlow ◈
It's Marlow's Birthday
so I'm Happy






O
nze ans, sa princesse allait avoir onze ans et peu importait qu'il détesta les fêtes, être entouré de monde et avoir ce tapage inutile, peu importe qu'il doive supporter June toute une journée : sa fille avait onze ans. Dans quelques jours elle prendra le Poudlard Express, sera répartie dans une maison et, voilà, elle sera une grande...enfin pas trop grande non plus. Les invités avaient été prévenu, il avait envoyé sur le tard les invitations à quelques collègues devenus des amis car même si son ex-femme s’insupportait et qu'ils avaient enchaîné les disputes pour les préparatifs de la fête, elle avait raison sur un point : Marlow allait fatalement exploiter le fait d'être à Poudlrd, entourée des collègues de son père, pour fouiller partout et peut-être même – malheur – les interroger. Désolé ma fille, il devait lui couper l'herbe sous le pied et pour ce faire Callum les avait invité. Chacun savait qu'il avait une fille curieuse, fouineuse même et aucun n'ignorait qu'il n'aimait pas parler boulot avec cette dernière ou avec sa journaliste d'ex ; elles allaient donc les voir mais noyée permis ses amies et sa femme parmi les invités, elles ne pourront pas les harceler de question... alors que ses proches pourront se faire une opinion, une attitude à avoir, vis-à-vis de sa fille. Accessoirement, incapable de leur dire si ce n'était d'une pression affectueuse de l'épaule ou d'une accolade, il n'était pas contre une présence amicale en cette période troublée pour, enfin, célébrer quelque chose de positif.

Le temps est au beau fixe, une agréable brise rend la chaleur tardive supportable. La maison aux murs blanchis est accueillante, la pelouse fraîchement tondue et dans le jardin, il a installé tout ce qui lui semble indispensable pour une bonne réception. Un coin pour le buffet froid, le barbecue tout de même car il n'allait pas manger des salades toute la journée, des tables éparpillées et un but de football installé dans un coin. Devrait-il mettre autre chose ? Sortir les dessins animés ? Ca fait quoi, un enfant de onze ans ? Soupir, il en a une mais à part répondre qu'elle aime le sport et les livres d'histoires, il serait bien incapable de citer ses goûts... Ah, si, elle dessine très bien. Léger sourire alors qu'il passe le balais, un coup de sonnette pour le tirer de ses souvenirs de père, de ces moments où elle n'était qu'un bébé qui venait de naître. Il rangea rapidement son outil et, tapotant ses mains contre son jean, alla ouvrir à son ex femme et sa fille. Bise formelle, parce qu'aujourd'hui ils doivent essayer d'enterrer la hache de guerre, il sert fort sa fille contre lui en lui soufflant au creux de l'oreille un joyeux anniversaire des plus affectueux. La laissant vaquer à ses occupations, espérant qu'elle n'aille pas trouver le moyen d'ouvrir la porte de sa chambre où se cache les cadeaux, Callum se tourna sans grande volonté vers June. Je vais les mettre au frigo... Je m'en charge ! Répondit-elle avec une pointe d'orgueil qu'il avait jadis trouvé adorable. Soit, si tu as envie de porter toutes tes foutus salades diététiques... Agacé de sa présence, prêt à mordre si elle osait ne serait-ce qu'évoquer le ministère mais ricanant doucement de sa mauvaise blague d'en avoir invité des membres, Callum sortit dans le jardin. Petite balade dans son potager, assurance que tout est correct, puis il s'en va chercher Marlow pour profiter de leur tranquillité et avoir une agréable discussion. Raté. A peine à t-il demandé comment elle se sentait que la sonnette l'appelait. June prend les devants, elle ouvre la porte comme si elle était chez elle, tout sourire, accueillant comme il se doit, avec énergie et enthousiasme, la tribu que formait la bande de Marlow. Camarades de classes, membres de l'équipe de football, voisins probablement sorciers... il y avait de tout, personne n'avait été oublié et, parce que sa fille n'avait rien d'une enfant timide, c'est toute sa maison qui fut envahit de rire et de crie de joie. Les « JOYEUX ANNIVERSAAAAAIRE » pleuvaient, pourtant pour une fois il sourit sincèrement de tout ce petit bonheur et ce même s'il était coincé au milieu des gamins. Nouveau coup de sonnette, son enthousiaste maîtresse de maison voltige jusqu'à la porte alors qu'il entraîne les gamins dans le jardin... Il n'a pas franchi la porte qu'il l'entend grogner, plus de dix ans de mariage, même le dos tourné et noyé sous le blabla adolescents il savait quand elle allait mal. Toi tu viens de tomber sur un invité que tu ne pensais pas voir ici.

HJ:






Comme nous risquons d'être nombreux, il n'y a pas d'ordre de passage ♥️ merci de résumer en spoiler à la fin de vos rp vous actions, cela sera plus simple pour ceux qui prendrons le rp en cours de route (ou qui le quitte mais souhaite que leur perso soit au courant de ce qui s'est passé).
Enfin j'ai pnjisé l'ex femme de Callum, June et tous les amis de Marlow - des moldus, d'ailleurs Callum habite dans un quartier de moldus.
Have fun  :piment:

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Marlow F. Hodgson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyLun 15 Sep - 3:31

Anniversaire !!!
LQuel jour sommes-nous ? Le 5 août ! Et cela signifie quoi ? Un anniversaire extraordinaire de ses 11 ans organisé par son père de surcroît et cela à son ancienne maison. C’était une année importante, car elle entrait à Poudlard. Marlow était tellement excitée en cette journée, elle ne tenait littéralement pas en place. Elle eut énormément de difficulté à se décider sur sa tenue du jour pour finalement se poser sur un pantalon jeans fleurie, un petit haut rose sans manche et des chaussures de sport trop à la mode. Évidemment, sa chevelure était parsemée de barrettes de toutes couleurs et formes : papillons, coccinelles. Après s’être assuré que sa baguette magique était dans une sécurité maximale, elle déboula les escaliers en trombe son petit sac en bandoulière où se trouvait Iphone et bonbons sous le bras. L’énergique jeune fille tomba sur sa mère habillée d’une belle longue robe qui rehaussait son teint. Sans crier gare, Marlow l’enlaça.

- Maman ! Tu me promets de ne pas te battre avec papa.

- Promis ma chérie.

Dit-elle simplement dans un sourire chaleureux tant aimé de Marlow et à la suite d’un doux baiser sur le front. Marlow n’était pas dupe néanmoins. Elle refusait que ses parents se battent le jour de son anniversaire. La jeune fille verrait alors la journée où elle atteignait 11 ans complètement gâchée. Certes, on ne devait pas assombrir ce magnifique soleil en songeant négativement non ? Après un long transport en autobus parce que arriver sur le tas dans un quartier moldu aurait été très mal vu eh, on arriva à l’ancienne maison de Marlow : là où elle fut née. Un large sourire s’offrit à son visage et elle aurait pu pleurer en apercevant la fenêtre de son ancienne chambre. Heureusement, sa mère la poussa jusqu’à la porte ouverte par son père.

- Merci papa !

Rétorqua-elle à ce dernier choisissant de parler fort à l’inverse de ce dernier. La jeune fille s’éloigna dans le couloir pour aller vers le salon alors que … Sa mère haussa déjà le ton envers son père. L’estomac de Marlow ne fit qu’un tour et elle déglutit incapable de respirer profondément pour un moment. Elle laissa son sac sur l’accoudoir du canapé et s’agenouilla sur le tapis du salon pour lorgner son Wii, ses jeux et les films qu’elle avait aimé regarder toutes ces années. Puis, Callum vint la rejoindre. Souriante, elle hocha la tête heureuse finalement que la dispute ne se fut point déclarée. On sonna à la porte et bientôt sa meilleure amie Emily puis, ses deux autres amies et quelques garçons dont le chétif de la classe déambulèrent dans la maison. Marlow se leva s’apercevant de la présence de personnes qu’elle connaissait à peine.

- Wow ! C’est cool que vous soyez tous venus !

- Ouais ! On ne pouvait pas rater ton anniversaire ! J’ai même eu l’envie d’inviter d’autres personnes de l’école parce que je savais qu’ils voulaient venir ! Ouais, après tout, tu vas juste revenir pour Noël de ton pensionnat.

Clama une Emily totalement en forme en cette journée. C’était une petite fille blonde si petite, mais apparemment son énergie la ramenait à un géant. Tristana et Zoé étaient brunes de cheveux ceux-ci aussi décorés que ceux de Marlow. On trouvait aussi des membres de l’équipe de football. Aussitôt arrivé dans le jardin, celles-ci se ruèrent vers le but et le ballon rond.

- L’honneur va à Marlow ! Venge notre défaite contre ces snobs !

Les deux filles se jetèrent un regard de connivence nullement affectées par leur défaite. Et puis, on perdit 2-1 sur une faute de surcroît. Pff ! Pour s’en laver les mains, Marlow mit le ballon au sol et frappa si rondement qu’il alla s’échouer au fond du but. Un des garçons – ami de Nick – alla le chercher et proposa de faire deux équipes soit les garçons contre les filles et donc 4 contre 4. Malheureusement, on avait 3 filles de trop soit celles de l’équipe. On se proposa d’être les gardiens et l’arbitre et alla chercher deux assiettes en carton présentes sur la table du buffet pour faire un deuxième but.

Alors que la sonnette carillonna à nouveau, Marlow l’attaquante évidemment regardait les deux joueurs de centre se disputer le ballon. Elle ne pensait déjà plus à la dispute de ses parents. La jeune fille jouait et était heureuse en cette journée parfaite. Son père avait vraiment absolument tout préparé pour son anniversaire. Le jardin était méconnaissable. Enfin, c'était un peu petit pour jouer au football, mais on s’arrangeait.
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Jacob A. Jugson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyLun 15 Sep - 21:16



What part of party don't you understand?


J’avais décidé de passer l’après-midi à Pré-au-lard pour trouver un cadeau à Marlow. Je savais que ma disparition arrangerait probablement Callum qui n’aurait ainsi personne dans les pattes pour tout organiser –et puis, il allait bien falloir que je le trouve, ce cadeau !
Ce fut laborieux, mais je finis malgré tout par trouver ce que j’avais en tête, et c’est donc tout fier que je débarquais au SPA pour récupérer Arya. Elle n’avait pas été directement invitée à la fête mais Marlow m’avait tellement harcelé pour que je ne pouvais QUE l’inviter. Et puis, techniquement, j’étais content d’avoir une amie avec moi, car je n’étais pas certain de connaître grand monde à la fête. J’adorais Marlow, mais elle allait probablement vouloir passer du temps avec les enfants de son âge. Il nous restait encore un peu de temps avant le début « officiel » de la fête, et nous avions donc encore le temps de passer chez Arya pour que j’y dépose quelques affaires que je ne voulais pas laisser traîner à la maison…

L’heure de l’évènement arriva enfin. Le temps était parfait, à croire que Marlow avait soudoyé Madame Meteo –elle avait cette sale manie de toujours obtenir ce qu’elle voulait, alors ça ne m’aurait même pas étonné…
J’avais laissé mes clefs à l’intérieur, songeant qu’il y aurait de toute façon quelqu’un pour nous ouvrir, et j’appuyai donc sur la sonnette comme n’importe quel invité.
La porte s’ouvrit sur la silhouette élégante de June. Elle avait l’air… stressée. Oui c’était le mot. Je ne m’attendais pas exactement à ce qu’elle me saute au cou en me voyant, mais enfin, aujourd’hui j’avais l’impression d’être un étranger dans cette demeure où je logeais depuis plus d’un mois maintenant et que j’avais petit à petit pris l’habitude d’appeler « maison ».


« Ah…  Jacob c’est ça ? »

Me gratifia-t-elle en guise de salut, un sourire poli mais froid sur les lèvres. Je n’arrivais pas à savoir si elle était mécontente de me voir ou juste particulièrement tendue d’être à proximité de Callum. J’avais eu l’occasion de voir les deux à l’œuvre lorsque June était venue organiser l’anniversaire de Marlow ici. C’était un week end et je n’étais donc pas à mon stage, c’était d’ailleurs la première fois que je la voyais. La rencontre avait été…. Electrique. De toute évidence, tout était prétexte aux désaccords et à élever la voix, que ce soit la forme des assiettes en carton ou la couleur des serviettes en papier. Je crois que je n’avais jamais vu deux personnes se cherchaient autant… Ils nous faisaient passer, Arya et moi, pour deux amoureux niannian, c’était dire ! Je m’étais fait tout petit, espérant qu’ils allaient m’oublier, et ça avait plutôt bien marché jusqu’à ce que June, probablement à cours d’idée pour asticoter Callum, s’était mise à la questionner à mon sujet. Qu’est-ce que je foutais là ? Qui est-ce que j’étais ? Est-ce que je vivais ici ? Depuis combien de temps ? Une vraie furie ! Son débit de questions était impressionnant, presqu’inquiétant, et j’admirai mon parrain qui arrivait à garder un semblant de calme. Enfin… pas tant que ça. Lorsqu’elle se décida finalement à s’en aller, frustrée de discuter avec un mur, c’est un ex-mari avec les nerfs à vif qu’elle me laissa. Il ne se gêna d’ailleurs pas pour m’expliquer en long en large et en travers à quel point il fallait que je l’évite cette « fouineuse de journaliste ».

