Messages : 436 Galions : 565 Âge : 34 ans Avatar : Harry Lloyd
Sujet: • La scène ouverte Jeu 1 Mai - 22:43
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Chaque année le 2 mai est l'occasion pour les jeunes talents du monde magique de se produire devant un public large et varié. Concert ou pièce de théâtre, les artistes engagés pour l'occasion par le ministère, s'ils reçoivent bon accueil, sont presque certains de voir leur succès prolongé. Cette année, la troupe des trois lutins choisie pour l’événement donnera une représentation théâtrale.
Ainsi donc, à 14h, tandis que le ministre de la magie et le leader de la résistance achève leur annuel discours sur le fondement du festival, les acteurs s'engagent sur la scène devant une flopée de bancs tous plein et entourés de curieux n'ayant su se trouver une place.
Règle de l'event ________________________________________
- A la fin de votre post, indiquez les actions importantes faites par votre personnage en une phrase très courte si vous pensez que cela peut influer sur les réponses des joueurs suivant dans une balise
Code:
[spoiler][/spoiler]
- Indiquez de la même façon lorsque votre personnage quitte un secteur pour se rendre dans un autre.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 4 Mai - 0:46
Rosemary & D'autres
Event #5 Commémoration du 2 mai : La scène ouverte
Assise sur un grossier banc de bois, mes cheveux miel illuminés par le soleil qui était à son zénith dans un ciel bleu azur, j'attendais patiemment la fin des discours du Ministre de la Magie et du Leader de la Résistance. Ce genre de discours, qui nous rappelle l'importance de cette cérémonie, une tradition inscrite depuis bientôt deux décennies dans le calendrier de tout sorcier, rentre tout à fait dans la case du genre d'événement qui m'ennuie particulièrement. Mais si j'y suis venue pour torturer mon esprit avec des paroles entendues des dizaines de fois, c'est pour être à l'heure au spectacle. L'année dernière, je n'avais pas assez bien géré mon emploi du temps et avais dû regarder les artistes debout sur la pointe des pieds. Cette année, j'avais fait un listing détaillé de toutes les activités auxquelles je voulais assister, afin d'être sûre de ne pas manquer celles qui semblaient importantes à mes yeux, ou à défaut d'y manquer, d'y participer confortablement. C'est ainsi que je me retrouvai ici, un peu après que la demie de treize heures soit passée, à écouter d'une oreille peu attentive des bavardages formels incessants, tout en observant les alentours : j'espérai que quelqu'un que j'apprécie émerge de la petite foule, qui s'était rassemblée autour de la scène, pour me permettre de passer un agréable moment avec lui. Ou elle. Ou même eux. Enfin, peu importe : la perspective d'une journée ensoleillée passée à me détendre me rendait tellement radieuse que j'étais même en bonnes conditions pour sympathiser avec des élèves auxquels je n'avais encore jamais parlés. Mais après le spectacle, je devrai me dépêcher pour être à l'heure à la commémoration, près du mémorial. Je sentais une douce brise rafraîchissante qui faisait lentement se soulever mes cheveux légers ; je fermai les yeux un court instant pour tirer toute son essence de ce moment paisible et agréable. La gorge sèche de la chaleur du soleil, j'ouvris mon sac et en sortit une fiole de jus de citron sans sucre, que je me mis à siroter doucement, tout en laissant mon esprit vagabonder : et si j'avais participé à la Grande Guerre, qu'aurai-je fait ? D'un ton quelque peu sarcastique, je me dis d'instinct que j'aurais tout essayé pour bien faire, à lancer des sorts originaux pour déstabiliser les Mangemorts – enfin, si je n'avais été de leur côté –, à essayer de me rappeler chaque page de mes livres de cours pour trouver la meilleure solution à une situation, mais que j'aurais fait partie des premiers sacrifiés. La spontanéité sur le terrain n'est pas vraiment mon fort, d'après les conclusions que j'ai pu tirer de mes exploits au Club de Duel : j'ai besoin de temps pour réfléchir, élaborer un plan et prendre une décision. Or, sur le vif, la meilleure qualité qu'on puisse avoir est l'automatisme de certaines réactions – se protéger, contre-attaquer. C'est pourquoi j'aurais sûrement été dans l'arrière-garde : essayer de trouver dans d'autres races des alliés – ou en tout cas pas des ennemis –, et dans d'autres pays des renforts. A mon grand regret, mes divagations s'arrêtèrent ici, car je fus interrompue par des applaudissements timides signifiant la fin des discours, auxquels je me joignis modérément, non contente que le Ministre et l'ancien Résistant laissent enfin la place à la troupe de comédiens. Le programme était très vague à ce sujet : les acteurs, trois lutins, allaient jouer une pièce. Dans mon for intérieur, j'avais lancé les paris sur sa nature : j'étais encore partagée entre une pièce historique retraçant la Grande Guerre, ou plus classique, un conte de Beedle le Barde. Ces derniers me plaisaient, et j'avais dû relire chaque passage au moins une dizaine de fois depuis mon enfance. Ils me faisaient aussi penser aux sublimes contes de Canterbury, un recueil moldu que mes parents m'ont déjà lu. Le seul doute qui subsistait en moi quant à la pièce de cet après-midi est mon ignorance vis-à-vis du style de la petite troupe : feraient-ils une parodie comique, une satire ou au contraire, une interprétation réaliste et didactique digne du jour de la Commémoration ? Je grinçai les dents à l'idée d'un théâtre comique : loin de m'être amusants, je les trouvais honteux et surtout indignes de légendes aussi somptueuses que celles de Beedle le Barde. Une clameur me tirant soudainement de ma réflexion, je relevai la tête juste à temps pour voir les trois lutins arriver sur scène. Laissant l'impatience prendre la place du doute, je me joignis aux applaudissements, le sourire jusqu'aux oreilles dans l'expectative du –probablement– fabuleux spectacle qui ne tarderait pas à se dérouler sous mes yeux.
Dernière édition par Rosemary Cassius le Dim 4 Mai - 21:28, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 4 Mai - 15:48
We are Stars now, in the Dope Show
Public - 2 Mai
Heath s'éveilla ce matin là sans avoir l'impression que la journée à venir était foncièrement différente de celle qui était tout juste terminée, ni de celle qui lui succéderait. Pourtant, la symbolique du 2 mai était la même pour tout le monde sorcier. Pour Heath, il n'en était rien. Quelle honneur y aurait-il à célébrer la fin de cette guerre qui aurait du solder la réhabilitation de tous les innocents, de toutes les victimes, alors que la justice c'était montrée si partiale ? Le retour à la paix aurait du symboliser le retour à la vie pour les nombreux sorciers qui ont souffert de la guerre, peut importe leur camps. Personne n'avait pris en compte la jeunesse des sorciers enrôlés par le Mage Noir, ni la pression de la famille qui les avaient corrompus. Qu'en était-il de ceux qui s'étaient rebellés, de ceux qui avaient fui pour ne pas commettre l'irréparable ? Et bien apparemment il n'en était rien. Ils avaient juste le droit de rester terrés dans l'oubli, reclus loin du monde pour l'erreur d'adolescent qu'ils avaient commis. Heath n'était pas fier de ça, et il n'avait aucune envie de célébrer une air où la justice prenait de telles libertés avec la vie des hommes qu'elle était censé protéger.
Pas sur que cette journée ait une quelconque symbolique aux yeux de la magnifique créature qui s'éveillait au creux de ses bras, les boucles brunes barrant son visage aux jours rougies par un sommeil profond. Alistair avait passé la nuit ici une fois encore. Heath se pencha alors qu'il papillonnait, quittant à peine le monde des songes, et lui vola un baiser. Depuis cette affreuse rupture et ce temps passé séparé l'un de l'autre, le professeur voulait prouver son attachement à son élève et la tendresse était le meilleur moyen. Il lui avait promis qu'ils passeraient la journée ensemble, bien que l'idée de participer aux festivités de tous et d'admirer un mémorial de héros alors que ses parents croupissaient en Roumanie, ne l'enchante guère. Et puis ils ne pourraient pas s'afficher ensemble, ni se promener comme n'importe quel couple, main dans la main. Ils devront se cacher, mais malgré tout, ils iraient.
Heath avait étudié le planning de la journée et la pièce de théâtre qui commençait à 14h30 lui semblait le lieu idéal pour profiter de la compagnie de l'autre sans attirer les soupçons. Le professeur avait ensuite proposer une promenade dans les stands où personne ne s'étonnerait de voir discuter un professeur et son élève, puis Heath se rendrait à la cérémonie au mémorial. Il voulait être présent pour écouter ce qu'il se tramait, plus que jamais, il surveillait Hilliard. Depuis la conférence et les propos de Mikael Von Rosen et Serena Pendragon, le professeur se montrait plus méfiant que jamais envers le délégué du ministère. Quoiqu'il en soit, cette journée commençait somme toute plutôt bien car Heath avait plaidé à Alistair qu'ils passent la matinée au lit et mangent en tête à tête avant de se rendre à Pré-au-Lard. Ce fut affamé et amoureux que, profitant que son élève ouvre difficilement un oeil, Heath tira le draps sur leurs deux corps nus et se laissa aller à célébrer cette journée comme il le souhaitait.
