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Sujet: Une vengeance trop longtemps attendue Dim 4 Mai - 23:41
Une vengeance trop longtemps attendue
10 Avril 2014
J'arrivais en traînant des pieds jusqu'à mon cours d'arithmancie, je n'avais pas envie d'y aller. Que l'on soit d'accord, j'aimais cette matière, beaucoup même. Mais y aller était un véritable calvaire pour plusieurs raisons. D'abord parce que dans les septièmes années, je n'avais presque aucun ami, voir aucun tout court. Haimon n'était pas ce qu'on pouvait appeler un ami à proprement parlé, on s'entendait durant les cours mais en dehors on ne s'adressait pas la parole. Il était bizarre et d'un lunatisme incroyable. Je m'adossais donc au mur, ignorant les élèves autour de moi. Et je lançais à ceux qui croisaient mon regard, une œillade glaçante à faire frémir.
Pourquoi je ne traînais avec personne de mon âge ? Je n'avais tout simplement pas envie de m'encombrer de ces idiots. J'avais peu d'amis et c'était bien mieux comme ça. Je vis Rubbens Cassidy arriver, je ne retins pas un moue de dégoût. Qu'es-ce qu'il pouvait m'agacer celui là! Un jour les gens allait finir par trouver sa tête de mouton sur une pique dans la grande salle. Il faut dire qu'il le méritait bien. Il n'avait pas l'air de comprendre dans quoi il s'aventurait en ne cessant de me provoquer . Pour l'instant je m'étais contenter de regards froid et de petits piques rien de bien méchant. Mais j'attendais le bon moment pour frapper et me venger. Et ça il s'en souviendrait éternellement. Un sourire sadique fendit mon visage à cette pensée, après tout j'avais appris des meilleures pétasses existants sur cette terre, Nora et Serena. Cela promettait d'être sanglant et sans pitié.
Je cessais de me passer mes plans de vengeance et entrait en cours. Le professeur Rosier était...fidèle à lui même. Il me foutait les jetons, avec son air de cadavre que l'on venait de déterrer. Que l'on soit d'accord, j'aimais ses méthodes d'éducation, juste que ce n'était pas la meilleure personne pour détendre l'atmosphère. Je pris place avec les serpentards, près de Haimon. Aujourd'hui j'avais décidé de le snober, son comportement bizarre m’excédait.Je pris des notes consciencieusement, les cours étaient bien le seul endroit où je faisais preuve d'un peu de sérieux. En dehors j'étais bien loin d'être comme ça, mais pour avoir ce que je voulais et nourrir un peu plus mon ambition j'avais besoin de notes excellentes.
Le professeur Rosier ne tarda pas à rendre les copies du dernier devoir, avec un sourire satisfait je constatais que j'avais obtenus un O. Voilà qui en ferait taire certains, je lançais un regard à Cassidy qui fanfaronnait avec son Effort Exceptionnel. Pathétique, pitoyable que dire de plus ? L'idiotie dans toute sa splendeur. Je n'avais qu'une envie le tondre et lui faire manger ses bouclettes crépus ! L'heure de cours pris fin, d'un geste nonchalant je pris la direction de la sortie. Je passais devant lui, et bien sur par accident, mon talon aiguille se ficha dans son pied. Je ne préoccupais pas de sa réaction, et sortis un sourire satisfait sur les lèvres. Comment mieux commencer la journée qu'en faisant perdre un orteil à cette idiot.
Mais l'idiot en question avait l'air en forme ce matin ou bourrée de pulsions suicidaire. Il avait pris quoi, du jus de citrouille maxi vitaminé ? Il me rattrapa dans le couloir en claudiquant un peu. Guère impressionnée je me plantais devant lui, les bras croisés et une moue narquoise sur le visage.
« Tu veux quoi ? Que je t'aide à retrouver ton troupeau de moutons sauvages ? C'est simple tu marches tout droit sans t’arrêter, tu passe par dessus la rambarde sans ta baguette, et tu verras ils t'attendent 5 étages en dessous. »
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Dim 11 Mai - 10:38
◈ Silver et Rubens ◈
J'avais tendance à dire que Blondie n'était pas dangereuse
out le monde n'était pas d'un naturel très calme. Certains avaient une petite touche d'excentricité agréable, d'autre étaient de joyeux lurons attachants et, enfin, il y avait Rubens. Le Gryffondor évoquait plus un bruit persistant, une sorte de tapage continue qu'on adorait ou qu'on détestait. Bavard, impertinent, le Lion était toujours en mouvement. Il adorait brasser de l'air, s'exclamer sur toutes sortes de choses ; il agissait sans réfléchir, convenant en général après coup que, ouais, il avait un peu déconné une fois encore. Rubens n'apprenait pas de ses erreurs, il n'était pas demeuré non plus mais fallait avouer que sa spontanéité atteignait des sommets. Au top du top des moments où le Gryffondor était le plus exaspérant, le grand gagnant était le cours d'arithmancie. Il adorait ce cours, non pas parce qu'il aimait prédire l'avenir à coups de chiffre ou que le charisme de l'enseignant lui parlait, mais parce qu'il avait un véritable don pour ça. Tout ce qui touchait de prêt ou de loin les chiffres étaient une évidence pour l'adolescent, il suffisait de voir ses notes en arithmancie, les calculs qu'il s'amusait à faire dans les coins de ses parchemins... Rubens adorait les chiffres et, s'il n'était pas autant persuadé que l'enseignant était un partisan du Mal, il aurait pu devenir un véritable petit géni dans le domaine, mais comme toujours avec lui, son talent restait latent faute d'investissement de sa part.