Quoiqu’il en soit, je ne l’avais pas revue depuis, mais ça ne l’avait pas empêché d’enregistrer mon visage de toute évidence.


« June, bonjour »

Répondis-je, ton similaire, sourire réfléchissant le sien. Honnêtement je n’étais pas très à l’aise avec elle, et j’aurais préféré tomber directement sur Callum mais enfin… Il devait sûrement avoir beaucoup à faire dans la maison, surtout si Marlow était déjà arrivée. Je sentis le regard interrogateur de la jeune femme se poser avec insistance sur la personne qui m’accompagnait, et je me hâtai donc de faire les présentations.


« Je vous présente Arya, une amie »

Oui, seulement une amie. Malgré ce que semblait croire Marlow, malgré ce que je me retrouvais moi-même à espérer parfois, Arya était juste une amie. Et j’espérais de tout mon cœur que ce que je comptais lui dire ce soir ne viendrait pas foutre en l’air notre amitié. Je ne préférais pas trop y penser pour le moment :après tout, c’était l’anniversaire de Marlow et j’étais avant tout là pour elle aujourd’hui ! Je ne comptais d’ailleurs avoir LA fameuse discussion avec Arya qu’à la fin des festivités, probablement en la raccompagnant chez elle.


« Bonjour Arya »

Répondit June tout en poussant pour nous laisser entrer. Je décidai de ne pas trop m’attarder dans son périmètre, ne sachant pas trop comment m’y prendre avec elle. Je me fis néanmoins la réflexion que cet évènement était l’occasion parfaite pour essayer de récupérer un échantillon de ses cheveux. Je ne savais pas encore exactement comment j’allais m’y prendre, mais je ne pouvais pas laisser passer ça ! Elle avait les cheveux longs, et tout le monde sait que les femmes aux cheveux longs passent leur temps à les semer deci delà malgré elle, ça ne devrait donc pas être trop difficile. Elle nous indiqua brièvement où est-ce que nous pouvions déposer nos affaires –c’est-à-dire dans la chambre d’ami qui était le reste du temps… Ma chambre. Ca ne me posait pas de souci, j’en avais déjà discuté avec Call et j’avais effectué un grand rangement et j’avais expatrié mes affaires les plus personnelles chez Arya –notamment mes dossiers d’enquête sur lesquels je ne voulais pas que quelqu’un tombe par hasard. J’en profitais pour dissimuler mon sachet contenant le cadeau de Marlow que j’avais mis temps de temps à sélectionner sur une étagère suffisamment haute pour que cette filoute ne puisse pas tenter de l’attraper. Un petit sort de camouflage et hop, le tour était joué !


« Bon allez, je vais te présenter mon parrain que tu saches quand même chez qui on est… Celle qui nous a ouvert la porte, c’est son ex femme »

Expliquai-je à Arya, histoire de la resituer un peu dans la famille. Elle avait déjà rencontré Marlow quand elle nous avait croisé tous les deux, elle venait d’avoir droit à l’accueil on ne peut plus chaleureux de June, il était temps qu’elle voit Callum. L’entraînant derrière moi je me dirigeai vers le bruit, me doutant que c’était là que je trouverai au moins Marlow, et probablement son père. Je profitai d’un coup d’œil de ma diablesse préférée dans ma direction pour lui faire un grand signe de la main en articulant silencieusement "Jo-yeux An-ni-ver-saire", n’osant pas la déranger alors qu’elle était avec tous ses amis. A la place je me dirigeai directement vers Callum qui nous tournait le dos, visiblement absorbé par son barbecue.


« Callum ! »

L’appelai-je pour attirer son attention, effectuant les quelques pas qui me séparaient encore de lui. Alors même qu’il se retournait vers nous, je me hâtai de faire les présentations.


« J’ai amené une amie, Arya. J’espère que ça ne te dérange pas, Marlow m’a presque supplié de l’emmener… »

Expliquai-je dans un petit rire amusé. Callum ne s’étonnerait probablement pas que Marlow fasse la loi avec moi, il connaissait sa fille mieux que personne après tout.


« Arya, je te présente Callum »

Mon fameux « parrain ». Je ne l’avais techniquement jamais appelé parrain devant lui, alors pour ne pas jeter un blanc, je ne lui fis pas la présentation exhaustive incluant le descriptif complet « mon parrain, celui que je considère comme mon père et mon mentor », après ça il ne me restait plus qu’à sortir les violons. Cela dit, je n’eus pas besoin de me lancer là dedans pour que le blanc survienne….

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Arya C. McMillan
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyMar 16 Sep - 1:01

Happy birthday little flower ♥


Les oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?

Les enfants que l'on outrage, peuvent-ils encore aimer ?



Ça ira, avait-il dit. Ça ira. C'était là ses mots, et tout aurait dû aller. Il aurait suffit d'un sourire, de quelques brèves politesses. Il aurait suffit qu'il se rhabille, qu'elle troque son uniforme contre ses propres vêtements. Il aurait suffit qu'ils sortent ensemble de l'établissement puis se séparent. Non, peut-être auraient-ils prit le temps d'un café avant ça. De parler, de s'étendre, mais tout serait bien allé. D'échanges banales en soulagement murmurés, ils se seraient contentés de rester à leurs places, de s'en tenir à ce qu'ils auraient toujours dû être. Une sauvée et son sauveur. Une lionne et celui l'ayant rendue solide. Douce affection, parfois quelque peu fébrile, mais sans aucune ambiguïté. Sans rien qui puisse jamais les détruire. Ça ira, avait-il dit. Prend soin de toi, avait-il dit. Mais rien n'était allé, et personne n'avait plus été là pour prendre soin d'elle, pas même elle en personne. Non. Rien n'était allé. A quelques mètres de la sortie, à quelques secondes de la fin, sa main s'était perdue à frôler la sienne. Une fois. Deux fois. Avait-elle seulement compris ce qu'un contact si infime signifiait quand plus tôt des gestes bien plus significatifs n'avaient finalement menés à rien ? Non, elle n'avait rien vu venir. Rien anticipé. Rapide. Douloureux. Afflictif. Ça ira, avait-il dit. Brûlant. Passionnel. Extatique. Là avait été le goût de ses lèvres sur les siennes. Réponse ardente et brusque d'un désir qui l'avait étouffée, avait manqué la faire faillir et elle n'avait rien vu. Rien perçu, de cette petite étincelle jumelle à la sienne qui avait fait briller les yeux de Hodgson. Un baiser. Un seul. Brûlant. Brutal. A peine le temps de savourer cette caresse mordante d'indécence  que cette dernière déjà n'était plus. La poigne ferme de l'homme sur son poignet l'avait soumise à la vigueur d'un traitement secrètement voulu, jamais assumé. Comment cela avait-il pu arriver ? Ça ira, avait-il dit, mais son élan bestial l'avait obligée à céder. A céder ce que nulle autre n'avait prit avant lui. A offrir ce que personne n'avait jamais su obtenir d'elle. Un désir. De celui qui consume, embrase et ne laisse que des cendres. Un désir. De celui qui fait tout pardonner, de celui qui remercie pour cet instant entre seconde et éternité. Tant voulu, tant rêvé, jamais avoué. Il avait franchi toutes les limites, toutes les barrières que ceux qu'ils étaient n'avaient le droit de franchir. Quelques pensées inconvenantes de sa part. De la sienne aussi. Quelques divagations, enfouies, secrètes, qui auraient dû le rester. Mais leurs mains s'étaient frôlées, la sienne l'avait emprisonnée, et tout avait été détruit. Non par ce baiser, fugace et inévitable. Non par cette envie déroutante qui leur avait tiraillé le corps et le cœur, mais par ce regard haut et humiliant. Mais par ses derniers mots. Cesse de flirter avec un homme, c'est dangereux. Punie. Il ne l'avait embrassée, ne l'avait pas possédée ainsi animé par ce même désir qu'elle avait cru entrevoir mais tout bonnement pour la punir. Pour la mettre en garde. Sans qu'il n'ait rien eu besoin de dire, elle cru presque entendre sa voix lui faire la leçon sur sa présence dans un SPA, sur le fait qu'une étudiante, peu importe qu'elle fut majeure depuis des années, n'avait pas à mettre ses mains sur la peau des autres. Peut-être un brin de possessivité s'était-il glissé dans cette leçon, mais rien n'était comparable à l'humiliation profonde qui en avait résulté. Ça ira, avait-il dit. Et elle réalisa bien trop tard alors que sans aucune doute, Callum Hodgson, âme qu'elle avait porté au sommet de son idéal, était peut être sans aucun doute plus cruel que ne l'avait été personne avant lui. Plus cruel que ce premier petit-ami l'ayant affichée comme un coup pitoyable et comme une fille frigide aux yeux de ceux de sa maison. Plus cruel encore que ses sœurs qui l'injuriaient. Plus encore que ce Philleas Henddington dont il l'avait sauvé un soir d'avril dans les couloirs de Poudlard. Oui, sans être une parfaite victime, Aryanedëlle pouvait se vanter d'avoir connu bien des personnes apte à la faire souffrir, mais jamais de mémoire, personne n'était parvenu à la blesser de cette manière. Ni physique, ni moral, c'était au cœur qu'elle était touché. Souillée, humiliée dans l'expression de son premier désir sincère de femme. Et lui... Si elle avait osé croire qu'il ait pu agir ainsi sous l'emprise d'une envie similaire à la sienne, son ton, son regard, son départ... Tout avait finalement trahi que non. Il n'avait rien ressenti. N'avait rien éprouvé à la tenir ainsi à la merci de ses lèvres, à forcer ce passage presque sacré auquel elle n'avait donné que si peu d'accès au peu de garçons qu'elle avait bien voulu accepter autour d'elle. Cruel. Méprisable. Écœurant. Les hommes sont des bêtes dont il faut te garder avec prudence avait un jour dit leur père à Rosie qui entrait alors dans la fleur de l'âge et connaissait cependant déjà tout de ces choses. Des mots qu'elle retenue malgré elle et qui s'imposaient aujourd'hui comme d'une parfaite clairvoyance. Non, elle n'aimerait plus jamais. Ne se laisserait plus jamais avoir. Ses amours ? Pure déception. Des menteurs, des dévoyés, des impatients. Pas un pour lui donner l'envie de vivre quelque chose. Ses désirs ? Un seul, unique, brûlant. Un menteur, manipulateur. Cœur de glace derrière un sourire doux qui semblait pourtant criant de vérité, mais elle ne se laisserait plus jamais berner par tout cela. C'en était assez. Elle avait trop pleuré à son départ, passant fatalement tout le soir et jusqu'à l'aube allongée à l'état de loque sur un carrelage devenu chaud de son corps et humide de ses larmes. Dans l'étroitesse de la petite pièce sombre, la musique zen s'étaient finalement achevée là où cris, hoquets et sanglots avaient marqué la danse. Au petit matin, ce fut Mélusine, l'une de ses quelques collègues qui l'avait trouvé là, à demi-consciente dans sa peine et l'avait changé puis ramené à son appartement de fonction. Monsieur de Valois était passé à son tour dans la soirée pour s'assurer qu'aucun mal physique ou contre lequel on ai pu porter plainte ne lui avait été fait. Elle avait tenté de le rassurer, le patron bienveillant malgré ses abus quotidiens n'en avait rien cru. Ainsi, elle perdit une journée de travail à se remettre de cette nuit terrible, jurant finalement au lendemain qu'à compter de maintenant, son cœur serait imprenable et ses défenses aux aguets. On ne l'y prendrait plus à vouloir, à désirer, à penser aimer. Que les autres s'incombe de ces douleurs à sa place, désormais elle y serait muette et ferait preuve d'autant de cruauté que celle par laquelle on l'avait si honteusement sali. S'en était fini de son envie d'Hodgson, de sa reconnaissance, de son besoin de lui. Véritable objet de haine à ses yeux couleur de ciel, l'homme de main du ministère était devenu le sujet d'une colère qu'il ne pourrait sans doute jamais deviner.

Par chance, parmi toute la masse des hommes qu'elle maudissait désormais s'en trouvait deux qui pouvaient se vanter d'avoir encore toute son adoration. Le premier, venait de fêter fraîchement son onzième anniversaire et se nommait Abigail. Son petit frère. Son fils. Son trésor. Le second enfin, fut celui seul qu'elle s'autorisa à voir lors de ses vacances, lequel s'en vint la chercher le jour même à la sortie du travail. « La petite Marlow fête son anniversaire ce week-end, tu veux venir ? ». Une invitation simple, sans prise de tête. La promesse de retrouver une adorable bouille fraîchement rencontrée pour le plaisir de fêter son anniversaire. Après quelques minutes d'hésitation, Aryanedëlle avait finalement cédé. Une sortie loin de son appartement provisoire ne lui ferait pas de mal, tout comme il était acquis pour elle qu'en compagnie de Jake, la soirée serait forcément excellente, pour peu qu'elle parvienne à l'empêcher de boire. C'était également un peu pour cela aussi qu'elle avait accepté : pas question de laisser Jake faire des siennes devant des mômes !  