L'étreinte dura et dura jusqu'à ce que la fatigue ne paralyse ses reins et qu'ils décident finalement de prendre une douche pour se préparer. Comme prévu, la matinée était passée comme un souffle, sans même que les deux amants ne s'en rendent compte. Heath résista à ses pulsions en voyant son petit renard sous la douche et se concentra sur la tenue qu'il avait choisi : un ensemble complet gris, avec veston et chapeau haute forme, chemise bleu nuit et cravate turquoise. Il lisserait ses cheveux en arrière et porterait une rose noire à la boutonnière. Ce serait classe mais pas forcément réjouissant, exprimant le sentiment de Heath sur l'hypocrisie que représentait pour lui cette journée. Finalement, l'heure passa encore plus vite et ils durent partir bientôt pour ne pas rater le début de la pièce. Pour se rendre au village, Alistair et Heath iraient chacun de son côté et mine de rien, ils se retrouveraient l'un à côté de l'autre au théâtre pour la représentation. Sur le pas de la porte, alors que son brun allait le quitter, le regard lourd, Heath le serra entre ses bras de toutes ses forces et l'embrassa tendrement. Lui même utiliserait son balais et passerait par la fenêtre.
Le professeur tâcha de ne pas paraître peiné et méfiant comme il était de dominante dans son humeur ses derniers temps et atterrit à Pré-au-Lard derrière la cabane hurlante. En arrivant, il aperçut Simon Thornquill et ... Ernest Rosenwald ? Ils parlaient ensemble en partageant un scotch et Heath fronça immédiatement les sourcils. Cela n'avait strictement rien d'un rendez-vous amical, aussi, son instinct le poussa à les espionner derrière un buisson. Mais l'heure avançait et Alistair allait l'attendre. Tant pis pour aujourd'hui, Heath gardait l'information en tête mais il ne laisserait pas tomber son amant pour cela. Il arpenta le village d'un bon pas, croisant pas mal d'élèves, de nombreux stands et plusieurs personnes qu'il salua d'un coup de chapeau. Quand il arriva au théâtre, la troupe était déjà sur scène et Alistair attendait avec un regard un peu perdu en scrutant chacun des sorciers qui envisageaient la place vite à sa gauche. Heath fit mine d'être perdu un moment puis se glissa l'air de rien à côté de son amant en effleurant imperceptiblement son épaule.
"Désolé pour le retard, j'ai failli me perdre en chemin."
L'air énigmatique, il se demanda longuement que diable pouvaient bien faire Ernest et Thornquill ensemble. Vu la dernière altercation qu'il avait eu avec chacun d'eux, cela ne lui sembla vraiment pas de bonne augure. Dans sa poche, il attrapa un parchemin. Le fameux cadeau de Noël d'Eugenia. Elle ne se méfiait certainement pas de Thornquill comme lui, mais tout comportement suspect d'Ernest était à noté. Aussi Heath mouilla une mini-plume sur sa langue et marmonna une formule pour transformer sa salive en encre. Il inscrivit quelques mots à l'intention de la jeune femme qu'il n'avait pas croisé à la fête. Sans doute serait-elle intéressée de connaitre le rapprochement s'opérant entre son cousin et son cher Simon. Heath se mordit la lèvre. Les yeux fixés sur la pièce qui avait commencé, il laissa sa main s'égarer le long de sa chaise et se perdre un instant contre celle, chaude et rassurante de son amant. Il eut un petit sourire.
Heath arrive en différé mais avec Alistair pour regarder la pièce. En arrivant il a repéré Ernest et Simon en pleine conversation et en informe Eugenia via le parchemin magique qu'il a eu de sa part pour Noël. Il est à côté d'Alistair et lui tient discrètement la main alors que le spectacle commence.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 4 Mai - 20:14
Event #5
Commémoration du 2 mai
Le 2 mai… voilà une date bien particulière pour l’ensemble du monde magique. L’anniversaire de la victoire sur le Seigneur des Ténèbres avait de quoi enthousiasmer les sorciers de tous âges et redonner espoir après les derniers évènements qui s’étaient déroulés dans l’école. Personnellement, depuis tout petit, ces « anniversaires » m’avaient toujours donné l’impression d’être encore plus déphasé que de coutume, encore que j’eusse pris la – sans doute mauvaise – habitude de me reposer sur mon empathie pour ne pas avoir à subir les regards de travers des gens qui connaissaient mon ascendance même si, quoi que je fisse, on trouvait un moyen de me le reprocher. Et depuis mon entrée à Poudlard, c’était encore pire. Je ne sais pourquoi, malgré ma décision de lâcher prise il y avait quelques années, je n’avais pas pu me résoudre à la facilité pour ce jour. Éviter ces réjouissances aurait été comme prouver que j’étais du même côté que ma mère et mon oncle, certes presque tout le monde en était persuadé mais ce n’était pas une raison.
Cette année promettait néanmoins d’être différente, et le fait seul de m’être réveillé encore une fois dans les bras de l’homme dont j’étais amoureux me donnait le courage de me rendre à Pré-au-Lard. La porte des appartements d’Heath se referma derrière moi et je partis rapidement dans le couloir pour rejoindre les étages où ma présence ne serait pas suspecte. Arrivé à l’étage de la bibliothèque je ralentis le pas et soupirai doucement. Étrangement, loin d’Heath, j’avais perdu toute envie de sortir, bien que ce ne fût pas parce que je captais son enthousiasme car il n’en avait pas plus que moi à la perspective de cette journée. Pour lui non plus, cette journée n’avait rien de folklorique et même s’il n’y avait sans doute pas besoin de ça pour lui rappeler que ses parents étaient en Roumanie, ça ne devait pas aider et encore moins lui laisser imaginer que la situation allait bientôt changer. Je ne savais pas grand-chose de cette affaire en dehors de ce que les gens bavassaient, mais j’avais depuis longtemps compris qu’il faut se méfier des dires des gens lorsqu’il s’agit des mangemorts. C’est comme s’il n’y avait plus impartialité qui tenait, plus clémence, plus aucune tolérance et encore moins de compréhension. Évidemment pour des gens comme ma mère ou mon oncle, tout ce qu’ils méritaient, c’était Azkaban… encore que je trouve la pénitence bien trop douce, tellement que leurs détracteurs trouvaient satisfaction en déversant leur fiel sur la seule personne qui pouvait encore être atteinte : moi. Heath était dans la même situation que moi, bien que je doute que ses parents soient comme les Carrow il était pourtant dans la ligne de mire de ceux qui médisaient sur Wilkes et sur Rosier, ceux qui ne voulaient écouter Heath qui se démenait pour les réhabiliter. Oui, j’aurais vraiment voulu en savoir davantage.
Une fois sorti de Poudlard, je me pressai pour arriver rapidement à Pré-au-Lard et, surtout, à la scène ouverte où je devais retrouver Heath. Je ne tardai pas à me mêler à la foule, d’abord celle des élèves qui avaient pris le même chemin que moi et dont j’ignorai le mieux possible les remarques chuchotées à mon passage puis à celle de tous ceux venus fêter la commémoration. Je me mordis la lèvre en voyant le monde qui avait déjà pris place devant la scène, mais je réussis à repérer des places libres où je me faufilai rapidement, espérant que personne ne vienne s’asseoir à côté de moi.
Les lutins étaient déjà sur scène quand une main effleura mon épaule et qu’une immense présence prit place sur la chaise à côté de moi. Je réprimai un soupir et levai les yeux vers lui tandis qu’il s’excusait de son retard. Je secouai doucement la tête en souriant, murmurant un petit « c’est pas grave », et ne pus m’empêcher de remarquer qu’il semblait préoccupé. Ça n’aurait peut-être pas dû me surprendre vu le jour que l’on était, cependant je n’arrivais pas à me dire que c’était normal. Avant que je lui demande quoi que ce soit, je le vis sortir un parchemin et une plume de sa poche, je reportai donc mon attention sur la scène où les trois lutins jouaient une scène de laquelle j’avais déjà décroché mais j’essayai quand même de suivre… enfin jusqu’à ce que les doigts d’Heath caressent les miens et me fassent perdre le fil encore une fois. On pourrait croire qu’après la matinée que nous avions passée, son simple contact ne me ferait plus tant d’effet… mais j’avais encore désespérément envie de me blottir contre lui, et c’était bien entendu impossible.
Je souris à mon tour, j’étais content d’être ici, moi aussi, contre toute attente, et c’était bien la première fois que l’on me voyait sourire sincèrement à cette commémoration, même ma famille adoptive que j’aimais tant n’avait jamais réussi cet exploit. Innocemment, je caressai sa main, profitant du fait que personne ne le remarquerait, alors on pouvait bien se l’accorder.