Aujourd'hui, le professeur Rosier rendait leurs devoirs. Allez envoie la bonne note ! Il souriait d'avance, bras croisés derrière la tête et se balançant doucement sur sa chaise. Le verdict tomba : E. Effort exceptionnel ! C'était si facile qu'il devrait suivre les cours des master II, ou alors prendre la place du prof, il ne servait plus à grand chose ! Il jubilait littéralement, fanfaronnant en se fichant bien que ses camarades lui envoient des regards noirs et que même ses amis s'imaginaient le frapper avec leur manuel. Il rangea sa copie, tout fier - mais pas étonné - d'avoir eu un E sans même avoir révisé. Il était doublement content qu'il était en train de préparer une nouvelle machine révolutionnaire et que l'arithmancie allait bien lui servir. Rubens adorait fabriquer des trucs, ensorceler des objets ou inventer des sortilèges étaient un passe-temps de chaque instant pour ce lion à l'imagination fertile. Sauf que toutes ses créations étaient des échecs lamentables, mais il persévérait ! Et pour la derrière il allait voir s'il ne pouvait pas se servir de l'arithmancie pour prédire la réussite, ou l'échec, de sa machine. Y a pas à dire, la journée commençait très bien !
On a pas cours là... Je vais vérifier un truc au dortoir, vous devriez réviser l'arithmancie ! Il éclata de rire en voyant la mine déconfite des deux Gryffondors à qui il venait de parler puis sortit de la salle de classe. Un jour quelqu'un plantera sa tête sur un pique et tous ses camarades d'arithmancie ferons une danse de la joie autour de lui. En sifflotant, il quitta ses camarades, ses pensées dérivants sur les calculs qu'il s'apprêtait à faire quand il sentit une douleur cuisante dans le pied. Non mais ça va pas ?! T'es malade ?! Cria t-il à Silver alors qu'elle continuait de marcher comme si de rien n'était, comme si elle ne venait pas de lui planter son talon dans le pied ! Celle-là n'en perdait pas une ! A tout les coups elle avait eu un minable T à son devoir et le lui faisait payer !
Silver et Rubens s'était une belle histoire de désamour. Pas sexiste, le lion se moquait autant des Serpentardes que de leur collègues masculins, il avait des répliques cinglantes pour tous les goûts, tous les profils et, en fonction des réactions de chacun, il était plus ou moins virulent. S'il avait commencé à se calmer avec Haimon, il n'en avait rien fait avec Silver. Les regards noirs, les piques plus ou moins méchants, avaient donné à Ben une image assez inoffensive de la Serpentarde. Clairement il était plus agressif qu'elle, plus mordant, exaspérant et elle, elle n'était pas capable de le rembarrer convenablement. Silver n'était qu'une fille superficielle, avec ses hauts talons et ses longs cheveux blonds, arriviste et manipulatrice comme tous ceux de sa maison, même pas intelligente vu ses notes. Bien entendu Rubens n'avait découvert qu'une note de la demoiselle - une seule erreur dans un bulletin excellent et n'avait jamais pris le temps de la connaître.
La folle au talon marchait devant lui, pas loin d'approcher des escaliers tournants. C'était la première fois qu'elle s'en prenait à lui physiquement, le souvenir de l'avoir aperçu en compagnie de Perly-le-cafard résonnait dans sa tête comme un avertissement. Ca craint. Elles se sont concertées ? Elles se sont liguées contre moi ? Il réprima un frisson à l'idée qu'elle l'obligea à grimper dans les escaliers avec elle, dans le doute, fallait qu'il la double ! Accélérant le pas malgré son pied qu'il imaginait ensanglanté, Rubens ne put cependant atteindre l'escalier.