Or donc, c'est après avoir déposé quelques affaires en vrac sur la table basse du salon que le bleu et bronze et sa camarade rouge et or avaient pris le chemin de la maison de Marlow. Cette dernière était la fille du parrain de Jake si la jeune femme avait bien tout suivi. Quelque part, c'était un peu comme découvrir enfin la famille de Jake, idée qui ne tarda pas à nouer la jeune femme dont le malaise s'amplifia en découvrant la mine déconfite d'une magnifique trentenaire sur le pas de la porte. June, c'était là son nom. Les informations vinrent et s'en allèrent tout aussi rapidement. Timide et quelque peu gênée de se trouver en des lieux où sa seule connaissance se limitait à la princesse du jour, fortement occupée avec d'autres enfants de son âge, et à Jake qu'elle suivait alors comme son ombre, esquissant de temps à autre de minces sourires compréhensif pour chaque information qu'il lui balançait à la volée. June, ex-femme de son parrain. Cela expliquait sans doute pour quelle raison cette femme magnifique portait au visage une expression si froide et énervée.  Glissant ses pas dans ceux de Jacob, elle le suivit toujours lorsque ce dernier proposa de lui présenter son fameux parrain chez qui ils se trouvaient désormais. Inconsciemment, la née-McMillian se plu à imaginer un homme chétif, de taille moyenne, brun et au visage souriant et sympathique. Un peu vieillissant, il les accueillerait à bras ouverts tout en tentant de gérer non sans mal les activités des plus jeunes. Oui, la parfaite image du bon tonton et du gentil père de famille. De ceux qu'elle n'avait jamais connu mais dont elle entendait toujours parler dans la bouche des autres. Attirée par la poigne de Jake, elle le vit gesticuler en direction d'une petite masse grouillante à l'écart qu'elle dévisagea à son tour longuement, toujours traînée par son ami, jusqu'à ce qu'elle ne découvre enfin les traits adorables de la jolie Marlow dans la masse, à qui elle adressait un petit sourire entendu et un signe de main alors même que la voix de Jake, désormais immobile, appelait un nom lui piquant aussitôt l'oreille.

Elle se redressa, vivement, tournant la tête enfin pour finalement découvrir la silhouette haute et imposante qui les fixait . Dans la seconde, tout l'afflux du sang à sa tête sembla redescendre, la rendant pâle comme la mort. La bouche à demi-entrouverte, le cœur au bord des lèvres, prête à se laisser tomber, elle dévisage sans vouloir seulement y croire les traits de celui que qu'elle avait désormais en épouvante et qui se tenait là, bien droit devant elle, tandis que Jake les présentait joyeusement.
Le temps s'arrêta. Net.
A son poignet, la fermeté de son poing l'enserra.
A ses lèvres s'en vinrent la sensation pressante et insatiable des siennes.
Parfait comédien. Parfait acteur. Le meilleur de tous.
Puis s'en vint une autre information.
Marlow. La fille de mon parrain.
La fille de Hodgson. Marlow Hodgson.


Va t-elle rire ? Va-t-elle pleurer ? Ça ira, avait-il dit. Oui. Ça ira. Elle aussi à présent sait jouer la comédie. Après tout, elle a eu le meilleur des professeurs pour cela. Celui qui la rendue solide.
Mais elle n'a jamais menti avant ce jour, et sur son visage se lit toute l'ampleur du dégoût, de la colère et de la détresse ressentit. Perçoit-il comme elle a mal ? Sans doute pas. Après tout, a-t-il seulement jamais eu de sincère envie de la comprendre, de la voir. Pour l'aveu de son don, insultée. Pour l'aveu de son manque, humiliée. Pourquoi s'est-il seulement donner la peine de lui sauver la vie ce jour-là alors ? Mieux aurait valu qu'elle se laisse battre jusqu'à l'inconscience plutôt que de croiser un jour sa route. Mais ce qui a été ne peux être changé. Alors sans se donner la peine d'écarter la moindre note méprisante du ton de sa voix elle réplique, mordante, après un silence devenu bien trop pesant.

« C'est un plaisir de vous rencontrer monsieur Hodgson...»

Un vouvoiement. Encore. De celui qui n'aurait jamais avoir sa place entre eux mais marque de la façon la plus poussée la terrible fissure qui lui crève désormais le cœur et l'a séparée de lui. Un vouvoiement. Elle ne faiblira pas. Elle ne faiblira plus, lui tend sèchement une main à serrer. Cesse de flirter avec les hommes. Voilà tout ce qu'il a jamais su voir en elle, une traînée. Une allumeuse. A-t-il trop fréquenté Rosie et Bédélia McMillan pour finalement associer son nom au leur, ou est-ce seulement l'image qu'il s'est faite d'elle ? Salie, injuriée, traînée dans la boue par l'opinion d'un homme qui avait plus que son estime et son respect, les prémices d'une tendresse encore jamais ressenti pour de bon, aujourd'hui mué en haine. flirter avec les hommes. Dernière chose qu'elle ait jamais faite, mais elle a retenu l'essentiel. Les hommes sont dangereux. Et lui est sans aucun doute le pire. Peu importe de quoi il a voulu la punir par ce qui est arrivé, peu importe pourquoi tant de méchanceté à son encontre et peu importe combien douloureuse est sa vue pour elle, elle est solide désormais. Soutiens son regard et lui adresse en silence les coups qu'elle n'aura jamais la force de lui donner. Tu n'avais pas le droit de me faire tant de mal, je n'ai rien fait pour mériter ce que tu m'as fait. Adulte immature. Homme dangereux. Foutu cœur loyal sans cervelle qui lui crève toujours le cœur et fait couler ses larmes la nuit quand personne n'est apte à les percevoir.

« …Même s'il me semble déjà vous connaître.»

Cette journée aurait dû être simple et magnifique. Au-dessus d'eux le soleil brille et les enfants jouent. Elle sera sans doute un cauchemar éveillé pourtant. Un cauchemar auquel il faudra faire face.













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Callum Hodgson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyJeu 18 Sep - 22:40


 ◈ Anniversaire de Marlow ◈
C'est l'anniversaire de Marlow
et c'est devenu un peut plus compliqué







L
e sourire aux lèvres, bras croisés sur son torse, il observe un instant sa fille entraîner sa joyeuse bande dans un match endiablé. Elle va les exploser. Fierté paternel, amusement, il se sent devenir de plus en plus léger mais le devoir l'appelle, il se détourne du spectacle pour rejoindre le barbecue, s'amusant déjà des grognements de June. Charbons, copeaux de bois, allumettes, l'habitué n'a aucune difficulté à enflammer le vieux barbecue de briques qu'il a construit jadis. Une fois satisfait il s'apprête à se retourner en cuisine pour sortir ce qu'il faut de viande quand une voix chère l'appelle.  Ah, il est rentré ! Son fils adoptif, car même s'il aimait à penser le « quasiment fils adoptif », l'emménagement de Jacob chez lui avait tendu à effacer le « quasiment ». Il sait qu'il n'aime pas son père, que ce rôle est entaché, mais qu'importe, il ne le considère plus comme un vague neveu pour lequel il serait un parrain. Il n'est parrain de personne, il a ouïe dire par sa mère que son grand-frère avait des enfants... si Jacob a une sale image du père, Callum se sent comme l'oncle évincé qu'il est. Pensée pour sa fille qui ne connaît des Hodgson qu'une grand-mère affectueuse, le grand-père l'ayant renié comme l'oncle. Alors oui, il considère Jacob comme un fils mais n'ira jamais l'avouer, pas pudeur ; il en a passé du temps à lui faire la morale, à vouloir l'éduquer malgré lui. Sur le canapé il lui a fait découvrir la wii de Marlow, l'électricité en ne pouvant retenir son exaspération quand ce sang-pur a fait exploser le verre de sa cafetière, ce n'est pas de la magie, il faut éteindre le bouton sinon le « sort » continue d'opérer... Ils ont fais leur petite vie à deux, ponctuée des visites de Marlow, quand Callum ne s'absentait pas pour la retrouver, chose qu'il fit rarement, le ministère l'accaparait. June passa, engueulades inévitables, il le prévint que la mère est invivable. Il n'en dit pas plus, Callum n'a pas l'intention de raconter à Jacob comment il a pu aimer une journaliste.... et que c'est justement ce trait de caractère fascinant, attachant, qui l'a conduit à la perdre. Et au dessus de ce bonheur familiale, de cet équilibre qu'il retrouvait, planait le poids d'une culpabilité qui disparaissait. Il avait fauté avec Aryanedëlle mais n'allait pas l'avouer à Jacob, c'est une erreur qu'il ne commettra plus, ces sentiments qu'il peut éprouver en sa présence, cet état dans lequel elle le met, ne sont que des fautes qui ne se reproduiront pas. Ne rien dire, taire la vérité, cela ne sert à rien de blesser quand tout doit être oublié.

Mentez à vous même, persuadez-vous d'une vérité et réalisez que vous avez encore du chemin à faire dans l'auto-persuasion. Il est un homme honnête envers lui-même. Callum se retourne, la voit, comprend qu'il va soit se perdre, soit perdre un fils. Évidemment qu'il a invité « son amie » comme il l'appelle pudiquement, évidemment que Marlow s'en est mêlée, évidemment... Elle est pâle à lui faire peur, spontanément il s'écarte du feu de bois qui lui chatouille le dos, réaction inutile pour la réveiller. On l'a souvent maudit, on lui a souvent craché au visage, sorciers comme moldus, enfant comme adulte, souvent on lui a jeté tout le mépris qu'il inspirait. Milles raisons à ce dégoût mais rarement cela fit aussi mal. Transperce mon cœur de ta haine, de ta répulsion dont je ne peux qu'imaginer la cause. Tu as joué avec moi, tu as flirté Aryanedëlle et j'ai cédé. J'ai cédé car je ne suis qu'un homme qui s'est laissé envoûter, car à te surveiller j'ai finis par t'aimer absurdement. Tu as joué avec moi et j'ai cédé, j'ai violé tes lèvres, sans accord, sans douceur, j'ai pris ce que tu affichais ostensiblement. Je suis un homme de pulsion. Pour preuve, il a été voir Maureen alors qu'il était plus bas que terre, ta douceur, amie, a eu raison de mes barrières. Je suis impulsif, je ne suis pas un gentleman. Il voudrait qu'ils disparaissent et que seule sa fille et ses amis restent. Il s'en veut de savoir qu'il a succombé poussé par sa jalousie. Elle est la femme d'un autre, d'un fils et il n'est pas assez droit pour avoir résisté à l'envie de le doubler. Il ne vaut pas mieux que le père de Jacob. Je n'ai jamais dis que j'étais un homme de bien, je veux simplement l'être et je trébuche parfois.

Il a salit leur intimité, leur lien et c'est parfait. Elle le vouvoie, le méprise de tout son être et c'est parfait. Reste loin de moi, le monde doit ignorer notre vérité, ne décevons pas Jacob, ne décevons pas Marlow. Trop en jeu, pour que je reste dans leur affection, je dois sabrer le bonheur que j'éprouve à tes côtés, Aryanedëlle. Pour ma vie professionnelle, pour absolument tout ce qui forme mon bien-être quotidien, je dois t'éloigner de moi, alors merci de jouer le jeu.

Il se déchire sous ses mots.

Enchanté, Arya. Il ne supporte pas de devoir prononcer ce prénom qui n'est pas le sien. Aryanedëlle, ce n'est pas compliqué. Arya, tous l'appelle ainsi as-t-il pu remarquer. Il a eu la pensée qu'il fut un temps il était le seul à l'appeler par son prénom véritable, pensée ignoble, égoïste, pensée qu'il n'est plus qu'un autre dans la masse, loin d'elle. Il ne va pas tenir la journée. Je travaille à Poudlard. Il ne définit pas sa fonction, il n'a pas envie de lui parler, tout ce qu'il voit c'est ce visage qui le méprise, c'est cette pâleur, tout ce qu'il ressent c'est l'envie de la retrouver. Marlow m'avait prévenu qu'elle viendrait, malgré son léger sourire, parler à Jacob est délicat, il y a une résistance dans ses mots, comme s'ils ne voulait pas sortir, elle m'a aussi dit pour vous deux, vous formez un joli couple. Il lui passe devant, la main affectueuse du « parrain » s'en va serrer l'épaule du « fils ». Il doit remettre les choses à leur place, rappeler à chacun son rôle, son étiquette. Elle est à lui. Il fait signe à Marlow de les rejoindre, vient dire bonjour toi ! Enfin il sourit, enfin il est moins crispé, il n'y a que sa fille pour lui offrir le bonheur. Il ne doit y avoir qu'elle qui compte. Son regard clair se tourne brièvement vers le jeune couple. Elle est à lui. Il a envie de la lui arracher des bras.