« Quelque chose ne va pas ? Tu... as l’air préoccupé, murmurai-je. »
Lui parler familièrement n'était pas très judicieux, cela paraîtrait même extrêmement louche si quelqu’un entendait. Mais je préférais lui parler comme j'en avais l'habitude, je ne voulais pas qu'il pense que je m'inquiétais plus des gens autour de nous que de savoir ce qui n'allait pas. Je n'aimais pas voir que ça n’allait pas, et encore moins un jour comme aujourd’hui.
Heath tâchait de garder les yeux fixés sur la scène où la troupe composait avec une pièce qu'il ne connaissait pas et dont il n'écoutait absolument rien. La présence d'Alistair à ses côtés étaient comme un immense brasier, fascinant, envoûtant, impossible de l'approcher et pourtant tellement envie d'y mettre la main. Trop dangereux ... Heath détestait cette sensation. Il aurait du pouvoir entouré son amant de ses bras, il aurait du pouvoir profiter de la célébration et vivre au grand jour leur amour. Et là le Ministère redirait qu'il fallait célébrer la fin de la guerre, la paix ? Oh mais où était-elle la paix hein ? Lorsque son père crevait de maladie dans un trou et que personne ne voulait le laisser revenir pour se soigner. Où était-elle la paix ? Lorsque Alistair et lui ne pourrait jamais assumer leur relation sans attirer les soupçons des Aurores et de l'Inquisiteur ?
En fait, Heath était fou de rage. En plus, il lui démangeait sacrément de repartir voir ce que trafiquait Thornquill avec Rosenwald. Serrant les points dans ses mains, accentuant leur brève étreinte par la même, il se retenue de ne pas tourner la tête vers lui. Il avait envie de l'embrasser tendrement, mais impossible. Mais au milieu de tout ce monde, quelqu'un finirait par les voir. Et on les dénoncerait, il n'y avait quasiment aucun doute là dessus. La délation ... encore une habitude parfaitement digne de la paix ! Quoi qu'il en soit Heath se contenta de caresser doucement le dos de la main d'Alistair avec son pouce en répondant le plus bas possible.
"Ca va, rien d'important, mais j'aimerais qu'on puisse au moins discuter. Attends deux petites secondes et on va être tranquilles."
Heath sortit sa baguette de sa boche et la pointa vers chacune des personnes qui les entouraient, de près ou de loin, chacun des sorciers présents pour voir la pièce. Il pensa fortement en se concentrant Assurdiato en actionnant le poignet. Il recommença l'opération jusqu'à ce que tout le monde paraisse complètement absorber par la pièce et que plus personne ne pouvait les entendre en réalité. Ce n'était pas l'intimité la plus parfaite qu'il soit, mais au moins comme ça ils pouvaient discuter calmement.
Heath restait tourné sur la pièce, les yeux dans le vague. Mais plus de crainte que l'on voit bouger ses lèvres et qu'on comprenne ce qu'il dise, son sortilège semblait bien efficace. Sa poigne autour de la paume d'Alistair était à cet instant le seul contact qui le raccrochait à la réalité et lui évitait de partir dans ses sombres divagations. Tout ce qui le perturbait en ce moment lui revenait en tête. L'altercation avec Thornquill, qui avait commencé à le rendre terriblement suspicieux, l'entretien avec Selwyn, pour qu'il l'aide à retrouver une prophétie très importante à ses yeux, et les informations qu'il avait pu lui demander, la conférence qui avait été un franc succès, les jeunes filles Pendragon et Von Rosen qui étaient venues se plaindre à lui du traitement de l'Inquisiteur.
Tout ça était diablement compliqué. Quelque chose se passait parmi les élèves. Anarchy agissait-il seul ? Ou pour le compte d'autrui ? Aucune idée et aucun moyen de le savoir, l'ancien Serpentard refusait de répondre. Thornquill était-il vraiment une menace ? Si oui pour qui travaillait-il ? Le ministère ? La venue des Aurores qui ne faisaient pas vraiment avancer les choses et la présence de l'Inquisiteur, tout cela était pourtant très clair. Le Ministère venait fourrer son nez dans les affaires du château. La question a posé était pourquoi ... Que diable pouvait-il tous chercher ainsi. Evidemment, Heath avait franchement du mal à confier tout ce qui le tracassait à Alistair. Pas un problème de confiance, mais il n'aimait pas donner des pistes brouillonnes aux autres et encore moins provoquer leur inquiétude alors que la priorité de Heath à présent à part son père, s'était de forger une relation solide avec l'homme qu'il aimait.
"Je suis contrarié de ce qui se passe à Poudlard. Les agressions, les Aurores, l'Inquisiteur, tout cela m'inquiète. Je m'inquiète pour toi, et si jamais c'était toi le prochain, que la personne ou les personnes responsables de tout ça s'attaquaient finalement à toi. Je ne pourrais pas le supporter. Et puis ... et puis il y a cette histoire avec mon père ... Je suis pas sur que tu veuille l'entendre, finalement et je veux pas t'imposer mes histoires de famille, comme ça ..."
Le temps avait décidé d'être des plus clément en ce 2 mai, le soleil avait filtré radieux sous les rideaux du dortoir des poufsouffles tôt dans la matinée.
Pour la première fois depuis des jours Philly s'était levée envahie par un optimise que rien ne semblait pouvoir entamer, elle avait enfilée une robe d'un blanc éclatant avant de se diriger dans la grande salle pour prendre un petit déjeuner consistant en vue de la journée qui l'attendait. Les tables étaient remplies d'élèves qui avaient choisis de se parer de leurs plus belles couleurs afin de commémorer la victoire de la Grande Guerre. Avec joie la jeune fille se servit une bonne ration d’œufs brouillés et de bacon tout en discutant avec ses voisins, chaque année elle avait participer à l’événement comme tout un chacun mais cette année elle prenait pleine conscience de la signification de ce jour allant même à s’adonner quelques instants à la mélancolie en songeant que Harry Potter avait son âge quand il avait vaincu le seigneur des ténèbres. Elle retrouva néanmoins bien vite sa bonne humeur et quitta le château le ventre bien rempli prête à attaquer la journée.
Des tas de possibilités s'offraient à Philly qui hésitait sur le lieu où se rendre en premier, le cimetière était une étape obligatoire bien sûr aujourd'hui mais elle préférait s'y rendre en fin de journée quand le gros des visiteurs seraient partis, aller boire un verre à la Tête de Sanglier était tentant mais par expérience elle savait que trouver une table ne serait pas des plus aisés aussi se décida t-elle pour le théâtre, elle savait qu'une pièce aurait lieu dans la journée ainsi que diverses représentation et n'étant pas très au courant du programme elle se disait qu'aller y faire un tour pourrait l'éclairer, elle avait toujours aimé le théâtre et avait une prédilection pour le théâtre moldu, toute petite déjà ses grands parents avaient prit pour habitude de l'y emmener afin de la divertir tout en la cultivant, elle enviait l'apparente facilité avec laquelle les acteurs semblaient feindre tout un panel d'émotions différentes et s'extasiait volontiers devant leurs costumes et maquillages.
En traversant les couloirs du château pour se rendre à l’extérieur elle espéra de tout son cœur ne pas tomber sur James, depuis l'épisode près du lac noir où ils s'étaient embrassés elle faisait tout pour l'éviter. Il avait dit vouloir conserver leur amitié mais la pouffy ne se sentait pas le courage de l'affronter, elle était perdue et s'appliquait du mieux qu'elle pouvait à ne jamais être seule avec lui, il semblait d'ailleurs avoir comprit le message et un accord tacite semblait avoir été passé entre eux afin de ne plus mentionner leur baiser.
Ses pas l'avait guidée à la lisière de Pré-au-lard et le soleil chauffait délicieusement sa peau, les rues étaient déjà bondées tous semblaient décidés à donner de la gaieté à ce jour tout en rendant hommage aux disparus. Pré-au-lard était prêt à accueillir ses visiteurs et nombre de commerces étaient fermés laissant place à des stands colorés qui croulaient sous des tas d'objets magiques, l'excitation gagnait la jeune femme et elle se promit de venir y faire un tour un peu plus tard après être allée au théâtre. Reconnaissant une silhouette amicale, elle s'approcha à pas de loup dans le dos de son camarade et lui mit les mains devant ses yeux.
- Devine qui c'est?
Elle n'avait pu résister à l'appel de son côté enfant et affichait un sourire mutin sur ses lèvres.
- Comment tu vas Vincent?
Elle était contente d'être tombée sur l'éternel gaffeur qu'était le garçon, tout deux s'entendait bien et tentaient de s'épauler du mieux qu'ils pouvaient.
- Je vais au théâtre voir ce qu'il y à, tu veux venir?