Je veux que tu me foutes la paix et n'enfonce pas tes échasses dans mon pied ! Ca te prend souvent, ou c'était juste ta façon de me dire bonjour ? Pauvre Barbie elle a eu une matinée difficile et elle s'en prend à un Gryffondor pour compenser. Rubens se rapprocha d'elle, l'air moqueur, je ne m'y connais pas très bien en chute libre, passe devant que je puisse voir comment ça marche. Pour une fois qu'il y a quelque chose à apprendre de toi, je ne vais pas louper cette occasion.
Galvanisé par les passants, Rubens avait provoqué Silver avec le doux sentiment qu'elle ne pouvait rien contre lui. Certes, le coup du talon était désagréable, annonciateur qu'elle passait au niveau supérieur dans leur petite guerre mais avec le monde il ne risquait.... rien. Le couloir était vide. Bordel ils avaient couru pour le vider si vide ?! Il avait parlé avec les gars, oh non, il était sortit dans les derniers... Le couloir était vide, ne restait plus que lui et la Serpentarde. Lui, Silver et ces foutues escaliers qui le terrorisaient depuis sa première année. Rubens recula de deux pas, ça sentait le roussi.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Dim 1 Juin - 13:21
Une vengeance trop longtemps attendus
Silver & Rubens
Loin de se démonter devant ma provocation il ne se laissa pas faire ce qui m'arracha un bref sourire. J'avais là une bonne occasion de me venger. Pensait-il vraiment que j'allais laisser passer indéfiniment toutes ses piques. Bien que son avis m'importait peu, je voulais lui faire comprendre qu'il ne s'attaquait pas à la bonne personne et qu'il commençait à devenir fatiguant. Mais je prenais un plaisir malsain à le voir sortir de ses gonds alors que j'étais toujours d'un calme sans faille devant ses attaques malgré mon impulsivité.
« Je veux que tu me foutes la paix et n'enfonce pas tes échasses dans mon pied ! Ça te prend souvent, ou c'était juste ta façon de me dire bonjour ? Pauvre Barbie elle a eu une matinée difficile et elle s'en prend à un Gryffondor pour compenser. »
Barbie voilà le surnom agaçant qu'il avait trouvé pour me nommer. Pour ma part je n'avais trouvé que mouton, pas très orignal je devais l'avouer j'avais déjà fais mieux. Mais avec lui ce surnom était à prendre dans tout les sens du terme. Il suffisait de voir la facilité avec laquelle il écoutait ses préjugés et ne cherchait pas plus loin. Pour lui je n'étais qu'une coquille vide, un physique et rien de plus. Une cruche avec une perruque blonde et une neurone qui se promenait dans un vide total. Je n'avais pas une très haute estime de sa maison mais ce n'est pas pour ça que je le haïssais, il aurait été chez les serpents que je l'aurais tout autant détesté. Il se rapprocha de moi, l'air moqueur. C'était bien l'une des premières fois qu'il était si provocateur, la confrontation promettait d'être drôle.
« Je ne m'y connais pas très bien en chute libre, passe devant que je puisse voir comment ça marche. Pour une fois qu'il y a quelque chose à apprendre de toi, je ne vais pas louper cette occasion. »
Il avait l'air si sur de lui à cet instant que je ne pus m'empêcher d'éclater d'un rire mauvais en voyant sa détermination fanée en se rendant compte qu'il n'y avait personne pour l'épauler ou personne à prendre comme témoin. Pauvre idiot. Mais je tenais là une occasion en or pas question de la laisser passer. Il recula soudain et mon regard se durcit alors qu'un rictus fendait mon visage.
« Bien bien bien, lâchais-je d'une voix traînante. On dirait que l'on est que tout les deux désormais mais on dirait surtout que tu as peur Cassidy ! C'est la perspective de te retrouver avec une pauvre Barbie dans mon genre qui te refroidis soudain ? »
Je m'avançais vers lui en faisant tourner ma baguette entre mes doigts d'un geste souple. Il n'y avait que le bruit de mes talons pour briser ce parfait silence.
«Tu sais je pourrais aisément me servir de ma baguette, mais je suis préfète et j'ai un devoirs à respecter. Par contre il n'a jamais été omis de se servir de ça ! »
Je pointais du doigt les escaliers tournant juste derrière nous. Je me demandais si je me servais de mon aura de vélane pour attirer le stupide gryffondor dans ce piège il y serait sensible. Après tout, tout les hommes y succombaient, tous sans aucune exception...