Il lui affiche sa fille, barrière entre eux, regarde Aryanedëlle, je suis père et divorcé. Tu le savais peut-être, après tout ? Peut-être as-tu flirté pour le plaisir de détourner un père de famille ? Il sait qu'il se ment, il sent qu'il devient mesquin car il ne sait comment sortir de cette situation bien trop complexe. Il a honte de se servir de Marlow pour se persuader qu'il ne doit plus approcher la Gryffondor et, avant que sa fille ne l'interroge sur son soudain mutisme ou le fait qu'il laisse le barbecue brûler dans le vide, il les laisse là, eux trois, pendant qu'il retourne à la cuisine récupérer un peu de viande.
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyVen 19 Sep - 18:14


Happy Birthday Marlow ♥ !


5 Août. J'observe l'horloge, mes clefs coincées entre mes dents. J'abandonne ma robe de sorcier pour enfiler un jean avec un chemisier clair, attrapant une veste. Depuis peu, j'ai emménagé dans une petite maison à Godric's Hallow. Je mets un moment avant de remettre la main sur mes papiers d'identité moldu, mes clefs de voiture, prenant un peu de retard…

Ce fut au volant de cette voiture qui sort bien trop peu ces derniers temps, le paysage défilant lentement, que je sens le malaise m'envahir. Cela fait une éternité que je n'ai pas vu mes frères et sœurs. Une éternité que je ne suis pas aller fleurir les tombes de mes parents. L'idée de les avoir oublier tant de temps me fait mal. Une vie où l'on enchaîne les mensonges, valse avec la honte pour ne pas révéler la magie. Vivre si proche d'eux et travailler dans un véritable monde parallèle. Ne jamais leur présenter mon ex-mari car bien trop sorcier et incapable d'abandonner toute sa vie pour s'adapter le temps d'une journée. Mon fils qui s'éloigne, qui aurait dû être présent ce soir, qui a grandit loin de ma famille qui est la sienne aussi.

Le malaise m'envahit. Les souvenirs surgissent. Les questions se bousculent. Un véritable chaos rends vie dans mon esprit qui tangue et balance. Mes maux cognent et je m'en sens presque paralysée. Fraîchement divorcée, véritablement reniée par mon propre fils, mes anciennes amitiés saccagées et déchirées par la rancœur et l'incompréhension. Une nouvelle vie, une nouvelle fonction qui approche à grands pas, où seule la sensation d'être seule et en retard sur les évènements persistent. L'unique présence qui demeure par delà le miroir de mon passé, c'est cet homme presque désagréable, adorable dans sa tendresse malhabile. Ce même homme qui m'avait lancé cette invitation dans le vague d'une conversation lus tôt, le même qui a fait transmettre ces mots impersonnels.

Ce même homme qui s'est hissé depuis bien trop longtemps l'une des places centrales de mon univers. Cet homme que j'étouffe de mon égoïsme grandissant, de mon besoin lancinant. De ses lèvres, il a tout balayé. Douleurs et doutes, questions et peurs. Dans ses bras, je me suis perdue, noyée dans son odeur qui m'a toujours inspiré chaleur et protection, malice et amitié. De ses ongles il a abîmé toutes ces certitudes qui construisait cette bulle qui nous appartenait. Il a gratté la beauté de ces sentiments innocents, il a fracassé, sa main dans la mienne, le peu de sureté qui existait encore dans mon monde.
Je ne sais pas faire ça, faire comme si il ne s'était rien passé. Je ne sais plus qui je suis et qui il est, je ne sais pas étouffer ces doutes qui murmurent et grondent, véritables bêtes voraces dans l'ombre de mes songes. Ce n'est pas possible, mais je souffle. Ce n'est pas grave, ce n'est rien. Absolument rien de grave. Tout ceci ne me ressemble pas. Je me suis perdue sur un chemin que je ne connais pas.

Rapidement engloutis dans la chaleur d'un foyer qui je découvre, mon regard croise rapidement celui d'une amie. June. Son sourire est communicatif, mais une culpabilité gourmande m'envahis. Ce n'est rien, rien du tout, n'est-ce pas ? Nous parlons un peu, j'embrasse sa joue avant de filer dans la direction de la Princesse de la journée, ayant déjà laissé son présent dans les bras de sa mère, pour rejoindre les autres.

Je suis témoin d'une scène étrange. Véritable voyeuse, je reste sur le côté, mes prunelles glissant d'un visage à l'autre, captant et décortiquant ben trop d'expression retenues, de tensions malvenues, ces détails anodins dont je me gorge, nourrissant cette différence qui me rend mon rôle d'agent, la capacité de former les nouvelles recrues. Un don parait-il, des années d'apprentissage pour d'autres.
J'ignore, mais je ressens. Je comprends sans comprendre, et je me sens bafouée et humiliée. Seule, définitivement seule, plongée dans cette colère muette, muée en tendresse crispée. Je fini par me retenir, inspirant profondément, bravant ces impressions et cet instinct qui pourtant ne m'a jamais trahis. Mon sourire n'est pas radieux, mais poli, lorsque mon regard croise celui de Callum. « Heeey, salut ! »  Je souris aussi à Arya et Jake, collant un baiser presque tendu sur la joue de Call, alors que je découvre le visage de ses protégés à Poudlard. Bien évidemment. Puis je souris bien plus sincère en voyant la petite Princesse dans les bras de son père. « Salut ma belle ! Alors, ca fait quoi d'être encore pluuus grande ? Prête à embêter ton père à Poudlard, à la rentrée, trésor ? »   Je parle moins fort lorsque j'aborde le sujet de Poudlard, je sais qu'il y a beaucoup de moldu, ici. Mais je colle un baiser sur le front de la Misstinguette. « J'adore tes barrettes, dis donc ! »  




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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyDim 21 Sep - 23:35






make a wish •




Attendant patiemment ma douce dans notre salon, je préparais minutieusement les cadeaux de la petite Marlow. La fille de mon très cher ami fêtait ses onze ans aujourd'hui, âge important parmi les sorciers, et Liliya et moi souhaitions marquer le coup par des cadeaux qui émerveilleraient Marlow sans pour autant attirer la suspicion de ses amis moldus. J’ensorcelais avec patience les petits objets typiques quand Lya émergea enfin de la salle de bain, encore plus radieuse et magnifique que d'habitude. Je ne pus me retenir de l'admirer, les yeux pétillants, ne croyant toujours pas qu'elle était mienne, et l'invitai à terminer l'emballage de nos cadeaux, dans lesquels je venais de glisser les petits papiers qui constituaient le secret de nos objets.

Locomotor wibbly pour celui de Lya, des poupées russes : une fois les mots prononcés, les poupées s'agitent et dansent. Suspensio pour le mien, un petit drakkar viking sculpté dans du bois : ce mot le fait voler au gré du vent. Puisque des moldus seraient présents lors de la fête, nous nous devions d'être discrets : j'avais glissé les deux papiers dans la plus petite des poupées, afin que Marlow les découvre une fois seule, et qu'elle s'amuse à deviner à quel objets chaque papier correspond.

Une fois nos préparatifs terminés, nous transplanâmes jusqu'à une ruelle discrète jouxtant la maison de Callum, conformément à ses instructions, et je frappai à la porte, trois coups secs.
M'attendant à une figure masculine bien connue, je fus étonné de me trouver face à June, l'ex-femme de Callum. N'oubliant pas mes bonnes manières, je la saluai très poliment mais sans chaleur aucune, imité par ma femme, qui montra un peu plus d'entrain que moi. Je suivis Liliya lorsqu'elle entra dans la jolie maison des Hodgson, cherchant mon ami du regard. L'apercevant dans la cuisine, je décidai de faire preuve de suffisamment de culot pour aller le déranger, et fis signe à Liliya de venir avec moi.
« Callum, mon cher ami ! Comment vas-tu ? » m'exclamai-je alors que je serrai affectueusement mon vieux frère dans mes bras. Liliya le prit à son tour contre elle, lui racontant en quelques mots nos vacances chez ses beaux-parents, qui nous avaient empêchés de nous voir depuis plusieurs semaines, Callum et nous.

Laissant notre ami vaquer à sa cuisine, Liliya souhaitant féliciter la petite fille, je retournai dans le salon, mais m'arrêtai net devant Maureen, qui discutait avec Marlow. La voir ainsi me fit penser à ma Lya, qui aurait pu converser de la même manière avec notre Elsa. Un poids vint se poser lourdement sur mes épaules et je me surpris à penser à l'injustice qui régnait en ce monde. Certains couples avaient des enfants à tort et à travers, des enfants dont ils ne voulaient même pas, des enfants qu'ils rendaient malheureux, à les ignorer. D'autres, comme Lya et moi, se battaient pour en avoir un, mais n'y avaient pas le droit, alors que nous leur donnerions tout l'amour dont ils avaient besoin, voire même plus. Je n'étais pas jaloux de Callum, au grand jamais je ne me le permettrais, mais je me demandais amèrement qui avait le droit de décider ainsi du malheur de certains couples et de celui de certains enfants. Entre temps, Liliya saluait poliment deux élèves de Poudlard, auxquels j'accordai un coup de tête rigide.

Finalement, Marlow fut de nouveau accessible et nous nous approchâmes gentiment d'elle.
« Salut, ma grande ! » lui lançai-je, tout sourire. « Je te souhaite un très joyeux anniversaire ! »
A mes côtés, toujours à mes côtés, Lya renchérit en lui caressant doucement les cheveuc : « Joyeux anniversaire, Marlow ! Alors, quel gâteau tu as choisi ? »
La voir ainsi me fit presque pleurer : elle ferait une si bonne mère...

Je posai les deux cadeaux, un peu encombrants dans mes bras, dans ceux de June qui passait par là, un autre paquet à la main, m'informant qu'elle pouvait poser les nôtres sur la table prévue pour eux. « Ah, merci beaucoup, June. Je serai plus à l'aise sans eux ! »

Me reculant de quelques pas pour avoir une vue d'ensemble de la petite fête, je remarquai une ambiance très lourde entre Callum, les deux élèves et Maureen. Liliya et moi étions visiblement épargnés, mais pour combien de temps ?


En quelques mots:





(c) MEI pour APPLE SPRING



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Marlow F. Hodgson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyLun 22 Sep - 4:04

Anniversaire !!!
Elle déjoua aisément l’un des garçons – qui ne jouait pas au football apparemment – et compta un magnifique but dans le filet. Marlow braqua son poing droit dans les airs et hurla sa joie pour que les garçons entendent bien. Les filles étaient bien meilleures que les garçons. Un point c’est tout ! Certes, on se demandait comment son amie de l’équipe de football avait pu laisser passer le ballon gardant les buts. Ouais, les garçons commencèrent à rouspéter. Elle a laissé passer délibérément le ballon ! C’est un but injustifié ! Les filles sont des tricheuses ! Des chamailleries sans lendemain simplement à cause de la compétition que le jeu provoquait. Non, la jeune fille avait vu deux nouveaux invités arriver dans le jardin justement et semblait presqu’en extase devant le jeune homme soit Jacob Jugson. Fronçant son nez, Marlow était bien intriguée par l’attitude de son amie et donc elle se retourna et vit son cher frère lui sourire et chuchoter de … Passer une bonne journée ? Elle n’en avait aucune idée, mais lui sourit quand même.

- C’est juste mon frère. Tu n’es quand même pas amoureuse de mon frère. Puis bon, il n'est vraiment pas fait pour toi ... Et il a une copine.

Rigola-t-elle pour pointer finalement en direction d’Arya. Celle-ci, tout comme Jacob, se furent regroupé autour de son père. Pendant moult secondes l’atmosphère semblait alors tendue. De là où ils se tenaient, les enfants ne pouvaient rien entendre. Puis, on avait les garçons qui demandaient une nouvelle partie et donc leurs jérémiades cachaient aussi ce qui se disait là-bas.

- La fille n’aime pas ton père je crois.

Avait vu juste Emily sa meilleure amie sur un ton qui se voulait déçu, mais surtout gentil envers Marlow. Après tout, c’était son anniversaire. Marlow hocha la tête offrant un petit sourire à son amie. Pourquoi Arya n’aimait pas son père ? Oui, il était bourru et sévère. Puis, elle ne le connaissait même pas ! Pourquoi elle ne l’aimait pas au premier coup d’œil ? Laisse-lui une chance avait-elle voulu dire tout haut, mais ces mots restèrent coincés dans sa gorge refusant de blesser Arya. Puis, son père lui demanda de venir. Elle vint au pas de course suivit d’Emily qui ne la quittait apparemment jamais lorsque les deux filles étaient ensemble.

- Salut Jake, salut Arya ! Je suis contente que tu aies pu venir Arya ! Au fait, je sais que mon père semble un peu sévère, mais il est super aussi tu verras. Eh papa !

Dit-elle cela le plus naturellement du monde malgré la présence du concerné à ses côtés. Oui bon, avec Marlow on pouvait s’attendre à être traité de n’importe quoi devant autrui. Certes, elle ne voulait pas faire de mal. Pas du tout. Son regard passa sur son père qui retourna au barbecue alors qu’elle ne put pas s’empêcher d’aimer l’odeur qui s’en échappait. Marlow voulut présenter Emily, mais d’autres personnes arrivèrent alors. Marlow sursauta de voir apparaître Maureen – Ou Mau tout dépendamment – qui l’avait sorti d’un bien mauvais pas alors qu’elle était perdu dans l’allée des embrumes.