Spoiler:
Philly en route pour le théâtre croise Vincent et lui propose de venir
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 11 Mai - 20:47
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Depuis la veille, une excitation s'était installé dans Poudlard. Vincent n'avait cependant pas partagé ce sentiment et à vrai dire voir tous ces gens sautiller, discuter sur ce qu'ils allaient acheter, faire, célébrer, pleurer le 2 mai était assez énervant. Il ne comprenait pas pourquoi tout cet entrain, pour le Poufsouffle ça ne devrait même pas être un jour de fête...Est ce que lui fêtait la mort de sa grand mère ? Est ce qu'il tenait un stand dans l'allée du cimetière ? Non, surement pas. Le 2 mai signait peut être le jour de la fin de la guerre mais pour beaucoup c'était aussi le début d'une vie sans les personnes qui étaient tombés au combat. Aux enfants qui étaient devenus orphelins ou qui avait vu leurs parents finir en prison.
Mais bon, déjà que Vincent n'était pas un sorcier doué si en plus il boudait le 2 Mai, les autres allaient encore plus le regarder de travers. Et puis là bas il croiserait sans doute des amis. Il n'avait pas eu le temps aussi de discuter avec Ernest depuis qu'il avait retrouvé son corps. Un beau soleil était aussi une bonne motivation.
Vincent n'avait pour autant pas fait d'effort vestimentaire et avait marché à petit pas jusqu'à Pré-Au-Lard avant de s'arrêter devant la foule qui marchait. Les stands était une mauvaise idée. Le Poufsouffle prit une autre ruelle et arriva dans un endroit où il y avait pas trop de monde, ce qui était parfait.
Soudain il fit nuit, ou plutôt quelqu'un vint lui cacher les yeux avec ses mains. Vincent reconnue la voix de Phimomena, une de ses amis qui était bien rare à oser lui faire des bisous.
- Philomena
Répondit il avec une petite joie tout de même de retrouver sa partenaire pas douée.
- Ca va, j'ai réussi à éviter le bain de foule
Elle lui proposa d'aller voir ce qui se passait au théâtre. Une activité qui plaisait assez à Vincent, car les gens seraient assis.
- Oui pourquoi pas !
Lui offrant un petit sourire, le duo se dirigea donc vers la fameuse scène théâtrale. Ca avait déjà commencé mais ce n'était pas très grave. Tout en cherchant des places il aperçut la tignasse d'un Serpentard et le bizarre professeur d'arithmancie. Il trouva enfin deux places et prit le poignet de Philomena avant de s'avancer entre les sièges pour finir à côté d'une demoiselle. Vincent reconnu la préfète des Serdaigles dont il avait oublié le nom mais ce n'était pas important.
- Dis, on a loupé beaucoup ?
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Mer 14 Mai - 22:32
Event #5
Commémoration du 2 mai
Il était si difficile de paraitre indifférent alors que je me trouvais à côté du seul homme qui avait réussi à me faire ressentir ce sentiment d’amour profond. J’avais certes dû apprendre à ne rien laisser voir de ce que je pouvais éprouver à cause de mon empathie, bien que je sois loin d’exceller en la matière, mais il y a des choses que l’on ne peut réfréner, comme mon envie de me pelotonner contre lui lorsque je sens son humeur si maussade. C’est sans conviction que je reposai mon regard sur les lutins qui continuaient à déambuler sur scène. J’entendis Heath me dire que ce n’était rien d’important puis d’attendre car il voulait que l’on puisse discuter. Je soupirai faiblement. Oui, c’était important, je savais bien que ça l’était il n’avait pas à essayer de me ménager, j’étais d’abord trop curieux pour accepter ce genre de chose, et puis, étant donné que je le ressentais, ça ne faisait que nous empêtrer dans les non-dits et je détestais ça. Quand je l’entendis murmurer une formule, je fronçai les sourcils et ne pus m’empêcher de le regarder. Si au moins cela nous permettait de discuter, c’était déjà ça, mais je craignais que cela se retourne contre nous. Nous risquions de finir par oublier qu’il était nécessaire, et s’il faiblissait et que l’on nous entendait, ça pouvait être dangereux. Malheureusement, je n’avais pas vraiment la force de lui dire de laisser tomber, que s’il voulait discuter nous pouvions nous éclipser et trouver un endroit calme… en réalité j’avais peur qu’il refuse et mette fin à la discussion, préférant la repousser à plus tard, et plus tard n’était pas une option acceptable pour moi.
Après quelques autres instants, Heath se confia enfin et je pris soin de détourner la tête. Je me mordis fermement l’intérieur de la joue, s’il n’avait pas parlé de son inquiétude à mon égard, je lui aurais tout de suite répondu mais ma gorge était serrée soudainement. Il s’inquiétait pour moi à cause des agressions, craignait que je pusse être une des prochaines victimes, comment pouvais-je le rassurer ? Comment pouvais-je lui assurer que je ne risquais rien, que personne ne s’en prendrait à moi sans lui dévoiler que j’en savais beaucoup plus que je ne le devrais et que je voulais bien l’avouer ? Depuis des semaines je me tenais à l’écart des discussions concernant toute cette affaire, oh j’étais capable de mentir, mais m’y risquer alors que je n’y étais pas forcé serait mettre en danger Serena, et ça c’était hors de question. Néanmoins, laisser Heath se faire du souci pour moi alors qu’il avait bien d’autres choses plus importantes en tête était mal, je ne devais pas lui laisser cette préoccupation. Je serrai doucement ses doigts, décidant donc qu’en premier lieu, je devais éloigner cette crainte de son esprit.
« Je ne pense pas risquer quoi que ce soit. Sans parler de mon ascendance, il faut avouer que ma réputation dans cette école est trop mauvaise pour que quelqu’un s’inquiète sincèrement de moi si quelque chose devait m’arriver. … Enfin, me repris-je rapidement en tournant légèrement les yeux vers lui, personne qui puisse le montrer. Tout ça pour dire que je suis loin d’être la cible idéale. »
Si je me faisais agresser, j’en connaissais trop qui sauteraient de joie en clamant à tout va que je l’avais bien mérité, que ce n’était qu’une maigre punition pour tout ce qu’avaient fait ma mère et mon oncle. Heath ne pouvait pas ne pas le savoir, il m’avait vu me battre à plusieurs reprises dans les couloirs de l’école. L’air de rien, je détournai encore une fois les yeux vers la scène et m’appuyai nonchalamment contre le dossier de ma chaise pour lui faire comprendre que je ne m’inquiétais pas pour moi… ce qui était difficile à prétendre quand lui parasitait toujours mes émotions.
« Par ailleurs, continuai-je, je te le répète, tu peux tout me dire. Je… je sais quand quelque chose te tracasse et j’aimerais que tu m’en parles, d’autant que tout ce qui te freine c’est que tu penses que cela pourrait m’ennuyer. Or, sache que ce n’est pas le cas. Tout ce qui te concerne m’intéresse… alors, tu peux tout me dire. »
Cette fois, je n’eus pas besoin de me forcer à rester focaliser sur la scène, j’étais embarrassé d’avoir dit ça à voix haute. Malgré tout ce que nous avions dû traverser jusque là, oui j’étais encore embarrassé de lui dire ce genre de choses.
Silver E. Nott
Serpentard
Messages : 280 Galions : 670 Âge : 18 ans Classe : L1 Sécurité Magique Avatar : Blake Lively
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Eren Bogart & Amalys Lancaster
Sujet: Re: • La scène ouverte Jeu 15 Mai - 12:15
✖Silver & Japhet ✖ EVENT 5✖ 2 Mai 2014
Je lui tendis mon présent et je ne pus contenir mon sourire en le voyant le prendre avec un air perdu. Apparemment il n'avait pas l'air de savoir trop quoi en faire. Je ne fis pas de commentaire et le laisser découvrir toute seule de quoi il s'agissait. Il avait l'air tendu, je savais que cela n'était pas à cause du fait qu'il ne savait pas ce que je lui avais offert, il y avait autre chose. Je ne savais pas vraiment quoi et je ne forcerais pas Japhet à me le dire. Il n'était pas le genre de garçon que l'on poussait à se confier et je n'étais pas le genre de fille avec une curiosité mal placé.
Il déchirait enfin le papier du cadeau, trouvant le scarabée en turquoise à l'intérieur. Il n'eut pas vraiment la réaction à laquelle je me serais attendus, en tout cas pas immédiatement. Il leva sa tête l'espace de quelques secondes vers moi avant de me tirer par le bras un peu plus loin. Il ne me faisait pas mal, mais il ne me laissait pas le choix je devais le suivre. Je ne dis rien, me contentent d'attendre de comprendre ce qui lui prenait. Nous croisâmes Rubens et ses amis. Je ne pus m’empêcher de lui lancer un rictus mauvais et provocateur. Une fois que nous fumes éloigné du stand, il relâcha mon bras. J'allais lui demander pourquoi nous étions partis lorsque ses bras m'entourèrent presque tout de suite. Je lui rendis son étreinte, retrouvant enfin le Japhet auquel j'étais habitué. Avec tout cela, j'avais presque pensé qu'il n'avait pas aimé mon cadeau. Il me serait si fort que j'avais presque du mal à respirer, son visage était enfouis dans mes cheveux, quant à moi ma tête reposait sur son épaule.