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Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Mer 11 Juin - 0:10
◈ Silver et Rubens ◈
J'avais tendance à dire que Blondie n'était pas dangereuse
l n'aimait pas son impassibilité, ça le foutait hors de lui mais en même temps, ça ne l'étonnait pas des masses vue son manque de répartie. Elle eut un rictus et il la préféra impassible, c'était quoi ça ? Elle aurait eu les cheveux ébouriffée et elle aurait été parfaite dans le rôle de la sorcière qui va manger les enfants perdus ! Sa façon de parler traînante lui fit l'effet d'un doigts raclant une ardoise, sa baguette tournoyante, prête à l'ensorceler, lui glaça le sang et c'est sans le remarquer qu'il reculait à chacun des pas qu'elle faisait. C'était pas bon, la sorcière cachée dans la Barbie pointait le bout de son nez, c'était carrément dangereux. Fuir, il devait s'enfuir. Aucune aide ne se présentait, l'enseignant ne semblait pas décidé à abandonner son poste, il ne pouvait prendre le risque d'attendre, non fallait qu'il se casse ! Il regardait tout autour de lui à s'en décrocher le cou, dans un même mouvement il reculait, toujours un peu plus proche des escaliers. Elle était trop aimable, quelle clémence de ne pas utiliser sa baguette ! Il serra les dents, hors de question de la supplier, il préférait prendre le risque de la chute plutôt que s'entendre supplier une Serpentarde.
Il sentait sa peau se perler, son cœur se serrer, manquer quelques battements avant qu'il n'avale difficilement sa salive. Ses yeux étaient stoïques alors qu'il cessait de chercher de l'aide, s'il la quittait des yeux qui sait ce qu'elle pourrait lui faire ? Non, elle n'allait quand même mettre sa menace à exécution ? Il ne voulait pas savoir, il n'allait pas prendre ce risque. Lentement la peur fit son œuvre, elle était insidieuse, vicieuse, habituée à passer dans les veines du jeune homme elle savait son affaire. Au début c'était une petite crainte, un instinct de survie qui s'épanouissait, s'imposait, puis, alors que Silver le rapprochait du bord, c'était la panique qui prenait la suite. Pour l'instant, il n'en était qu'à la méfiance, inquiet, il sentait que la situation n'était pas normale. C'était pas comme d'habitude. S'enfuir, ne pas prendre de risque. Fuir et être acculé de l'autre côté du couloir. Merde. Tant pis, éviter les escaliers et, là-bas, il lancera un sort, tant pis si ça foire, tant pis si ça envenime la situation, tout mais pas ces putains d'escaliers !
Il ne prit même pas la peine de lui répondre, de jouer au fier. Il n'avait pas assez d'honneur pour ça et il s'en foutait bien de passer pour un couard. Il était bien au courant qu'un Gryffondor aurait dû affronter la Serpentarde, la rembarrer et sauter dans ces escaliers pour lui prouver qu'il n'avait peur de rien. C'était tellement ridicule ! Les qualités de sa maison était un appel au sacrifice, vas-y, ait du courage, soit le premier au front, soit de la chair à canon au quotidien c'est tellement génial d'avoir son nom sur une stèle ! Il dramatisait, mais le sentiment était là, l'honneur des héros morts il le laissait aux autres, lui, il voulait vivre. Il avait soif d'aventures, d'expériences, il savourait le bonheur d'exister alors, gâcher tout ça pour un peu de courage c'était ridicule ! Si d'autres adoraient se mettre en danger c'était leur problème, lui, il voulait se lever demain !
Rubens fit pivoter ses talons et, sans attendre, se mit à courir dans la direction opposée aux escaliers. Y avait pas à dire, à force d'éviter tout ceux qu'il provoquait et à sautiller partout comme un chiot, il avait une bonne détente. Dommage que Poudlard n'avait pas un club d’athlétisme, il y aurait excellé. Bondissant littéralement, elle ne pu avoir le temps de le bloquer qu'il était déjà de l'autre côté. Coincé, acculé, il n'eut d'autre choix que de devoir lui faire face. Lancer un sort à une Serpentarde ? La bonne blague ! Mais c'était Barbie et il avait le mince espoir qu'elle soit tellement cruche qu'elle prenne peur, après tout, il venait de la super maison du survivant ! Mouais, même lui n'arrivait pas à se convaincre de l'effrayer. Dans un sursaut de désespoir, Rubens plongea sa main dans sa poche pour en sortir... une pince à épiler ?!
Hm. Il l'avait brandit comme si c'était sa baguette, avec fierté et un peu de rage, tant et si bien qu'il ne put s'empêcher de se justifier d'un, un corps pareil ça s’entretient, avant de la ranger tranquillement, comme si c'était tout à fait normal qu'il se balade avec une pince à épiler dans sa poche. Ses petites astuces beautés ne regardaient personne mais c'était un peu foutu là, cette garce va pas laisser une occasion de se moquer passer. Plutôt qu'attendre la réflexion, et aussi pour sauver le peu d'honneur qui lui restait, Rubens tira enfin sa baguette de sa poche. T'as peut-être pas le droit de lancer de sortilège mais moi si ! La voix hésitante, tremblante, il n'arrivait même pas à la croire, elle est vicieuse, fourbe, comme tous les siens, rien à foutre du règlement des préfets !