- Merci Mau. Cela m’a pris 30 minutes pour tout faire … Tu es une amie de mon père ? Je ne savais pas.

Fronça-elle les sourcils totalement intriguée par la présence de Maureen ici. Une étrange nervosité montait dans son ventre. Oh ! Elle espérait que son père n’était pas au courant pour son égarement. Marlow avait déjà passé un sale quart d’heure avec sa mère quant à cela alors avec son père … Heureusement, deux autres personnes l’empêchèrent de regarder en direction de ce dernier. Levant la tête, elle chercha dans ses souvenirs où ces gens auraient pu lui apparaître. Heureusement, sa bouche s’ouvrit et se referma sans lâcher : « qui êtes-vous ? » qui aurait été très peu respectueux.

- Bah, c’est mon père qui a tout fait. Je crois que je vais avoir une surprise pour le gâteau en fait … Au fait, je vous présente Emily. C’est ma meilleure amie et eux là-bas se sont des amis de l’école.

Elle avait rigolé vers Levi et Lya sur cette « surprise » du chef puis, elle pointa dans la direction des autres enfants qui jouaient puis, en enlaça Emily d’une épaule. Subitement, Marlow vit Arya et se souvint de quelque chose de « très » important concernant son cher frère.

- Arya, j’ai quelque chose à te dire. Viens !

Prit-elle subitement la jeune femme par la main et l’incitant à la suivre jusque l’autre côté de la porte patio empêchant les oreilles moldues tout comme les oreilles sorcières d’entendre. Marlow était excitée et tout sourire malgré que sa voix ce fit un chuchotement.

- Tu sais pour Jake ? Je sais comment on peut lui faire arrêter de boire. Il faut transformer toutes ses bouteilles de bière et de vin en eau. Comme cela, il va finir par oublier l’alcool. Sauf que … Bien, je ne sais pas transformer l’alcool en eau … à moins que tu me montres.

Lança-elle alors que son attitude se faisait si espiègle presque machiavélique – pauvre Jacob. - On savait qu’elle était sérieuse avec ce grand sourire en coin. En même temps, on savait que Marlow adorait son grand frère et faisait cela pour l’aider.

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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyLun 22 Sep - 15:24

Happy birthday little flower ♥


Les oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?

Les enfants que l'on outrage, peuvent-ils encore aimer ?



Quelles sont les limites de l'être humain à la douleur ? Cela semble dépendre d'un tout : d'une santé physique, d'une force morale, d'un certain orgueil aussi qui vous pousse à ne pas vous laisser subjuguer. Aryanedëlle McMillan, de par sa nature, correspondait en somme bien peu aux critères requis et pourtant, quelque chose allait changer. Arya. Il l'avait appelée Arya. La pensée lui vint que jusque lors, jamais Hodgson ne s'était entendu à l'appeler Arya, de même qu'elle ne s'était jamais abusée à l'appeler Callum. Elle était Aryanedëlle. Il était Hodgson. Ça avait toujours été ainsi. Ça n'était plus. Sa voix réponds, balance à la volée des sons qui dans l'esprit de la jeune femme ne formule plus les mots de façon cohérente. Poudlard. Oui, Callum Hodgson travaille à Poudlard et savait qu'elle viendrait aujourd'hui. Elle fronce les sourcils, l'insulte en son for. Il savait qu'elle viendrait et n'a rien fait pour empêcher cela. A quoi joue-t-il sérieusement ? Quel détestable dessein se cache derrière ce fait énoncé ? Sa paranoïa gonfle et l'entraîne vers un terrain que la née-pur n'avait jamais entrevue jusque ici. Cet homme semble être né à lui faire du mal et cependant cette pensée semble bien trop égocentrique pour être vraie. Il te fait mal, plus mal qu'aucun être au monde ne saura jamais t'en faire, et cela l'indiffère. Tu n'es rien de spécial, rien de concret à ses yeux. Cet homme se joue de toi et n'y prend même pas assez de plaisir pour que tu puisses songer représenter quelque chose à ses yeux. Elle a envie de vomir, de transplaner en se foutant bien du fait qu'elle n'a pas le permis pour cela et que des enfants de moldus les entourent de toute part. Partir. Fuir ce cauchemar. Et il continue comme inépuisable. Vous formez un joli couple. Ses yeux s'arrondissent comme des billes, son expression se teinte d'encore plus de colère et d'incompréhension. Comment ose-t-il maintenant s'en prendre à eux ? Elle le voit passer une main sur l'épaule de Jake, a envie de le dégager sur le champs. Ne le touche pas lui. Ne nous touche pas. Callum est son parrain, cela n'a guère d'importance, l'amour familial est une notion à laquelle on l'a peu habituée dans son cercle aux allures de fratricide muette. Tout ce qu'elle voit désormais, c'est que non content de l'humilier, le voici désormais qui tente de la blesser et de la ridiculiser à travers Jake. Intolérable. Incompréhensible. Il tremblait pourtant fut un soir, en laissant sa main dans la sienne tandis qu'elle s'endormait. Il souriait pourtant cet autre soir, dans la joie de retrouvailles imprévues. Pourquoi se comporter si salement alors ? Se trompait-elle sur son compte ? Non, bien sûr que non. Si Jake était vraiment son filleul, alors Callum devait très bien savoir qu'elle et lui n'étaient pas ensemble. De plus, il savait qu'elle viendrait. Cette information ne voulait plus quitter son esprit. Il savait, et voilà qu'elle se retrouvait là, totalement déconfite devant cette monstruosité dont elle n'arrivait cependant pas à se défaire totalement.

Marlow arrive alors, enfin, rafraîchis son visage de sa présence heureuse. Il la lui expose comme son plus grand bonheur et la voilà qui flanche. A ce sourire elle le retrouve. A le voir ainsi tenir sa fille dans ses bras, elle croit entrevoir cette même expression de tendresse infinie et indéfectible que peux lui offrir son petit Abigail. Elle aussi, malgré ses bras frêles, sait serrer un enfant quittant progressivement le monde de l'innocence dans ses bras et se réjouir du bonheur de le voir grandir. La nausée lui revient. Hodgson est père. Elle n'est que sœur. Je ne t'ai jamais senti en moi, mais dans ce moule d'où nous sommes nés, je pouvais sentir déjà ta présence et je t'ai attendu patiemment, avait-elle toujours affirmé à son ange, mais malgré tout, ce n'était pas pareil. Il était père. Elle était sœur. Mère indirecte, juste une sœur. Il avait vécu. Vécu assez longtemps pour se découvrir dans l'amour d'un autre être, pour former avec lui un fruit aujourd'hui resplendissant de couleurs. Marlow Hodgson avait onze ans. Qu'était-elle, elle, alors que cette petite fille venait au monde sous le regard déjà adulte de Callum Hodgson ? Une enfant, encore plus jeune que ne l'était Marlow aujourd'hui, encore dénuée de magie. Et pour la première fois, leur différence d'âge lui sauta aux yeux avec une clairvoyance brutale. Au jour où Callum était devenu père, elle, n'était encore qu'un globe d'innocence et d'ignorance qui s'était plu la même année à jouer les mamans pour son petit-frère nouveau-né sans jamais entrevoir toute l'importance que ce rôle allait avoir dans les années à venir. Il fallait que ça cesse, qu'elle s'écarte de ce tableau. Marlow ouvre la bouche, lui affirme que son père est super. Elle a envie de pleurer. De crier. Oui, tu as sans aucun doute un excellent père mais ce dernier me tue à petit feu sans que tu n'en saches rien. Et je ne te montrerai rien. Et je ne dirai plus jamais rien. Lui et moi ne seront plus jamais rien. Elle sourit avec tendresse, concentrant tout son amour sur ce visage encore touché par l'enfance, ignorant tout le reste pour simplement la rassurer de ce sourire. Oui, ton papa est super. Ton papa m'a sauvé la vie. Ton papa m'a détruite. Elle veut s'enfuir, presse avec un peu plus d'insistance la main de Jake pour se donner du courage. Le pauvre ne doit sans doute rien comprendre de son animosité à l'égard de leur hôte mais tant pis. Elle ne lui dira rien. Elle sait qu'il lui en voudrait et Jake est la seule personne au monde qu'elle ne peut se permettre de perdre. S'ils se chamaillent à tout bout de champs, elle ne sait plus cacher depuis l'épisode des toilettes du troisième étage combien elle tient à lui.

Enfin, par chance, de nouveaux invités font leur entrée. Une femme blonde au sourire doux et au visage de porcelaine. Un couple dont la femme est plus belle encore et le mari éclatant. L'un et l'autre pressent Callum contre eux et s'en vont. Elle ne sait plus où est à sa place dans ce manège, la présence de Hodgson autour prend le pas sur tout le reste. Elle presse Jake un peu plus fort, se tenant à lui dans cette poigne pour s'éviter de flancher, et Marlow s'en vint alors.

A regret, elle quitte la main de Jake, entraînée de l'autre côté par celle de la reine du jour dont le sourire éclatant anime son aînée d'un nouvel entrain. Elle a quelque chose à lui dire, et l'information ne tarde pas à tomber : le meilleur moyen d'empêcher Jake de boire serait de transformer ses potions d'ivresse et toute autre substance alcoolique en eau. La jeune femme éclate d'un rire franc. Ce plan est génial, elle se mord la lèvre avec malice en imaginant la tête de Jake si ce dernier se retrouvait à se vider de l'eau dans la gorge.

« Tant qu'on est chez toi, normalement, il n'y a pas de danger pour qu'il faute. Et de toute façon, s'il ose lever le coude ne serait-ce qu'une fois, je t'autorise à lui mettre ton coup de pied le plus fort droit dans le tibia ! »

Peu sympathique comme punition mais ce serait amplement mérité. Au moins, repenserait-il à la bêtise de son acte à chaque fois qu'il frôlerait le bleu laissé par sa petite sœur de cœur, ce serait une bonne leçon. Mais il est vrai qu'à Poudlard, ce ne serait pas la même chanson et l'idée de Marlow était vraiment plaisante. Métamorphoser les liquides, c'était acquis pour elle depuis la quatrième année. Mais devait-elle vraiment montrer comment faire à Marlow ? La princesse n'avait jamais suivi un seul cours de métamorphose et se tromper dans quelque chose de simple en apparence pouvait avoir des effets des plus notoires. Aussi amusant cela ait-il pu être, elle ne risquerai sûrement pas de voir le magnifique visage de Jake se couvrir de plaque bleu au nom de la bonne cause. Sur le ton de la confidence, elle promit cependant...

« Quand on sera à Poud... Enfin, quand on sera à l'école toi et moi, je te montrerai comment faire et on s'exercera jusqu'à ce que tu y arrives, ok ? »

Glissant un clin d’œil complice à Marlow, la jeune femme se sentit enfin emplie de bien être pour la première fois depuis son arrivée dans la maison des Hodgson. Un comble que de ressentir tant d'affection pour une enfant dont l'existence aurait dû lui être insupportable. Mais il fallait dire que Marlow avait des arguments qu'on ne pouvait ignorer... Prise d'un petit sursaut, Arya se rappela soudain à une chose essentielle. Tirant de son sac un petit paquet pas plus gros qu'un coffret, elle le glissa dans les mains de Marlow

« Ah au fait, je voulais te le donner pendant que tes amis n'ont pas le nez dessus, bon anniversaire Marlow ! »

Le cadeau n'était autre qu'un ensemble de miroirs à double sens. Deux miroirs, finement travaillés, permettant de parler à celui ou celle possédant l'autre exemplaire du miroir à travers son intermédiaire, et ce, peu importe où il se trouve. Un objet magique qu'Arya et Abigail n'avaient jamais cessé d'utiliser afin de pouvoir rester en contact visuel et oral pendant que l'une était à Poudlard et l'autre au manoir des McMillan. Un objet qu'elle avait également longuement utilisé avec Jake durant les vacances, et dont elle ne pouvait plus se passer. Un peu comme de lui au fond. Par ailleurs, en parlant du loup, l'ombre du serdaigle s'en vint bientôt rejoindre les deux filles. Ainsi, peut-être qu'en restant ensemble, la journée ne serait pas si mauvaise qu'Aryanedëlle l'avait pensé.










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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyLun 22 Sep - 23:34

« Ça vous a pris une éternité pour vous retrouver seuls, dîtes-moi. »

Une gamine d’un mètre cinquante-trois se tient près de Callum, allongée sur le bar, les jambes croisées. Si son haut turquoise et son jean la faisait facilement passer pour un enfant du coin, sa peau trop pâle et ses cheveux longs, d’un blond presque blanc son sourire de Joconde et sa posture digne d’un elfe des bois rendaient clairement son apparition plus que surnaturelle. Elle semblait être dans la maison comme chez elle, même si elle inspectait minutieusement tous les outils de la cuisine et jusque la moindre fissure dans le plafond. Cette tâche fut d’un si grand intérêt qu’elle ne le regarda plus dans les yeux à partir du moment où ses pieds avaient touchés terre.