Puis il repartit sur des explications sur la pierre magique, et je me retins à grande peine de rire devant cette passion qui ressortait de lui à chaque fois qu'il entamait ce sujet. Il était habité par elle. Certains trouvait cette passion idiote, d'autre qualifiait Japhet de fou mais moi j'étais d'un tout autre avis. Peu de personnes trouvait facilement leur voie, ou quelque chose à quoi donner du temps et s'accrocher, mais il l'avait cette chose qui le rendait différent. Il était intelligent, très intelligent et je ne voyais pas ce que l'on pouvait lui reprocher là dedans. Le voir s'extasier, sourire, travailler, donner du temps à cela, c'était beau à voir. Du moins de mon point de vu.
Il s'agenouilla et se concentra quelque seconde la pierre lévitait entre nous deux. Elle était magique ! Je ne savais pas quels pouvoirs exactement elle comportait mais je savais que mon ami allait le découvrir, ça ne faisait pas de doute. Il nomma sa pierre Osiris ce qui me fit sourire, nos pierres étaient désormais liées et cousines ! Il souriait et ne portait pas cette journée comme un fardeau, c'était le principal.
Nous partîmes vers le théâtre à ciel ouvert . Nous primes place au fond, je n'avais pas envie d'être ennuyé par ces fanatiques de la guerre. Japhet disparus, le temps d'aller nous prendre des consommation. Et se fut là que la chose me frappa, je n'étais définitivement pas à place dans cet endroit, je regrettais d'avoir voulus y aller. Autour de moi les gens fourmillaient, discutait, riait. La plupart était des gens qui me portait en horreur et je le leur rendais bien. Après tout quel bilan avait eu cette guerre ? A part un nombre astronomique de mort ! Mon père et mon oncle s'était retrouvé plongé dans ce conflit, tiraillé entre le devoir familial, leurs peurs et leurs conscience. Tout le monde mettaient les descendants des mangemorts dans le même sacs, tous partis pour retracer les erreurs de leurs parents. Mon père n'avait pas combattus ce jour là, il l'avait refusé, il ne voulait pas participé à cette boucherie, mais il soutenait Voldemort. Ma mère, avait toujours soutenus les idées de Dumbledore et s'était battus pour Harry Potter ce jour là.
Mon regard s'assombrit un peu, certainement aucune personne ici n'aurait jamais pensé à cela. Que je puisse avoir une branche familiale qui avait combattus auprès de leurs chères familles soient disant héroïque ! J'avais autant perdus qu'eux ce jour, mon grand-père était mort, ma grand mère avait finis à Azkaban, ma cousine avait terminé et y était toujours d'ailleurs, hospitalisé à St Mangouste à cause de séquelles irréversibles, dans un coma profond.
Mais tout ces gens autour de moi, se donnait le monopole de la douleur. Il pensait avoir été le seul camps à souffrir. Je donnerais tout pour que l'on reparte dans le passé et pour leur faire vire ce que certains endurait. Japhet revient et je cessais de penser à ça. Il me tendit un bierraubeure et je l'en remerciais, faussement chaleureuse. Je me reconstituais un sourire de façade, je l'avais tiré ici, j'allais assumer et ne pas lui gâcher sa journée. Je sirotais tranquillement ma boisson avant de me tourner vers lui.
« Je ferais bien une brochette de tout ces idiots bien trop heureux pour que ce soit crédible. Ils me filent la nausée ! Pas toi ? »
Je scannais la pièce du regard, lorsque ce dernier tomba sur mon professeur d'Aritmancie, assis avec un élève de ma maison.
« Regarde Ja', même le professeur Rosier est venu, je n'aurais jamais crus le voir ici. Au fait tu sais de quoi cette pièce parle ? »
code by shiya.
Spoiler:
Japhet et Silver viennent d'arriver pour voir la pièce de théâtre. Ils s'installent et discutent.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Ven 16 Mai - 19:15
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Je me doutais qu'en allant voir Anarchy, ce dernier ne m’accueillerait pas avec un calin. A vrai dire je ne savais même pas pourquoi je m'étais déplacé jusqu'à lui. C'était évident que monsieur devait se penser supérieur pour ne pas revenir assister au cours. Il me menaça carrément au passage, mais cela ne m'effraya pas d'un poil. J'avais mon Doudou pour me protéger, d'ailleurs celui qui s'appelait Simon le fixait bizarrement et je m'étais mis à le regarder de la même façon. C'était malpoli de fixer ainsi les gens. Rose nous avait rejoint et s'interposa dans la discussion.
L'autre Serpentard s'était levé, vraiment bourré et me poussa de son chemin. Face à ce rejet je gonflais mes joues alors qu'il allait se mettre dans un buisson. Est ce qu'il avait vu le chaton ? Ses camarades allèrent l'aider et moi je devais suivre l'Auror jusqu'au professeur. Elle lui dit de rester ici pendant qu'elle allait me ramener vers la foule. Chouette ! Tout de même j'étais inquiet pour le garçon qui aimait les buissons et tout en suivant Rose, je regardais derrière moi de temps en temps.
- Ca va bien aller pour...Ernest ? Il va pas mourir ?
Demandais je à la jolie blonde. J'aurai du lui donner un bonbon, les sucreries ça requinquait en une seconde.
J'entendais de la musique, des applaudissements. Au loin j'apercevais une scène et des gens dessus entouré de personnes assisses.
- Oh regardez il y a un spectacle ! On y va ?
Demanda t-il d'un regard suppliant. Il ne voulait pas y aller tout seul. Doudou n'était pas très bavard aujourd'hui.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 18 Mai - 15:20
Rosemary & d'autres
Event #5 Commémoration du 2 mai: la scène ouverte
- Dis, on a loupé beaucoup ? Ces mots, prononcés avec une gentillesse non feinte et presque un désir de lancer une conversation, firent éclater en un instant la petite bulle qui m'avait entourée, me reliant à la scène avec mes yeux et mes oreilles. Je me tournai subitement vers mon interlocuteur, un peu perturbée : ils étaient deux, alors que je ne les avais absolument pas entendus venir. J'étais concentrée sur la scène, qui pourtant ne présentait, pour le moment, rien d'extraordinaire. Surtout qu'un murmure constant semblait émaner de la foule qui commençait à s'amasser autour de moi à mesure que les sorciers étaient attirés par les clameurs de la troupe. Certains, irrespectueux, profitaient de l'ambiance insouciante pour se plonger dans de profondes discussions, mais je ne m'attardai pas sur leur cas. Revenant au jeune étudiant qui m'avait abordée avec son amie, j'oubliai un instant le contexte que les lutins essayaient de mettre en place et rougis légèrement sous leurs regards expectatifs. « Non, pas vraiment ! Ça vient juste de commencer », réussis-je à prononcer avant d'esquisser un petit sourire. J'évaluai du regard les étudiants qui se trouvaient en face de moi. D'après mes souvenirs, ils étaient tous les deux à Poufsouffle, mais je ne les ai que croisés depuis mon entrée à Poudlard. Je ne connaissais ni leurs noms, ni leur âge et ils étaient probablement dans la même situation que moi. Je voulus reporter mon regard sur la scène, mais finalement décidai, après quelques secondes d'hésitation, de continuer sur ma lancée. « Je vous ai déjà vus tous les deux dans les couloirs de Poudlard. Je suis en sixième année à Serdaigle, et je m'appelle Rosemary, mais vous pouvez m'appeler Rosy si vous voulez. » leur lançai-je sur un ton enjoué, rougissant légèrement : je n'avais pas vraiment l'habitude d'engager des conversations avec des inconnus, et bien que ce soit en général pour moi plutôt agréable, j'avais constamment peur d'être rejetée. Mais ça n'arrivait pas souvent : mis à part quelques cas, les humains ne sont pas des sangliers dénués de bon sens et de sentiments. Un petit rire gêné sortit de ma bouche avant que je puisse m'en rendre compte, mais je haussai les épaules en souriant de plus belle. Vue de l'extérieur, je devais avoir l'air un peu limitée, mais toute gêne se déversa hors de moi alors que je reportai mon regard sur la scène, où les acteurs commençaient enfin à s'animer. Mes pieds se balançaient tout à tour, un geste de nervosité, probablement. Peu importe. Je devais juste être moi.
Messages : 462 Galions : 880 Âge : 25 ans Classe : Ancienne Gryffondor Avatar : Anna Paquin
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : James E. Aylen & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Re: • La scène ouverte Lun 19 Mai - 21:09
Event#5 : Commémoration du 2 mai
Commémoration du 2 mai
Rose I. Carthew
Si Rose emmenait Kyan un peu plus loin, c’était surtout pour lui épargner le fait que les trois jeunes gens auraient sans doute des propos violents ou des hallucinations après avoir bu tout cet alcool. L’auror connaissait bien ce genre de personne pour en avoir côtoyé pendant des années. Ce n’était pas le meilleur exemple pour le petit garçon qu’était le Serdaigle.