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Mer 11 Juin - 19:08
Une vengeance trop longtemps attendus
Silver & Rubens
Il était coincé, totalement bloqué, ses vaines tentatives de fuites c'étaient soldé par un échec cuisant. Désormais il ne pouvait plus rien tenté et personne n'était là pour l'aider. J'allais enfin pouvoir me venger convenablement de ce misérable gryffondor. Il me toisait avec méchanceté presque du dégoût, qui ne provoquait chez moi rien d'autre que l'amusement. Dire qu'il ne me faisait pas peur était un euphémisme. Je croisais les bras, mon rictus toujours bien présent, alors qu'il plongeait sa main maladroitement dans sa poche. Qu'allait-il essayer de faire ? En tout cas pas de me lancer un quelconque sortilège qu'il n'aurait pas eut le courage de lancer de toute manière. Puisque se ne fut non pas une baguette qu'il brandit, mais plutôt une pince à épiler. Je fus d'abord partagé entre l’incrédulité et l'hilarité mais je me laissais rapidement allé à ce dernier sentiment. Je ne me privais pas de lui rire au nez.
Mon rire ne fit qu'augmenter lorsque qu'il dit « Un corps pareil ça s'entretient ». Non mais il plaisantait là ? Un corps mi homme, mi chimpanzé mais je voulais mien. Mais son sous-entendus corps de rêve, non je ne voyais pas de quoi il parlait. Il devait avoir des hallucinations le pauvre garçon. Quant à sa pince à épiler, il ferait mieux de s'en servir que de la brandir comme une arme. Car ses buissons, que d'autres appelleraient ses sourcils, l'appelait au secours. Pour ma part je trouvais que cela détonnait d'un manque de virilité totale. Ça ne m'étonnait même pas de lui.
Il finit par enfin sortir sa baguette de sa poche. Bon maintenant qu'il l'avait il fallait qu'il sache comment s'en servir. Voilà pourquoi Cassidy ne représentait pas un véritable adversaire à mes yeux. Le temps qu'il tente de me lancer un sort, j'aurais de mon coté le temps de l'avader plusieurs fois. Il me menaça ensuite, prônant son courage et le fait qu'il n'avait pas peur de me lancer un sort. Erreur. Grosse erreur de sa part. L'hésitation de sa voix, mêlée à un léger tremblement me montra qu'il n'était pas du tout rassuré, loin de là.
Il essayait d'avoir qui là ? Ça n'était pas la reine des manipulatrices qu'il allait réussir à berner avec un coups de bluff aussi nul ! J'avais une petite idée derrière la tête mais avant ça je devais répandre mon venin sur sa minable personne, lui faire comprendre à quel point je pouvais être une vipère. D'un geste rapide de la main j'abaissais sa baguette en lui lançant un regard provocateur.
« Tu peux être certains qu'avant ce soir, tout le monde sera les petits secrets de beauté du mouton des gryffons. On classera ça dans les choses à éviter pour ne pas te ressembler. Ensuite évite de t'attaquer à plus fort et plus rusé que toi, tu n'as pas assez d'audace ni assez de courage pour ça ! Mais moi..si ! »
J'allais suivre mes paroles aux mots et ne pas me servir de ma baguette. J'avais d'autres technique beaucoup plus vicieuse sous le coudes et certaines fois beaucoup plus efficaces. Il allait voir de quoi j'étais capable et je ne pense pas que cela allait lui plaire. Ce qui me faisait une raison supplémentaire de le faire. Le voir en rage après ça allait m'octroyer un plaisir incroyable.
Je m'avançais vers lui, de façon à ce que nous soyons très proche. Mon indéfectible rictus toujours présent, j'essayais de ne pas être dégoutté par cette proximité avec cet horripilant gryffondor. Mon doigt souleva un tout petit son menton de façon à ce que nous soyons bien les yeux dans les yeux. Le mien emplis d'une lueur sadique et vengeresse.
« Tu ne dois pas être sans savoir que je ne suis pas une sorcière comme les autres. Non je suis une vélane. Et sais-tu de quoi son capable les vélanes ? Non attend je ne vais pas t'en parler, je vais mettre tout ça en action, ça sera d'autant plus drôle. »
En effet le physique des vélanes était naturellement attrayant, mais notre charme ne s'arrêtait pas là. Nous pouvions faire tomber sous notre charme n'importe quel être masculin. Pas amoureux, mais juste le rendre totalement charmé par notre présence. Nous possédions des phéromones que nous pouvions relâcher à notre guise. Je sentis mes traits s'adoucirent un peu plus alors que je dégageais ce que je voulais, contrôlant la dose, mes cheveux prirent des reflets argentés. Alors que la vélane en moi prenait totalement possession de moi. J'avançais vers lui pour qu'il se recule, plus je marchais plus il reculait. Je finis par le faire monter sur l’escalier mobiles, de façon à ce qu'il grimpe jusqu'à au moins la moitié. Je relâchais le charme une fois qu'il se mit à tourner. J'attendais sa réaction avec un grand sourire, alors que j'étais adossé à la rambarde.