« Bonjour Callum Hodgson. Je ne suis pas venue vous ennuyer aujourd’hui. En fait si. Mais je vais tâcher de ne pas vous embêter plus que de raison, votre fille serait jalouse. »

Elle se penche vers lui, comme sur le ton du secret, sans cesser son inspection scrupuleuse de la pièce, et sans doute de la maison en règle générale. La question de l’intrusion par effraction ne sembla pas être un problème. Et au pire, toutes les portes et fenêtres sont ouvertes, ce qui lui donnait le droit de se promener partout où l’accès n’était verrouillé.

« Pas de nouvelle ? Je reviens de vacances chez Idril, dans le monde Moldu. Le monde m’a semblé s’élargir. Vous êtes né Moldu n’est-ce pas ? Et Marlow a vécu dans cette maison de moldu ? »

Elle s’adosse à un meuble, fière, semble-t-il, de son petit effet. Mais comment savoir ? On avait déjà du mal à deviner qu’elle venait de finir sa cinquième année à Poudlard, alors comprendre sous quel motif elle pouvait s’autoriser à sourire avec son petit air mielleux…

« Je vais la rejoindre, mais mon rapeltou a viré au rouge la semaine dernière. Vous devriez cacher vos effets personnels dans votre bureau. Heureusement pour vous que je n’ai pas obtenu de renseignement plus important que la date d’anniversaire de votre fille et votre adresse civile. »

Elle ne parlait pas à beaucoup de monde. Mais à qui elle parlait, elle parlait beaucoup. Par soucis d’être le plus clair qu’il soit. Par soucis d’être exact. Pour, au milieu de ses traits d’humours, placer d’importantes informations pour qui voulait bien les entendre. Mais Euphemia Grave venait rarement quelque part sans vouloir en tirer profit, aussi longue soit ses palabres qui semblaient sans importance, et aussi versatile que puisse paraître son esprit. Et si Callum n’avait pas compris ça, il risquait d’avoir des problèmes l’an prochain. Si on pouvait être plus embêté par Euphemia Grave que lui l’an passé. En prenant une pomme dans une corbeille et en croquant généreusement dedans, elle baisse le ton. Et même si son visage reste jovial, son regard a quelque chose de lointain, et son ton de glacial.

« N’essayez pas de me cacher quelque chose. Vos supérieurs n’ont pas été très bavard sur ce qu’ils allaient faire de Poudlard et de Mr. Dorcas à la rentrée, je me trompe ? »

Elle prend un collier passé sous son chemisier turquoise à dentelle et tire dessus, pour dévoiler sa petite baguette blanche. Exactement douze centimètres, finement gravés comme une sculptures de motifs art nouveau.

« Quelque chose comme, ‘Continuez d’être attentif, soyez encore plus attentif.’ Certainement quelque chose comme ça, je suis sûre ? »

Elle détache sa baguette du cordon et frappe silencieusement la pomme du bout de la tige de blanc argent. La pomme tourne sur elle-même et se dépèce d’elle-même. Et alors que l’épluchure s’en vs d’elle-même de la poubelle, elle marmonne quelque chose à propos de l’interdiction de faire usage de la magie en dehors de Poudlard pendant les études. Le mot ‘stupide’ est clairement prononcé. Puis elle mord à pleine dent dans le fruit presque trop tendre et trop juteux, ce qui lui donne un air très anodin alors qu’elle prononce les mots suivants :

« La paix n’est pas prête de revenir. Je peux le savoir rien qu’en écoutant votre pression artérielle. Je n’ai pourtant pas de très bonnes oreilles, Hodgson. »

Elle finit par terminer la pomme et en jeter le trognon rabougris dans la poubelle. Puis elle regarde enfin Callum dans les yeux.

« Ne vous énervez pas. J’ai sur moi… Un cadeau pour votre fille. »

Elle ouvre une petite sacoche de laquelle elle sort un crayon, un stylo, une plume, un carnet à dessin, un livret de note, deux paquets de viandes séchées, un dictionnaire anglais/Triton, le petit guide du club des Castors, l’encyclopédie miniature sur les Kelpi et autres créatures Equines surnaturelles, un rapeltou enfumé de blanc…

Ça faisait beaucoup pour une sacoche de quinze centimètres sur huit, et d’à peine un pouce et demi d’épaisseur. Elle n’a pas fini e tout poser sur la table lorsqu’elle aperçoit une petite tête brune dans le salon, et sans s’arrêter de déballer son barda (qui s’échoue inévitablement sur le sol) elle l’interpelle, et lui tends une main pour serrer la sienne. Ce qu’elle fait sans trop lui demander son avis, un grand sourire aux lèvres.


« Te voilà toi ! Euphemia Grave, Serdaigle à Poudlard, le cauchemar vivant de ton père. Marlow Hodgson, tu transpires ses gènes. Viens donc à Serdaigle à la rentrée. J’ai entendu dire que tu étais une grande curieuse. »

Après un regard pour s'assurer que les petits moldus étaient à l'extérieur, elle continue d’égrainer le contenu de son sac de Mary Poppins, en sortant un briquet, une lampe torche électrique customisé d’un petit animal luisant, un rouleau de petit parchemin…

« Et donc… Je te souhaite un merveilleux anniversaire, ainsi que la bienvenue dans le monde des sorciers et sorcières. Je reconnais que nous avons une tendance à rester coincés entre 1895 et 1930, ce qui est très ennuyeux, par rapport à votre Internet et votre merveilleuse technologie… »

Le livre d’images magiques réalistes du bestiaire de l’écosse, la carte des étoiles à projeter sur les murs, une potion verte en flacon d’une dose, un set de feu d’artifice… Les objets s’entassent sur le sol.

« Mais… Nous avons le plus beau sport au monde. »

La carte des apparitions de fantôme en France sur l’année 1568, un petit flacon, sa collection de décapsuleur de canette sur un élastique… Ah ? Si, le petit flacon. Elle le récupère dans l’autre main et laisse tomber tout le reste, puis l’inspecte ; à l’intérieur, un liquide, ou un gaz ? d’un bleu pâle et délicat. Elle sourit pleinement puis observe Marlow, en lui tendant le minuscule flacon.

« Ainsi que les meilleurs amis du règne animal qui soit. »

Elle n’a pas à se pencher énormément pour se mettre à la taille de la jeune fille alors qu’elle la laisse tenir le flacon entre ses mains. Elle lui offre le plus doux et sincère de tous les sourires.

This, Marlow… Is a memory of mine.

Elle la laisse apprécier l’objet étrange, ravie. Il y avait là-dedans le jour où l’école de Beaubâton avait organisé un match de quidditch, exceptionnel, qui par sa technique et ses rebondissement avaient tenu Euphemia et Laureline, pourtant pas bien fan de ce sport, en haleine pendant bien quatre heures. Et juste après cela, l’un de leur professeurs les avaient emmené voir une équipe de dragonniers dans les Pyrénées, où tous avaient pu assister au transfert d’une grande femelle Vouivre Rouge.

Un de ses plus beaux souvenirs, et un de, à ce qu’elle avait compris, pouvait le plus intéresser cette petite sorcière en devenir.

Puis elle se redresse brutalement en se frappant le front.


« Oh pardon, vous n’avez pas de pensine, peut-être ? Vous croyez que si je lance un… »

Sa baguette est déjà tendue vers la fenêtre.

« Accio Pensine »

Puis elle s’empresse d’un coup de baguette de ranger tout son bazar dans la minuscule sacoche, comme un typhon. Ou une chasse d’eau ? Choisissez la métaphore qui vous parait la plus élégante.

« … Les voisins prendront ça pour un ovni ? »

Une vitre vole en éclat alors qu’un disque noir traverse la maison, et Euphemia a disparu, déjà, pour lancer des réparos silencieux. Il allait peut-être être temps de partir, avant que les autorités compétente ne lui ré-envoie une lettre d’avertissement en plein milieu de la fête. Ce serait dommage que Marlow doive apprendre un autre côté peu plaisant du monde de ma magie, en dehors de son côté rétro-vieillot.

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Jacob A. Jugson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyMer 24 Sep - 20:17



ROCK THIS PARTY .... Pierre cette fête !


Des phrases pleines de mots, mais vides de sens, des regards en biais, des silences gênés. Dans quoi était-je tombé ? Callum semblait presque mécontent de me voir, Arya semblait désespérée d’être là, et je commençais moi-même à me demander ce que je foutais ici. Les sourcils vaguement froncés, mes yeux passaient de l’un à l’autre, me demandant où j’avais fauté. Callum était-il fâché que je ne l’ai pas prévenu moi-même et plutôt que j’invitais quelqu’un ? Arya était-elle mal à l’aise ?

Il ne fallait pas sortir de la cuisse de Jupiter ou être un observateur de haute volée pour détecter qu’il y avait comme un malaise dans l’air. Quelque chose de subtile et de pesant à la fois, la parfaite touche pour plomber une ambiance. Et le pire, c’est que je ne comprenais pas exactement ce qui se passait. Pour sûr, il se passait quelque chose, je n’arrivais juste pas à saisir l’entièreté de ce qui se passait sous mon nez. Je n’eux guère le temps de clarifier la situation ou de cogiter d’avantage dessus, Marlow pointant le bout de son nez. Je lui fus on ne peut plus reconnaissait de venir briser cette tension palpable, l’accueillant avec un large sourire.

D’autres gens se joignirent à nous. Des amis de Callum, probablement. Je saluais tout le monde d’un sourire poli et d’un petit mot, incapable de véritablement me consacrer, me demandant encore si je m’étais mal comporté vis-à-vis de l’un ou de l’autre. Je me tus, bien content que cette bavarde de petite sœur fasse le show, attirant toute l’attention sur elle. C’était bien normal, c’était son anniversaire après tout. Je laissai échapper un sourire attendri. Même si cette pile électrique avait le don de m’épuiser, je l’aimais beaucoup, elle était très attachante –juste… extrêmement fatigante.

Marlow finit par subtiliser Arya, nous laissant entre nous. L’ambiance était un peu plus détendue qu’il y a quelques minutes, mais je me sentais toujours mal à l’aise. Presque… de trop. Ce qui était un comble alors que je vivais dans cette maison depuis maintenant plus d’un mois. Je n’allais certainement pas rester planté ici comme un imbécile, il me fallait un prétexte, n’importe lequel, pour échapper à ce malaise qui me submergeait.


« Je vais sortir quelques bières du frigo »

Ce n’est qu’une fois la phrase énoncée que je réalisai que pour quelqu’un se trimballant une grosse casserole étiquetée « alcoolique », être le respo des bières n’était peut être pas la meilleure façon de prouver qu’on avait changé. Pourtant, pour une fois, mon intention était blanche comme neige : nulle envie de sombrer dans l’ivresse –quoique ce fut tentant- juste l’envie de fuir. Trop tard pour revenir sur mes mots, il ne me restait plus qu’à endosser pleinement le rôle de Gestionnaire des bières fraîches.

Direction la cuisine où je m’armai de quelques bibines tout droit sorties du frigo, avant de procéder au chemin retour, distribuant au passage les boissons rafraîchissantes à ceux qui en avaient l’age. A la fin de ma petite tournée, il ne m’en restait plus que 2. Je jetais un coup d’œil du côté d’Arya, toujours en grande discussion avec Marlow, songeant qu’elle allait peut être avoir besoin d’un remontant. Me dirigeant vers les deux femmes de ma vie, je me plantai à côté d’elles, me souciant peu de savoir si je gênais ou non. Un grand sourire sur les lèvres –un peu exagéré, j’étais toujours un peu froissé de la tournure des évènements- je tendis une des deux bières à Arya.


« Tiens, je me suis dit que ça te ferait du bien »

Lançai-je dans un haussement d’épaule. Techniquement, en comparaison de la potion d’ivresse qu’Arya s’était descendue cette fameuse nuit, une petite bière ne lui ferait sans doute pas grand effet. Ce n’était d’ailleurs pas le but… Cette soirée avait, à mon goût, déjà bien trop dérapé. En un sens, c’était ce qui m’avait décidé, aujourd’hui, à mettre les choses au clair avec elle. Mais comment clarifier la situation entre nous alors qu’elle semblait totalement perturbée par… autre chose ? Impossible pour moi de creuser la question devant Marlow. Je me contentait donc d’entrechoquer nos deux bouteilles afin de trinquer, avant de m’attaquer tranquillement à la mienne. Peut être qu’un petit coup dans le nez –tout petit, tout gentil- rendrait Arya plus loquace sur ce qui l’avait rendue blanche comme un linge il y a quelques minutes à peine.