Alors qu’elle se dirigeait vers la Scène ouverte, Kyan lui demanda si Ernest allait s’en sortir. La jeune femme l’espérait. Elle ne savait pas ce qu’il lui prenait d’aller dans ce buisson. Il avait sans doute eu une hallucination… C’était sans doute cela.
« Non il ne va pas mourir, ne t’inquiète pas. Demain, il sera debout avec un bon mal de crâne, mais il sera toujours vivant, je te le promets. »
Alors qu’ils s’approchaient de la foule, on pouvait entendre des applaudissements. Le spectacle avait sans doute déjà commencé, mais ce n’était pas grave. Elle avait éloigné Kyan des Serpentard et c’était pour le mieux. Elle regrettait par contre d’avoir laissé Martin Duchêne tout seul avec eux…. Le professeur avait sans doute toute sa force encore, mais physiquement, il semblait beaucoup plus fragile qu’elle ne le pensait… Elle se promit de retourner le voir un peu plus tard, pour voir s’il était toujours bien sur ses pieds. Kyan attira de nouveau son attention et lui dit qu’il y avait un spectacle et lui demanda s’ils y allaient. Rose attrapa la main du jeune garçon et lui répondit :
« Bien sûr que l’on y va, c’est pour cela que je t’ai emmené ici. »
Elle lui souriait à pleines dents. Elle venait de s’imaginer les propos que les gens pourraient avoir en voyant une adulte et un jeune garçon. Ils seraient sans doute porter à penser qu’elle était la maman de Kyan. C’était l’image qu’elle devait renvoyer en marchant ainsi au milieu de la folle. Elle choisit des places assez près de la scène pour que le Serdaigle ne soit pas gêner par les personnes plus grandes que lui. Elle tourna la tête vers lui et lui demanda :
« Tu crois que Doudou va apprécié le spectacle ? »
Rose assiste au spectacle en compagnie de Kyan tout en effectuant sa mission.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Mar 20 Mai - 19:40
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Je ne connaissais pas personnellement le Serpentard mais j'étais quand même inquiet à son sujet. Peut être qu'un jour nous serions amis alors pour ça il ne devait pas mourir. Rose me réconforta en disant qu'il aurait juste mal à la tête demain en se réveillant. C'est vrai qu'il avait l'air très malade le pauvre. Et puis l'auror me le promettait alors c'est qu'il allait survivre à tout ça.
Des applaudissements avaient attirés mon attention et j'étais curieux de savoir ce qui se jouait là bas. J'adorais les pièces de théâtres, les films, tout ce qui sortait de l'imagination de gens. Je suppliais Rose d'y aller et elle me confirma que c'était la raison pour laquelle elle m'avait amené ici. Un immense sourire éclaira mon visage enfantin et cinq minutes plus tard nous étions assis non loin de la scène. Une place idéale car je n'étais pas vraiment très grand et être derrière un géant n'était pas vraiment très pratique. Rose avait vraiment bien choisie. Elle me demanda si Doudou apprécierait le spectacle. Je tournai alors la peluche vers moi et la fixa dans les yeux un instant avant de me tourner vers mon interlocutrice.
- Il va adorer et il te remercie de nous avoir emmené ! Il veut te faire un bisou !
Lançais je gaiement sans doute un peu trop fort en tendant Doudou vers le lisage de Rose. Nos voisins firent des "chuuuts", concentrés de ce que disait le spectacle.
Spoiler:
Kyan assiste au spectacle avec Rose mais fais trop de bruit ce qui dérange ses voisins de chaises
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Mer 21 Mai - 6:32
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Philomena sourit à la réflexion de Vincent, comme toujours il avait recherché la tranquillité et voulait éviter de se retrouver dans la cohue autant dire qu'il était bien mal tombé. Elle fut néanmoins surprise qu'il accepte de se joindre à elle alors qu'elle était déjà en train de préparer user de tous ses stratagèmes voire même de la force pour le forcer à l'accompagner et à profiter de cette journée sans cours. Oh bien sûr elle savait qu'il n'était pas de bon goût de se réjouir de se week-end de trois jours et qu'elle aurait dû se montrer solennelle en hommage à tous les morts de la Grande Guerre mais si sa gratitude était sans borne elle désirait tout de même faire que cette journée dans quelques années soit toujours ancrée dans sa mémoire comme ayant été placée sous le signe de la joie et de la bonne humeur.
Joyeusement suspendue au bras de Vincent elle ne cessait de lui montrer diverses choses ayant attirée son regard, une tenue un peu originale, un article sur un stand ou encore un papillon en plein vol, rien ne pouvait empêcher le flot de paroles qui sortait de sa bouche de se déverser. Arrivée au théâtre elle se tut finalement pour ne pas gêner les spectateurs déjà présents, bien que peu nombreux tous semblaient dans l'expectative et les rares paroles échangées se faisaient à voix basse. Toujours curieuse Philomena fixa quelques instant le professeur Wilkes-Rosier qu'elle avait reconnu, il semblait très solennel et s'entretenait avec un serpentard inconnu de la jeune fille.
Vincent la conduisit auprès d'une élève assise seule et lui demanda s'ils étaient très en retard. Alors que la jeune fille tournait son visage vers eux Phily la reconnut enfin comme étant une élève de serdaigle, son prénom était Rosemary et elle était également présente à la conférence d'arithmancie, comme sa camarade poufsouffle elle y était venue en quête de réponses et son air tempéré et réfléchi avait beaucoup plut à la catastrophe ambulante qu'était Philomena. Le sourire qu'elle leur adressa en les rassurant était des plus amical et le fait qu'elle les autorise à utiliser son surnom firent que Phily décida d'emblée qu'elle aimait beaucoup cette fille qu'elle ne connaissait pourtant pas, son côté poufsouffle avait parlé!
- Ah si tu nous a croisé tu n'as pas pu nous loupé oui, on est un peu les deux catastrophes de l'école, enfin sans te vexer Vincent!
Elle avait lancé sa réflexion sur un ton joyeux, elle était la première à reconnaître sa maladresse et quand personne n'était là pour se moquer elle était même capable d'en rire.
- Moi c'est Philomena mais tu peux m'appeler Philly ou Philo c'est comme tu l'sens! Moi aussi je t'ai déjà vue, c'était à la conférence d'arithmancie. Je trouvais que tu avais soulevé des points importants, j'avais un peu les mêmes attentes que toi en y allant...
La poufsouffle lui offrit un sourire sincère, elle était toujours ravie de faire de nouvelles connaissances et espérait que la journée continuerait à se dérouler sans embuches.
Spoiler:
Philly suit Vincent auprès de Rosemary et échange quelques mots avec elle
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Jeu 22 Mai - 17:37
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Vincent avait accepté l'invitation de Philomena, mais il regrettait que celle ci soit aussi enjoué et bavarde. Pendant tout le trajet elle n'avait cessé de lui montrer ceci et cela. Vincent pour ne pas la vexer avait fais semblant de s'y intéresser, donnant un minimum de réponse lorsqu'elle lui avait demandé son avis. Un long chemin de péripétie pour enfin arriver à la scène. Vincent les avaient alors emmené jusqu'à deux sièges et demandé à une élève de Poudlard si ils avaient loupés beaucoup. Cela aurait été dommage d'arriver à cinq minutes de la fin. Elle lui répondit avec un petit sourire que la pièce venait juste de commencer. Le Poufsouffle eut un soulagement et put donc se mettre à son aise sur son siège. La préfète se présenta alors comme étant Rosemary, une sixième année Serdaigle, et qu'elle les avaient déjà croisés. Philomena ne put s'empêcher alors de glorifier les catastrophes ambulantes qu'ils étaient tous les deux. Vincent leva les yeux au ciel en étant pas sur qu'il fallait être fier de changer un veau en cochon.
- Moi c'est Vincent tu peux m'appeler le boulet ou le zoophile, même si je préfère quand c'est Vinc'...Fais comme tu veux
Se présenta le Poufsouffle à son tour non sans montrer un certain sarcasme face aux filles qui était obligé de donner leur petits surnoms comme si dans la minute qui allait suivre elles allaient être les meilleurs amies du monde.