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Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Dim 15 Juin - 21:59
◈ Silver et Rubens ◈
J'avais tendance à dire que Blondie n'était pas dangereuse
orcément elle se marrait, bah vas-y, explose de rire, soit bien vexante. Rien à cirer, c'est pas comme si elle était jolie ! Haussant les épaules de son assurance fêlée, il l'écoutait affirmer sans surprise que Poudlard sera bien vite au courant de ses petites méthodes et, cela l'étonna plus, l'entendit lui prodiguer un conseil. Elle le prévenait qu'il avait été idiot de s'en prendre à elle ? Ah parce qu'elle était maligne et audacieuse ? Ça ne se voyait pas ! Eut-il envie de rétorquer, il crevait d'envie de lui balancer qu'elle n'était qu'une gueule de poupée fadasse prétentieuse, qu'elle n'était qu'une fille banale, une Serpentarde à la généalogie entachée. Les insultes pleuvaient dans son esprit, de la plus soft à la franchement extrémiste, si bien qu'il n'aurait pas détonné s'il existait un groupuscule radicaliste moldu. Mais ses mots moururent dans sa bouche, il se contentait de reculer pour ne pas qu'elle le touche, pour éviter tout contact jusqu'à ce que le mur lui glace le dos. Coincé, il était coincé entre elle et ce putain de mur ! C'était qu'une frêle fille, il pouvait la repousser et enchaîner avec ces foutus escaliers avant qu'elle ne le rattrape ! Elle le toucha. Il sentit son doigts détestable relever son menton, ne retenant pas un rictus de dégoût il se fit violence pour la repousser mais rien ne se passa. Ses membres tétanisés le clouaient au sol, les veines de son cou palpitait alors que son cœur s'emballait. Elle tenait encore sa baguette et Rubens se sentit comme dans un de ces films où le spectateur croit que le pauvre mec va s'en sortir mais non, l'assassin pointe toujours son flingue sur le flanc et appui sur la détente. Bang. Un sortilège et plus de Rubens.
Il fronça les sourcils en entendant la suite, non il ignorait qu'elle était à moitié vélane, il n'avait jamais pris la peine de se renseigner sur son compte. Il connaissait sa famille mais elle, en particulier, ça ne l'avait jamais plus intéressé que ça... A la peur se mêla l'appréhension, le souffle se mit à lui manquer et il déglutit avec difficulté. Casse toi, putain, casse toi, faut que je me barre ! Le mur l'aspirait, ses pieds ne répondaient plus, il était comme un idiot stoïque, le menton sur son doigts, effrayé par sa propre imagination, par tout ce qu'il craignait qu'elle lui fasse...
… Quelle beau visage. Il cessa de froncer les sourcils, relâchant son visage qui prit une délicieuse teinte rosé alors qu'un sourire un peu timide mais charmé y naissait. Quelle perfection dans ces traits. Ses cheveux ressemblaient à de l'or coulant à flot sur sa nuque délicate, sur son dos sans défaut. Avait-on vu si belle bouche ? Il soupira d'aise en la suivant, parle encore, fait moi le plaisir du son envoûtant de ta voix. Sa démarche chaloupée, ses roulements, tout en elle n'est que perfection et lui, pauvre fou, a l'immense privilège de sa divine présence. Quelle femme généreuse, plus altruiste que toutes les déesses car elle lui permet, à lui, pauvre vermisseau, de faire quelque pas à ses côtés. Je te suivrais au bout du monde, osa t-il dire et, tout de suite, maudit son audace en rougissant. Il n'était rien et voilà qu'il venait de parler à celle qui était tout ! Idiot, il s'en serait frappé le crâne s'il n'était pas autant occupé à admirer la femme qui était devant lui. Puis, aussi vite qu'il l'avait trouvé désirable, il vit ses traits s'enlaidir. Ses cheveux blonds, sa taille un peu trop fine, ses manières de femme superficielle qui savent qu'elle n'est pas moche. Lui, il préférait celle qui était plus naturelle, sans fard. Les garçons manqués, les brunes pétillantes au rire entraînant. Qu'est-ce qu'elle lui avait fait ? L'escalier tourna et son cri noya ses pensées.
Tu vas... tu vas quand même pas... ?!