« Alors Marlou… »

Commençai-je, choisissant volontairement ce surnom infantile qu’elle allait probablement détester. J’aimais bien la taquiner, au fond. Et je savais qu’elle me le rendrait diablement bien…


« Qu’est-ce que ça fait de vieillir ? Tu sens la sagesse prendre possession de toi, comme ton grand frère ? »

Plaisantai-je gentiment, un sourire espiègle au coin des lèvres. Je n’eus guère d’avantage le temps de titiller ma petite sœur adorée, voilà qu’une tête vaguement familière –n’était-ce pas une Serdaigle comme  moi ?- happait l’attention de Marlow. Je gardai un œil sur ce nouveau drôle de duo, trouvant la nouvelle arrivante un peu trop agitée à mon sens. Tout en restant près d’Arya, je ne la lâchai pas des yeux, me demandant s’il s’agissait d’une amie de Call ou de Marlow. Et je fus, pour une fois, bien inspiré, car s’en suivit un enchaînement d’accidents facheux. Voilà que l’inconnue sortait une baguette de son sac pour lancer un sortillège. Mes yeux s’écarquillèrent, bien conscient qu’une tripotée de moldus se trémoussait à quelques mètres à peine. S’ils ne remarquèrent pas le sortilège, aucun d’entre eux ne put louper la fenêtre qui explosa lors de l’arrivée fulgurante de l’objet appelé par cette drôle de fille. Mon sang ne fit qu’un tour. Qu’avait-elle dans la cervelle celle-là ? Sans réfléchir d’avantage, ma main lâcha celle d’Arya alors que je me rapprochai à grands pas de l’écervelée de service. Furieux, je m’emparai de son poignet, l’enserrant avec poigne pour l’empêcher de poursuivre ses agissements. Baissant la voix pour m’assurer que personne d’autre ne m’entendait, je fronçai les sourcils, obscurcissant mon regard azur fixé sur elle.


« Il y a des moldus ici »

Déclarai-je, factuel.


« Si tu es là pour faire le show, je te foutrai dehors moi-même »

Je n’étais pas de la branche des belliqueux. J’étais même plutôt de la famille des diplomates, mais il était hors de question que cet anniversaire tourne au désastre parce qu’une imbécile ne savait pas respecter les règles essentielles de la magie : Jamais devant un moldu. Je ne laisserai certainement personne gâcher l’anniversaire de ma petite sœur.


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Callum Hodgson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyVen 26 Sep - 0:26


 ◈ Anniversaire de Marlow ◈
C'est l'anniversaire de Marlow
et c'est devenu un peut plus compliqué







C
allum allait chercher ce dont il avait besoin dans la cuisine mais son amie vint à leur rencontre. Elle manque de lumière, son amie et il s'interroge sur ses raisons. Sa main effleure son bras, que t'arrive t-il ? Il ne comprend pas, ne fait pas de lien alors qu'il aurait dû comprendre d'un coup d'oeil, d'un souvenir. Salut. Manque d'engouement, il ne peut s'empêcher de froncer les sourcils alors qu'elle s'en va saluer les autres. Que s'est-il passé ? Maureen lui a dit avoir croisé sa fille, leur proximité le fait sourire mais il la lâche pour autant pas du regard. Qu'as tu ? Il est aveugle, il est mauvais pour faire ce genre de lien sentimentaux. Comme il ne comprend pas la douleur d'Aryanedëlle, il est loin de se douter de la pluie qui encombre l'esprit de son amie. Les laissant à leur retrouvailles, Callum en profite pour enfin déguerpir dans la cuisine. Il s'affaire alors que la porte s'ouvre à nouveau, encombré, il laisse à June le soin d'ouvrir mais de loin il sourit à la vue des arrivant. Enfin vous voilà ! Sa première sensation fut une joie profonde à les voir, posant ses plats il était tout enclin à les serrer dans ses bras. Levi, Liliya, je suis heureux de vous voir. Ca va et vous ? Ils échangent quelques mots, il n'a pas besoin de plus, il va les garder avec lui toute la soirée. Invitation de les rejoindre dans le jardin pendant qu'il finit ses préparatifs, à peine sont-ils partis que son trouble revient. Aryanëdelle le méprise. Maureen n'est pas épanouie. Il a perçu le trouble de Jacob, sa culpabilité remonte, s'entortille autour de lui. Il ne peut pas avoir compris, Aryanëdelle lui aurait parlé ? Cette pensée est un coup dans son estomac, elle peut lui avoir parlé, il sait peut-être depuis le début.. non, il lui aurait parlé dans ces cas-là. Il ne sait pas, il est perdu et dans un réflexe égoïste il se tourne vers le dos de Levi. Toutes ses émotions, tous se qu'il éprouve, il lui envoie. Je sais mon ami que depuis longtemps tu contrôles ton don mais du temps de Poudlard tu avais le chic pour me cerner alors que je me refermais comme une huitre. Au ministère tu as vu le vide en moi, je te suis devenu plus insaisissable car j'ai appris à contrôler mes pulsions. A contrôler ma violence. As-tu toujours ce réflexe, mon vieil ami, de frôler mes émotions ? Je ne demande jamais d'aide, c'est l'anniversaire de ma fille et je suis plus perdu que jamais. Je suis désolé de t'infliger cette journée.

Il se rapproche de lui et lui pose sa main sur son épaule. La pulsion égoïste s'en est allée, il est redevenu lui-même. Marlow le fait sourire, il n'a même pas le temps de les présenter qu'elle est déjà repartie. Oui Marlow ce sont des amis mais pour le bien-être de Levi il va lui épargner de préciser son métier tant qu'elle est occupée. Le feu brûle, sa viande aussi et, rapidement, il sort l'ensemble pour les poser dans une assiette prévue à cet effet. De quoi parlent-elles donc ? Il ne les pensait pas si proche. Pointe de jalousie, non, autre chose, il ne sait pas quoi mais cela le rend grognon soudainement. Son regard les quitte, il est brusque dans ses gestes. Je reviens tout de suite. Il sourit à ses trois acolytes, ils se connaissent assez pour qu'il n'ait pas l'utilité de leur trouver un sujet de conversation comme un bon hôte le ferait. Il est agacé sans raison, de nouveau dans la cuisine il claque la porte du frigo, heureusement qu'il est seul. Il se tend pour voir par la fenêtre ce qui se passe, elle vient d'offrir un cadeau à sa fille.

On dirait deux amies. Il a le ventre noué. Son cœur s'est ralentit. A moins qu'il n'accélère ? Il a le ventre noué, le visage crispé. Il devrait rire. On dirait deux amies. Violemment Callum se détourne de la fenêtre, retourne à la cuisine et c'est là qu'il tombe sur elle. Il a le sang qui bouille, oh il a finit par comprendre ce qui lui posait autant problème dans l'amitié entre Aryanëdelle et Marlow et cela ne lui plaisait pas du tout. Il a le sang qui bouille et elle vient le trouver ICI dans SA maison ! Toi tu vas dégager vite fait ! Mais l'intruse se met à parler, elle s'invite, s'excuse et présente ça de façon si officiel qu'il l'écoute. Euphemia l'indésirable, la collante Euphemia, qui le colle pendant l'année, qui lui pose des questions et n'obtient que des silences. L'exaspérante Serdaigle qui fourre son nez partout, jusque chez lui et ce qu'elle sait lui fait froid dans le dos. Il a en HORREUR que l'on s'imisce dans sa vie privée, chaque invitation est le gage d'une profonde affection or, elle, elle n'en a aucun droit. Elle a fouillé ses affaires ? Il se retient violemment de ne pas la prendre par la peau du cou. Pas ici, les invités, pense aux moldus, ce n'est qu'une adolescente avec un sérieux problème avec le concept de vie privée. Euphemia parle trop, il écoute, retient, emmagasine tout ce qu'elle lui dit, ses gestes, ses intonations, absolument tout est retenu dans son esprit. La fouine se croit en terrain conquit, il est littéralement en train de dresser un rapport de la demoiselle.

Haut niveau de confiance en soit. Violation de domicile. Utilisation de la magie avant la majorité. Utilisation de la magie à proximité de moldu. Tentative de soutirer des informations à un employé du ministère. Est en possession d'information confidentielle. S'intéresse de très près aux conflits en cours. Pas belliqueuse. Que fait-elle des informations récoltées ?

Il n'a rien dit, il observe en silence, écoute attentivement et retient. Il retient absolument tout. Tu as décidé de jouer avec lui Euphemia, tu as eu l'absurde pensée que cet homme, comme les autres, sera une nouvelle source d'informations. Grossière erreur, ne joue pas à ce jeu avec lui, tu vas perdre. Ta jeunesse te protège mais cela ne change rien au fait : tu as choisi de le suivre, il l'a accepté bon gré mal gré, tu es venue t'en prendre à sa fille, tu repartiras avec un casier judiciaire en bonne et du forme.

Corruption de la fille du dites employé. Rapprochement intentionnelle pour se rapprocher du père ou de ses informations. Manipulatrice. Bonne comédienne. En possession de beaucoup d'objets magiques. En fait étalage devant les moldus. Douée en magie ou a des relations qui le sont.

Il a été engagé pour tellement de raisons. Garde du corps de Robert Hilliard, il n'a pas froid aux yeux et rares sont les choses qui le choque. Sa magie est limitée au nécessaire pour protéger le Patron, ses poings, ses réflexes, tout en lui ait aiguisé pour repérer l'ennemi et l'abattre. Anticiper la moindre menace, réagir, que ce soit pour défendre le Patron ou plus largement les coéquipiers lors de mission. Il n'est pas qu'une brute. Il a l'instinct de repérer les éléments déviants, il traque sans relâche les criminels et son avis est souvent requis. A Poudlard il a été appelé lors des entretiens afin d'évaluer les différents profils ou situations, il a jugé absolument tous les enseignants, élèves... il fait des conclusions à partir des agressions, à dressé un semblant de portrait de l'agresseur. Il n'est pas fin psychologue, il est juste particulièrement habile à repérer ce qui peut être dangereux en un individu. Quand il a cerné sa proie, quand l'évaluation est faite, il n'a plus qu'à le dénoncer au Patron qui valide, ou non, ses pensées. Tu ne viens pas de te faire un ennemi Euphemia, tu viens simplement de signer le début de la fin de ton petit manège.

La maison s'encombre de ses objets, elle trouve Marlow, a déjà des informations sur elle et cela lui fait dresser le poil un peu plus. Que sait-elle ? Jusqu'où as-t-elle été fouiner ? Finalement elle met entre les mains de sa fille un petit flacon dont il devine le contenu : un souvenir. Ou pas, qu'est-ce qui ne lui dit pas qu'elle y a mis autre chose ? Il ne lui fait pas confiance, n'a aucune raison de le faire et ne comprend pas son attitude. Elle est venu pour voir l'intérieur de leur maison, pour créer un lien avec Marlow, vient à Serdaigle, il ne se pense pas paranoïaque en disant qu'elle va exploiter sa fille. Finissant de le surprendre, Euphemia usa de la magie pour lancer un sortilège qui fit voler sa vitre en éclat. Le bruit tira des cris dehors, quelques personnes accourent alors qu'il se plante devant la baie vitrée. Ca va, restez dehors. Son regard trouve Maureen, Levi et Liliyä, à qui il fait signe de le rejoindre. June s'invite, il lui demande sans douceur de récupérer Marlow et de s'occuper des invités. Elle comprend que quelque chose cloche. Son regard effleure Aryanëdelle, son regard lui demande de le rejoindre, il lui articule de s'occuper des invités. Elle sera déstabilisante à ses côtés, elle doit rester dehors. Elle pourrait être un atout, elle va le perturber alors encore plus.

Donne moi ça.
Il arrache le cadeau des mains de sa fille, Jacob fait une entrée remarquée, il le laisse faire avec soulagement, il ne peut gérer Euphemia et le reste. Situation sous contrôle, les moldus n'ont rien vu et lui, il se penche vers sa fille avec affection. Tu retournes dehors, on en parle tout à l'heure, je comptes sur toi pour retenir tes camarades. Il l'embrasse rapidement sur le front et la laisse à June qui dévisage Euphemia.

Il se poste de l'autre côté de Jacob, difficile pour elle de s'échapper car si l'un la sert, l'autre est prêt à l'attraper.Très bien, il a un sourire et un hochement de tête approuvant le comportement de son quasi fils. Toute la jalousie qu'il éprouve ne peut changer son affection. Sans s'appesantir sur ses sentiments, Callum reporta son regard sur Euphemia. Euphemia Grave, seize ans, Serdaigle, usage de la magie en présence de moldus, violation de propriété privée, en possession d'informations classées confidentielles. Il parle avec l'habitude, sa voix est plus grave que lors de ses conversation habituelles, plus posée et plus hachée également. Ce sont des faits, il ne relate que les faits, hélas aucun chef si ce n'est Levi qui les représentera ne sera là pour l'aiguiller. En raison de son jeune âge et du fait que son casier soit pour l'instant vierge, je propose qu'elle ait un rendez-vous avant la rentrée avec le département de la sécurité magique. Il est magnanime, elle n'est pas si jeune, il a commencé avant elle, il lui laisse une chance car c'est la première fois. Sa phrase tombe tout de même comme une sentence. Les objets continuent de les encombrer, magie agaçante qui n'a pas lieu d'être ici, chacun est là, il peut maintenant les remettre dans le sac, sans user de magie, les regards moldus sont eu aussi emprunt de curiosité.
HJ:
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyVen 26 Sep - 15:19


Happy Birthday Marlow ♥ !