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Dim 25 Mai - 22:05
Rosemary & Philomena & Vincent
Event #5 Commémoration du 2 mai - La scène ouverte
Philomena fut la première à me répondre et à se présenter à son tour, et je sus d'emblée qu'elle devait être de bonne compagnie. Je l'écoutai en souriant tandis qu'elle m'expliquait, sourire aux lèvres, que mes deux interlocuteurs étaient de vraies catastrophes ambulantes. Je ne me souvenais pas vraiment d'eux, simplement de leurs visages, mais je fus étonnée de sa remarque. J'aurais aimé savoir quels genres de catastrophes ils commettaient : maladresses physiques ? Dans leurs relations avec les autres ? Philomena me semblait pourtant avenante et fondamentalement gentille. Peut-être n'étaient-ils pas bons en cours ? Il me semblait que le garçon était au pôle universitaire, quant à Philomena, qu'elle allait passer ses ASPIC en cette fin d'année. J'exclus donc cette possibilité et oubliai toute mes hypothèses, me concentrant sur mon interlocutrice qui avait repris la parole. Quand elle me complimenta sur ma participation à la conférence du professeur Wilkes-Rosier, je lui en fus reconnaissante. Je voulus lui répondre, mais avant que j'ai pu trouver les mots pour lui exprimer de façon exacte mon ressenti, le garçon prit la parole à son tour. Le ton ironique de Vincent n'aurait pas pu être plus évident, et gela mon sourire suite au froid qu'il avait jeté sur moi. « Excuse-moi d'essayer de sympathiser! », voulus-je d'abord dire. Après mûre réflexion, je me rappelai qu'il ne serait peut-être pas diplomate de réagir ainsi, et me contentai de tourner un regard interloqué vers lui. « Euh... Eh bien, je pense que je vais t'appeler seulement Vincent. Ça sera peut-être mieux. » Garder de la distance tant que lui n'aurait pas montré un peu de sympathie. Qu'est-ce qui avait bien pu être la source de ce sarcasme ? Nos surnoms ? Je soupirai intérieurement. Mon prénom est trop long à mon goût ; je demande même aux adultes qui préfèrent ne pas m'appeler Mademoiselle Cassius d'utiliser mon surnom. Si ça l'offusque, tant pis pour lui. Je plissai les sourcils dans une expression sceptique, mais décidai d'oublier ce petit incident diplomatique et me repris bien vite. « Enfin bon, quoi qu'il en soit, je suis enchantée de vous connaître », rajoutai-je. « Et merci à toi, Philomena ! Je suis ravie que tu aies apprécié mon commentaire ; j'avais vraiment besoin de poser ces questions à quelqu'un de compétent. ». Je souris à la jeune femme, non sans un regard discret vers le professeur concerné, discutant posément à une dizaine de mètres de là.
(c)lokia
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Mar 27 Mai - 4:49
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Philomena leva les yeux au ciel à la remarque de Vincent, il aurait pu au moins faire semblant d'être content d'être là, elle avait voulu lui faire plaisir et passer du bon temps avec lui mais son caractère de cochon semblait avoir décidé de prendre le dessus et elle ne voulait pas que la serdaigle le prenne pour un rustre, ce garçon était un amour d'ordinaire, il était juste mal luné aujourd'hui.
- Vincent soit poli avec la demoiselle et fais lui ton plus beau sourire avant qu'elle s'enfuit en courant devant ta mauvaise humeur
Son attention se reporta sur Rosy qui semblait heureuse d'avoir trouvé une personne partageant ses interrogations.
- Oui cette conférence était utile mais à présent j'attends les actions du ministère car pour le moment pas grand chose n'a changé dans l'école... je m'en plains pas mais je n'oublie pas que deux élèves de nos maisons respectives ont été agressés et si pour le moment tout va bien, qu'est-ce qui nous dit qu'on s'en prendra pas à d'autres?
La pouffy se mordit la lèvre, elle s'était promit de passer cette journée dans la joie et la bonne humeur et voilà qu'à présent elle se laissait aller à un certain pessimisme et à plomber l'ambiance. C'était justement la journée idéale pour laisser de coté ce sujet qui était sur toutes les lèvres depuis des jours et profiter des festivités.
- Tu sais déjà ce que tu feras après la pièce? Tu as jeté un coup d’œil aux stands ? J'ai entendu dire qu'ils avaient des supers pâtisseries cette année et des robes à la mode moldue!
Sa question s'adressait à la serdaigle mais lui rappela que Vincent n’apprécierait sans doute pas ce genre de conversation et elle ne pouvait l'en blâmer, il devait être en train de songer à rejoindre ses camarades masculin et même si aurait voulu passer plus de temps avec lui elle ne voulait pas qu'il se sente obligé de rester elle appréciait la compagnie de Rosemary et pourrait toujours partir en quête d'Emily ou Penny un peu plus tard.
- Désolée Vincent je sais que c'est pas le genre de truc qui t’intéresse, tu peux y aller si tu veux et je te rejoindrais plus tard, enfin j'te chasse pas hein! J'ai envie que tu restes mais disons que je comprendrais que ça te soûle
Spoiler:
Philly entre dans des discussions de filles et offre un échappatoire à Vicent
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Mar 27 Mai - 16:54
Event#5 - Commémoration du 2 mai
La scène ouverte
Vincent l'admettait, il n'avait pas vraiment été très sympa sur ce coup là. C'est vrai elles faisaient ce qu'elles voulaient au sujet de leur surnom. La pauvre Rosemary devait le prendre pour un con.
- Désolé Rosy
Souffla t-il en utilisant le pseudonyme donné quelques secondes plus tôt. En plus elle n'avait pas l'air méchante. Les deux filles se mirent à parler d'une conférence à laquelle toutes deux s'étaient rendus. Le Poufsouffle en avait entendu parler, donné par le professeur d'arithmancie. Etant donné que Vincent n'avait pas ce cours et en plus ne s'intéressait pas à l'actualité il ne s'y était pas rendue.
Si jusque là Vincent ne s'était pas senti exclu de la conversation, ce fut autre chose lorsqu'elles se mirent à parler de robe et de mode. Autant lui donner une corde tout de suite...Philomena sembla se rappeler de sa présence et l'autorisa à les laisser.
- Ouais je vais vous laisser discuter entre filles, on se voit plus tard
Répondit il en se levant, saluant Rosemary au passage. Il s'apprêtait alors à partir lorsque des cris se firent entendre et une fumée s'élever dans le ciel pourtant si beau en bleu. Vincent doutait que ce fut le soleil qui ait fait griller un vêtement. Alerter par les cris les gens s'étaient levés pour voir ce qui se passait.
- Rester ici je vais voir ce qui se passe
Il se surprit lui même d'avoir balancé ça mais haussa les épaules avant de se frayer un passage parmi la foule, maudissant les gens d'être vraiment trop à cheval sur le 2 Mai.
Spoiler:
Vincent s'excuse auprès de Rosemary et s'apprête à les laisser entres filles lorsque des cris et de la fumée alertent le public. Vincent suit alors la foule vers les stands
Japhet devait avoué qu'il était très mal à l'aise et après un long silence, ce fut Silver qui mit le doigt sur ce qui le gênait avec une précision chirurgicale. Oui une belle brochette d'imbéciles, aucun doute à ce propos. Si Japhet Adams n'avait rien su de cette guerre, ni de son existence ni même de ses opposants, Japhet Rowle était incorrigible sur le sujet. Son père avait été emprisonné peu de temps après pour crime de guerre, son oncle par alliance était mort pendant la chasse aux mages noirs, sa tante Astrid avait perdu la raison, et Prunella avait du se retirer pour vivre parmi les moldus. Rien de très réjouissant, et rien qui ne justifie une envie de se sentir particulièrement heureux un jour pareil. Silver aussi avait souffert de la guerre, Japhet connaissait les nombreuses victimes de sa famille pour en avoir parfois discuté avec elle.
"Oui, c'était peut être une mauvaise idée, mais je n'ai pas envie de me cacher parce que je ne suis pas né dans le bon camp. Ce n'est qu'une façon de plus, de nous mettre à l'écart, de nous parquer comme des animaux, de nous trier en fonction de notre loyauté à leur triste cause. Hors de question que je me soumette à ça, pour ... mon père ! Et tous les autres ! Alors Santé, célébrons ce jour funeste, en l'hommage à tout nos proches disparus qui nous manquent tellement !"
Japhet fit doucement claquer son verre contre celui de Silver et se cala contre elle tendrement, presque comme un chat qui se love sur un coussin particulièrement confortable, et se mit à regarder la pièce. Les Poufsouffles et les Serdaigles présents papillonnaient et le prince des cailloux avait vu dans l'ombre, le professeur Rosier quitter sa place. Fronçant les sourcils, il se mordit la lèvre mais ne dit rien à Silver, pas besoin qu'elle remarque qu'il surveillait le professeur et se demandait bien pourquoi il quittait la scène juste après le début de la pièce. Il fronça encore les sourcils et cligna de l'oeil droit en tâchant de se reconcentrer sur la scène et ce qu'il se passait.
"Ah ouais, j'ai vu ... Pas la moindre idée, je dois dire. Et je m'en fiche, l'important, c'est d'être ensemble non ?"
Posant sa tête contre Silver, Japhet fit mine d'oublier le départ précipité de Rosier et son envie de le suivre pour chercher ce qu'il pouvait bien être parti faire. Depuis la conférence où son cher Audric n'avait pas daigné se déplacer, Japhet gardait cet homme à l'oeil. Il était contre le ministère, c'était indéniable. Mais était-il pour autant avec eux ? Japhet ne l'aurait pas parié. Compliqué tout cela. Sa réflexion s'étendait si vivement dans son esprit qu'il ne regardait absolument pas le théâtre sous ses yeux, appréciant seulement les papouilles de son amie. Mais le silence fut brutalement rompue par une vague de foule qui se mit à hurler et des bruits terribles de craquement.