Il écarquillait les yeux en la regardant, à moitié accroupit, jambes arquées en une étrange position qui lui permettait de tenir les deux battants. Il était bien sur ses deux pieds, pas de risque de tomber mais si elle le poussait ? S'il essayait de s'enfuir quand il s'arrêtera, allait-elle le pousser dans le vide ? Elle ne pouvait pas, ça le tuerait ! Est-ce que ça le tuerait ? Les joueurs de Quidditch tombent de plus haut et s'en sortent indemne... Il eut l'image d'un camarade chutant, mauvaise idée ! Ne pouvant retenir un glapissement, Rubens se laissa couler au sol en lâchant une main, maintenant il tenait fermement, assit sur une marche, un des barreaux des escaliers. Elle va quand même pas le pousser, elle peut pas, elle veut juste lui faire peur ! Puis il repensa à la marque, au bras de Charlie, aux Mangemort de la famille Nott... et il bascula complètement dans la peur.
Tout mais pas ça, j'ferais n'importe quoi, n'importe quoi mais me pousse pas. J't'en pries.
Il avait une voix pitoyable, il était pitoyable. Ce n'était pas de la rage mais de la peur à l'état brute, de celle qui vous tétanise et vous annihile le cerveau. Il avait les sanglots coincés dans sa gorge, un très fort sentiment d'humiliation qui le rendait palot. Il s'était promit y a à peine cinq minutes de ne pas la supplier et voilà qu'il... Minable, il était minable. Lâche, couard, voilà ce qu'il était. Un Gryffondor suppliant, une honte pour les siens.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Dim 29 Juin - 13:30
Une vengeance trop longtemps attendus
Silver & Rubens
Le charme était en place. Il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas lutter. Ses traits s'adoucirent, ses pupilles se dilatèrent, il avait l'expression d'un junkie qui venait de prendre sa dose. J'étais sa dose, j'étais sa drogue, il ne voyait que moi, il ne voulait que moi, il avait besoin de moi. Je riais intérieurement, je profitais intensément de se moment de soumission total du mouton galeux. S'il se voyait j'avais tout à croire qu'il en deviendrait fou de rage. Je gravais chacun de ses expressions dans ma mémoire, pour ne jamais oublier ce moment d'ultime de pouvoir. Bien sur la plupart du temps je n'étais pas en reste, mais là il ne pouvait vraiment rien tenter, rien dire, il se pliait à mes quatre volonté. Il pourrait même se tuer si je le lui demandais. Il était asservis, remis à sa place, à sa condition de vermisseau.
Après tout il n'était qu'un abject sang de bourbe, un insecte à écraser parmi tant d'autre. Je me promettais qu'un jour j'aurais sa peau, un jour je m'en occuperais moi même, de mes propres mains. Si par bonheur un soulèvement anti-vermines, anti-sang de bourbe avait lieu, il figurerait à la seconde position sur ma liste noire. Et quand j'avais un objectif en tête rien ne me faisait reculer et j'obtenais toujours ce que je voulais...
Lorsqu'il me dit qu'il me suivrait jusqu'au bout du monde je sus que j'avais réussis et qu'il avait échoué. Il était devenu tellement pathétique. Rougissant tel un jeune amoureux qui avoue ses sentiments pour la première fois. Pitoyable. Voilà à quoi tu en étais arrivé, toi qui clamait ta supériorité face à moi. Pauvre de toi Cassidy d'avoir un jour osé tenter de m'affronter. Tu le regrettera amèrement, comme tout les autres.
Puis je m'y mis fin au charme, la bulle d'attraction éclata, mon véritable visage apparut. Ma beauté se dégrada, mais resta toujours aussi attrayante. Une vélane, à moins d'être furieuse, restait toujours belle quoi qu'il se passait. Je passais négligemment une main dans mes longs cheveux blonds, victorieuse. Le visage du mouton galeux lui se décomposait. Tu ne t'attendais pas à ça n'es-ce pas... Idiot. Quand l'escalier tourna il se mit à crier et à paniquer. Il avait l'air de douter de se que j''étais capable de faire. Ne me sous-estime pas vermine, surtout pas, ne fait pas encore cette erreur, ne creuse pas un peu plus ta tombe, n’enflamme pas un peu plus mon envie de vengeance.
L'escalier bougeait, tournoyait, alors que je restais stoïque, profitant avec avidité de l'état dans lequel j'avais plongé mon ennemi. J'étais débout, alors qu'il était à moitié accroupit, accroché à l'escalier comme à sa vie. Ses yeux écarquillaient d'effrois et d'anticipation. Il se demandait jusqu'où je pourrais aller je le sentais. J'irais jusqu'au bout si je le pouvais, j’achèverais ce somptueux moment si j'en avais le pouvoir. Mais pas ici, pas maintenant. Il me faisait tellement penser à... Rien que de penser à ce cancrelat me mit en rage. Pas ici, pas maintenant me répétais-je.