L'arrivée de Levi et Liliya me détends un peu. C'est une accolade que j'offre à cette belle blonde, volant un baiser contre sa joue, et me permettant de faire la bise à son époux. Liliya et moi, c'est une longue histoire, ces conversations quasi nocturnes et l'aide inestimable que l'amie oubliée vous offre, un appui, une main, une épaule. L'amie qui attends presque sagement que les souvenirs reviennent. Les larmes, les excuses, la culpabilité d'avoir pu oublié cette femme qui vous à panser le cœur et bien plus encore, lorsque l'on rentre en sueur et en sang d'une mauvaise mission qu'il faut dissimuler à ses proches et sa famille. Des années de mensonges, des années qui ont bâti une amitié solide, balayé par un simple sortilège. Le sortilège de la Mort, bravé par un talisman d'une vieille magie pas des plus blanche…

C'est un verre de jus d'orange que je sirote, mon regard balayant la salle, les invités, observant Marlow souvent, alors que mes prunelles finissent toujours par retomber sur le père de la fillette. Mon agacement ne fait que s'accroître, refusant poliment l'alcool. Non, nul besoin d'aggraver ce sentiment ronronnement de colère d'être si stupide et frêle. A quoi pouvais-je bien m'attendre ? Une amie. Une amie de bien des années. Alors pourquoi s'autoriser une chose pareille ? J'hausse un sourcil lorsque sur mes lèvres, il n'y a plus de pulpe, observant mon verre de jus de fruit vide. Je m'avance vers l'extérieur, observant les enfants jouets, les amis de cette famille réunis ici et là. Je me demande encore parfois comme June et Callum ont pu réussir à unir si bien ces deux mondes. Peut-être est-ce parce que j'ai été marié à un Sang-Pur dont la famille ne désirait que ma mort que je n'ai jamais osé avoir de tels caprices… La sécurité des miens, que je ne vois plus que très rarement, bien trop peureuse qu'un jour ma couverture tombe et apprennent que mes frères et mes sœurs soient mort par mon manque de précaution…

Je me tourne vers l'intérieur, lorsque j'entends du bruit, des murmures, des voix plus fortes que les autres, une tension étrange qui caresse mes hanches. C'est visiblement une jeune élève de Poudlard qui vient déranger le calme de la soirée. Elle parle de Magie et de Pensine, elle use de magie, et je ne peux m'empêcher de lister intérieurement toutes les infractions qu'elle est en train de commettre. Je ne comprends pas de quoi elle parle, ou du moins je fais mine. Mes lèvres se pincent légèrement, haussant un sourcil en voyant le comportement du dénommé Jake, protégé de Callum, qui ne tarde pas à la rejoindre. Je tourne la tête un instant vers l'extérieur, m'effaçant pour laisser passer June et Arya à l'extérieur.

Je m'avance et fini par souffler : « Je doute que tu puisses imposer une chose pareille, Callum. » Neutre. Bien trop neutre, sans aucun sourire. J'oublie certainement un instant que je ne suis officiellement rien du tout, si ce n'est une future professeure à Poudlard. Que mon rôle au Ministère est dissimulé depuis des années, que ma connaissance des lois et de pratiques magiques frôlant l'illégalité est simplement accepté et cautionné par mon poste au sein de la Brigade Spéciale. « De toute manière, les lettres du Services des Usages Abusifs de la Magie doivent déjà être en route. Ses responsables géreront cette histoire. » J'approche encore, ma main effleurant la nuque d'Euphemia pour l'entraîner vers l'extérieur de la maison, soufflant plus bas. « Rangez votre baguette Miss Grave, s'il vous plaît. » Je souris poliment avant de souffler quelques au revoir avant de passer par la porte d'entrée avec la faiseuse de troubles, refermant la porte derrière nous délicatement.





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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyVen 26 Sep - 16:06

Rapidement tirée par le bras, Euphemia reste un instant prisonnier de la poigne d’un jeune homme qu’elle identifie en un coup d’œil. Tout se passe très vite. Callum s’en va barrer la route aux autres. Le sort pour tout ranger s’arrête en plein milieu d’opération. Euphemia regarde Jake dans les yeux.

« Il y a des moldus ici.
-J’ai des yeux, tu sais ? »


Son ton n’était même pas agressif, ni même moqueur. Mais sur ce visage neutre et ce sourire de Bouddha, la réplique était d’une insolence monstre. Légèrement éloignée de l’agitation qu’elle venait de provoqué, l’affrontement entre les regards des deux Serdaigles tenaient d’une irréalité tangible. Sa colère contre un air neutre, facilement interprétable comme méprisant.

« Si tu es là pour faire le show, je te foutrai dehors moi-même.
-Jacob Archibald Jugson. 7 juillet 1993. Consommateur de potion d’ivresse et Seul véritable Serdaigle que j’ai croisé depuis un moment. J’aimerais suivre le même cursus supérieur que vous plus tard. »


Elle affiche un grand sourire, complètement indépendant de la colère qui émane de son interlocuteur. Un sourire pur d’enfant bien élevée.

« Ravie de vous rencontrer. Vous vivez donc bien avec Monsieur Hodgson ! Je n’étais pas certaine, vous ne portez pas le même parfum, mais vous avez clairement la même odeur. Enfin d’après de petits amis poilus. »

Avant qu’un volcan n’éclate, à juste titre peut-être, Callum les rejoint. Elle redresse la tête, et aperçoit sans le regarder son flacon. Sans même l’exprimer avec des mots, elle lui lance une moue qui dit clairement « Tu te fais vieux, grand parano ». Elle prend alors un visage ennuyé et soupire en l’entendant prononcer des charges contre elle. Elle roule même des yeux. Elle réagissait comme une enfant à qu’on sermonnait pour la millième fois, alors que le propos était bien plus grave qu’une simple colle.

« En raison de son jeune âge et du fait que son casier soit pour l'instant vierge, je propose qu'elle ait un rendez-vous avant la rentrée avec le département de la sécurité magique. »

Les sourcils d’Euphemia se relevèrent, et elle fixa Callum avec étonnement.

« Vraiment ? Je pensais être déjà bien plus fichée que ça. Ou bien j’ai une vocation de ninja, ou bien vos collègues communiquent très mal. »

Maureen s’avance. Euphemia la regarde, sans un sourire, bien qu’elle ressente, et enregistre, froidement, l’impression de chaleur que cette femme dégageait. Cette bonté immense… Jusqu’au son de sa voix. Elle glisse une main sur sa nuque, et l’emmène à l’extérieur. Elle suit, sagement. Elle n’a pas un regard en arrière ni pour Jake, ni pour Callum. Elle regarde droit devant elle.

« Rangez votre baguette Miss Grave, s'il vous plaît. »

Elle s’exécute sagement, coinçant Vivi dans ses cheveux pour les attacher. Son visage est neutre … Et même déçu.

« Merci Madame. Madame... ? »

Malgré la question, elle ne semble pas prêter beaucoup d'attention à la jeune femme. Elle regarde ses pieds chaussés de petites ballerines, puis le ciel, avec un air clairement ennuyé.

« J’ai lu que les moldus croyaient en beaucoup de choses. La télékinésie, la vie extra-terrestre, les fantômes, le progrès technologique, un Créateur théorique. Alors pourquoi... Sont-ils tous à ce point ignorants ? »

Elle penche la tête. Ennui ? Déception. Lassitude ? Nan. Désappointement. Un air léger de fatalité, comme si elle ravalait un début d’intérêt certain.

« Les moldus… sont bien plus ennuyants que je ne le pensais. »

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Marlow F. Hodgson
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MessageSujet: Re: Happy birthday to my lovely daughter   Happy birthday to my lovely daughter EmptyDim 28 Sep - 19:03

Anniversaire !!!
Arya la faisait rire. La jeune fille ne put pas s’empêcher de pouffer à l’idée de cogner dans les tibias de son grand frère pour éviter de le retrouver peu après au sol trop saoul pour faire autre chose. Il y avait une fierté chez les Hodgson, mais aussi une amitié. Marlow hocha la tête à l’idée d’Arya.

- Superbe ! Je vais une bonne élève promis !

Laissant alors paraître tout le plaisir que son visage tout comme son corps pouvait démontrer. Certes, la jeune femme n’avait point encore terminé et lui donna un petit cadeau. Il était vraiment tout petit et donc … Donc, Marlow se déçu avant même de voir la richesse de ce dernier. Agrippant le petit cadeau entre ses doigts, la jeune fille sourie envers Arya. À Quelque part, elle ne pouvait plus attendre de le déballer pour découvrir alors la surprise qu’il contenait. Elle l’observa sous toutes les coutures jusqu’à l’arrivée de Jacob à leurs côtés. Jacob qui tenait des bières à la main en donnant une à Arya … Un instant, Marlow avait un regard narquois, un sourire en coin au visage. Elle voulut essayer la technique qu’Arya lui proposa sans compter qu’il … Il voulait la faire passer pour une petite fille. Nah ! Elle allait lui montrer. Oui !

- Eh !

Se surpris-elle alors de la nouvelle arrivée qui … Qui parlait beaucoup pardi tout en laissant tomber toutes les choses, et il y en avait beaucoup, sur le sol. Pantoise, prête à rire quant à cette personne étrange, Marlow avait totalement oublié la petite pique envisagée pour son cher frère. – Remercie Euphemia, eh Jacob. Hrm. – Marlow oublia le prénom aussi vite qu’il lui arriva aux oreilles, mais pas les mots qui semblaient se moquer de son père. Non, elle n’était pas stupide. Elle sentait bien que cette personne était … Bizarre oui, mais … Étrange comme si elle se jouait de sa personne. Puis, elle lui mit un truc dans les mains signifiant que c’était sa mémoire avant de déblatérer des choses totalement rocambolesques et de …

- Mais tu viens de casser la fenêtre du salon !

Réagit-elle au quart de tour, le truc tenant toujours au bout de son index droit, alors que son cœur fit un bond dans sa poitrine écoutant la fenêtre du salon voler en éclats. Puis, tout ce passa si vite que Marlow eut à peine le temps d’inspirer. Son frère s’empara de cette folle qui ne devait pas avoir plus de 13 ans … Horrifiée et ne faisant point vraiment attention à ce qui se disait et plus à ce qu’il se passait Marlow espérait qu’il n’allait pas lui faire trop de mal quand même juste pour se voir dépouiller de la fiole étrange par son père. On pouvait dire qu’il tombait à pic spécifiant clairement à sa fille de retourner dans le jardin.

- Arya ?

Posant les yeux pour savoir si son amie était toujours à ses côtés, Marlow se recula et se déplaça lentement vers la porte patio pour aller rejoindre ses amis. Ils devaient effectivement tous se demander quel fut tout ce bruit. Malgré que légèrement choquée par les derniers événements que son cœur cognait encore dur dans sa poitrine, Marlow ne partait pas si vite. Elle vit son père faire son travail d’homme du Ministère puis, Maureen rappliquer … Certes, cette folle n’était point coopérative.

Subitement, elle déguerpit. Oui comme si son esprit avait atteint un sommet dans le rocambolesque et fut incapable d’en prendre plus. Laissant le cadeau d’Arya sur la table du patio – loin des yeux moldus – elle sauta dans le jardin devant les airs ahuris de ses amis. Ce fut Nick qui parla le premier.

- Il s’est passé quoi ? On a entendu du bruit …

- Ouais, comme une vitre se casser. Tes parents se sont disputés ?

Répliqua l’une des filles sur un ton déçu, triste et espérant que son hypothèse soit fausse. Elle refusait que son amie souffre des disputes de ses parents le jour de son anniversaire. Hochant négativement de la tête, Marlow fut incapable d’offrir sur le coup une explication plausible. Un regard en arrière et elle … Elle trouva finalement quelque chose.

- Il … Il y a eus un voleur. Bah, toutes les portes étaient ouvertes et il croyait probablement qu’on était tous dans le jardin. Mon père est policier vous le savez bien. Il est en train de cogner le voleur. Tout va bien maintenant.

- Ok. Ça fait peur quand même. Si les voleurs trouvent le moyen de voler en plein jour … En tout cas, on joue ?

Avait riposté Emily prenant sa meilleure amie par l’épaule dans le but de la consoler sachant parfaitement que cette dernière était secouée, mais trop fière pour l’avouer. Sur ce, elle fit justement comme si rien ne s’était passé. Oui, il fallait leur faire oublier ce mensonge. Allait-elle devoir toujours mentir à ses amis moldus maintenant et à jamais ? C’était difficile. Elle s’empara donc du ballon et …

- Celui qui a le ballon, c’est celui qui est la tag !

Cria-elle joyeuse et aussitôt tous les enfants se dispersèrent. Certains allèrent vers le but, trois filles se portèrent vers le patio et enfin deux autres s’éparpillèrent au centre. Aussitôt, Marlow fondit sur la première étant la petite Jessica. Certes, malgré sa petite taille la jeune fille était agile. Bien vite, Marlow changea de cible et courut sur les arrières d’Emily.

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