Japhet sursauta et se redressa instantanément. Il échangea un regard entendu avec Silver et parcourut la scène du regard. Pour sur ça ne venait pas des comédiens, c'était bien de la rue que ce bruit était apparu. Peu désireux d'abandonner son amie au milieu de l'agitation, il devait néanmoins voir ce qui se passait. Il déposa une bise sur la joue de Silver et sortit sa baguette de tilleul argenté qu'il pointa devant lui. Japhet se déplaça près du sol, sans un bruit, dans la discrétion qui le caractérisait si bien. Il finit par arriver en arrière de la rue où flambaient des dizaines de stands, brûlant d'un immense brasier allumé par un serpent de flammes. Un sortilège. Il ne fallut pas longtemps à Japhet pour se mettre en quête des responsables, en cela, il observa dans la foule ceux qui courraient à sens inverse. Au loin, il reconnut sans peine Anarchy Selwyn, apparemment très fier de lui.
Mais ce qui lui plu moins était la présence à son côté d'un garçon qu'il eut du mal à reconnaître sans son habituelle épaisseurs de cheveux bouclés mais dont l'identité ne laissait aucun doute. Simon Thornquill. Vu son air embarrassé, par sur qu'il avait cherché tout cela. Japhet se sentit alors bousculé par un Poufsouffle qui était dans le théâtre auparavant et qui fendait la foule. Un autre garçon courrait pour rejoindre le petit groupe et Japhet n'eut aucun mal à identifier Ernest Rosenwald. Ayant tout enregistré dans son indéfectible mémoire, il fit volte face alors même que les trois malfaiteurs tâchaient de fuir de leur côté. Audric ne serait pas mécontent d'apprendre tout cela ...
"Silver, y a le feu dehors, il faut qu'on s'en aille, je ne veux pas que tu sois blessée. On va passer par derrière le théâtre pour ne croiser personne. Allez, suis-moi, je ne veux pas qu'il t'arrive du mal !"
Japhet était revenu dans le théâtre auprès de sa douce Silver et l'entraînait à nouveau par le bras. Pas de doute que le responsable avait la rancune tenace lui aussi, mais la méthode était loin de celle d'Audric et Japhet n'aimait pas le chemin que prenait cette dissidence.
Silver et Japhet sont à la pièce quand un bruit terrible vient les troubler. Japhet sort pour voir ce qu'il se passe et capte les retrouvailles d'Anarchy, Simon et Ernest. Il finit par retourner à la scène pour emmener Silver à l'écart et lap protéger de l'incendie.
Rose I. Carthew
Newbie
Messages : 462 Galions : 880 Âge : 25 ans Classe : Ancienne Gryffondor Avatar : Anna Paquin
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : James E. Aylen & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Re: • La scène ouverte Ven 13 Juin - 14:22
Event#5 : Commémoration du 2 mai
Commémoration du 2 mai
Rose I. Carthew
Rose avait discrètement suivit la pièce qui se jouait devant elle. Elle y avait emmener Kyan dans l’espoir que quelqu’un prenne la relève et qu’elle puisse fait son tour de garde. Comme d’habitude, la moitié des Aurors qui auraient du être là avec elle ne s’étaient pas présenté. L’auror commençait sérieusement à penser qu’elle était la cause de ces absences. La plupart n’avait jamais accepté d’avoir une jeune Auror pour les commander. D’autres le lui avaient dit directement devant elle, mais ils avaient fait des efforts pour faire leur travail. La protection de Poudlard et ses environs étaient beaucoup plus importante que le fait qu’une jeune Auror soit déjà à un poste aussi haut gradé. Pourtant, Rose n’avait rien fait, elle avait juste discuté avec Robert Hilliard et c’était tout. Parfois, elle se demandait si les Aurors qui désertaient n’étaient pas des taupes au sein du Ministère… C’était quelque chose qui s’était déjà vu. Secouant la tête, Rose prêta attention à Kyan qui venait de répondre que Doudou était content d’être là et qu’il voulait remercier l’Auror. Rose se pencha un peu plus vers la peluche, ignorant les voisins de chaise qui leur intimaient de se taire. Pendant quelques instants, la vie semblait être beaucoup plus joyeuse que ce que la jeune femme aurait pensé. Mais malheureusement, toute bonne chose avait une fin…
Des bruits de cris se firent entendre. Rose se leva brusquement, sortant sa baguette magique de sa poche. Ce n’était pas possible, pas ici et pas maintenant. Un écran de fumée noire se fit voir quelques instants après les cris. Rose ne put s’empêcher de lâcher un juron avant de se retourner vers Kyan qui semblait être très apeuré. L’Auror regarda autour d’elle et trouva Philomena, une jeune Poufsouffle qu’elle connaissait par ses expériences désastreuses avec sa baguette magique. La jeune femme ne semblait pas bouger lorsque son compagnon partit. Rose attrapa la main de Kyan et se dirigea vers la Poufsouffle.
« Philomena ! Je suis contente de te trouver ici ! J’espère que tu vas pouvoir me rendre ce service. Tu peux garder un œil sur Kyan. Mettez-vous à l’abri et n’affrontez personne. Vous n’êtes pas assez fort tous les deux pour lancer des sorts à qui que ce soit. Je dois aller voir ce qui se passe là-bas. »
Elle montra du doigt la fumée noire qui se trouvait un peu plus loin. Rose se pencha vers Kyan et lui dit :
« Reste avec Philomena, elle te protégera et elle te mettra en sécurité. Je viendrais te voir quand tout sera fini. »
Elle posa un baiser sur le front du jeune garçon puis partit en courage vers le Trois Balais…
Rose demande à Philomena d'emmener Kyan plus loin et de le protéger et se dirige vers le Trois Balais...
Invité
Invité
Sujet: Re: • La scène ouverte Jeu 26 Juin - 18:03
Rosemary & Philomena & Vincent
Event 5 - Commémoration du 2 mai
Je pouffai doucement quand Philomena fit la morale à Vincent, remarquant que sa réplique cinglante m'avait touchée. Ils me semblaient tous les deux bien accordés, complémentaires. Je les regardais tour à tour en souriant, et acceptai avec plaisir les excuses de Vincent, qui m'avait l'air bien sincère. « Oh, ce n'est rien, Vincent, ne t'en fais pas. Pas de quoi s'excuser ! » lui répondis-je avec enthousiasme. Après avoir rajouté ses impressions sur la Conférence, Philomena s'intéressa à mes activités à la fin de la pièce. En théorie, j'avais prévu de rejoindre les anciens Résistants pour assister à leur conférence, mais elle me faisait presque changer d'avis. « Je voulais aller au Mémorial, mais j'avoue que tu me fais envie, avec les pâtisseries ! » lui lançai-je alors que Vincent s'excusait pour quitter les gradins. Je comprenais son geste : il n'avait probablement pas envie de rester là, à écouter à demi-oreille une conversation à laquelle il n'avait absolument pas envie de participer. Je doutais de toute façon que les robes moldues éveillaient une once d'intérêt en lui ; le contraire aurait même été plutôt étrange. J'aurais voulu rajouter, à l'attention de Philomena : « Tu vas y faire un tour, après ? » J'espérais avoir un peu de compagnie, car me changer les idées autour de sujets plus enthousiasmants que l'anniversaire de la Bataille Finale, aussi grandiose fût-elle, me serait sûrement bénéfique. J'appréciais la compagnie de la vive Poufsouffle, qui n'avait pas l'air difficile à vivre, et souhaitais la connaître un peu plus. Mais je n'eus pas le temps de finir ma phrase : Vincent, alors qu'il me saluait, se figea et une lueur alarmante apparut dans ses yeux. Je sentis une odeur de brûlé, et de la fumée émergeait, là-bas, entre les maisons rabougries de Pré-au-Lard, à mesure que des cris aigüs rebondissaient sur les murs. « Restez ici, je vais voir ce qui se passe » murmura Vincent rapidement avant de filer, se glissant comme une ombre entre les sorciers qui s'affolaient. Alarmée, je regardai Philomena, les yeux écarquillés. Si seulement on avait quelques indices concrets sur ce qui se passait, on aurait pu, ensemble, trouver la meilleure chose à faire. Selon la nature du danger, il fallait soit suivre le conseil de Vincent et rester ici patiemment, en attendant la fin de l'incident, soit courir le plus vite possible loin, loin de Pré-au-Lard. Je ne pouvais rien imaginer de plus que la nature de l'incident : il s'agit d'un incendie. Criminel, accidentel ou magique, rien ne me permettait de le deviner et mieux valait ne pas courir de risque. Cherchant une échappatoire, je remarquai une sorte de préau en briques et tuiles, non loin d'un petit plan d'eau. Il devait être à quelque centaine de mètres de notre banc, et je suggérai à Philomena, en le pointant du doigt, de nous y rendre en attendant l'accalmie. « Viens avec moi, on va s'abriter là-bas le temps que tout se calme ! »