« Tout mais pas ça, j'ferais n'importe quoi, n'importe quoi mais me pousse pas. J't'en pries. »
Quelle cruelle erreur tu venais de commettre, jamais tu n'aurais du prononcer ces mots. Tu étais condamné. S'en était finis pour toi. Je menais la partie en virtuose. Alors que le symbole de courage et de hardiesse était à mes pieds, suppliants. Quelle déchéance. Tu n'es rien, je suis tout. Voilà, c'était ainsi. Il était lamentable, pitoyable, tellement minable que ça en devenait navrant. Il me faisait presque pitié. Un sourire sadique et victorieux vint fendre mon visage.
« Tout ce que je veux ? N'importe quoi ? Très bien, je ne te pousse pas à cette condition. »
Je me penchais pour être sa hauteur, ma main se mettant sur la sienne, menaçant de la décrocher pour qu'il n'ait plus d'appuis. Mon index de l'autre main se glissa dangereusement sur sa joue, alors que mon ongle effleurait sa peau. Je sentais sa peur, son effroyable effrois. Il suintait la crainte, et les sanglots coincés dans sa gorge n'étaient pas là pour l'aider au contraire. J'étais dangereuse, j'étais cruelle, j'avais en moi une fièvre intarissable de vengeance. Un besoin d'asservissement. Trop de fois il m'avait bafoué, trop de fois des gens comme lui avait voulus m'atteindre. Ils m'avaient rendus haineuses, c'était par leur faute que j'étais devenu comme ça. J'étais comme les colchiques, attrayante,mais un véritable poison.
Soudain sans qu'il s'y attende je l'attrapais par le col et le relevais d'un coups, le collant contre la paroi de l'escalier, sa tête flirtant dangereusement avec le vide. D'un coup habile de baguette j'augmentais la vitesse du tournoient de l'escalier. J'avais l'impression d’être dans une danse macabre, mes cheveux balayait par l'allure de celui ci.
« Répète ce que tu viens de dire, répète le que tu feras n'importe quoi, promets le ! Si tu jure d'avoir une dette envers moi je te promets en échange de ne pas te pousser. Tels sont mes mots. »
J'étais une colchique. Une rose, doucereuse tentation épieuse. J'étais une vipère et lui ma proie. S'il s'agitait trop je n'hésiterais pas à planter mes crocs dans sa chair et à répandre mon venin en lui.
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Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Jeu 3 Juil - 20:47
ertains ne respectent pas leur promesse. Ils ont une telle confiance en eux, en leur talent, qu'ils peuvent se permettre de trahir sans peur du retour de bâton. Il aurait aimé être de ces gens. En cet instant, rien ne l'aurait rendu plus heureux que d'avoir le courage, la confiance, nécessaire pour affronter Barbie. Pour lui faire croire qu'il allait jouer le jeu mais, à peine le pied posé sur le sol, il refusera encore et encore de lui obéir. JAMAIS. Eut-il envie d'hurler à l'hideuse créature. Jamais tu entends ! Je ne vais pas t'obéir ! Jamais un Gryffondor ne courbera le dos face à une Serpentarde ! Il avait du soutien, il avait vu Melchior écorcher sans peur, il avait vu Nicholas le protéger sans hésitation... il avait tout ce monde et pourtant il crevait de peur. Putain, il avait fouillé dans les archives, il avait apprit par cœur l'histoire du Seigneur des Ténèbres. Véritable encyclopédie vivante des Mangemorts il n'avait pu ignorer l'intolérable vérité : il y avait un Gryffondor dans le lot. Il se rêvait en Alan Davis, en Howard Travers, en Neville Londubat mais il n'était qu'un Peter Pettigros. Un lâche, un couard, qui n'a eu le courage que d'assumer sa lâcheté jusqu'au bout. Je suis si faible. Il se haïssait, se méprisait, prêt à tout pour qu'elle arrête, prêt à n'importe quoi pour que sa folle imagination cesse. Qu'est-ce qu'il était inutile, puéril, insignifiant ! Qu'est-ce qu'Etan voyait en lui pour avoir envie de l'aider ? Qu'est-ce que Feo lui trouvait pour l'aimer comme un fils ? Il n'était rien. Il ne les méritait pas. L'amitié de tous, il ne la méritait pas. Son blason était une imposture. Pourtant une petite voix affaiblit lui soufflait que le choixpeau avait été sûr de son choix, qu'il avait envisagé Serdaigle pour mieux se conforter dans sa décision pour les Rouges et Or. Putain, la maison d'Harry Potter c'était pas rien ! Il était le premier à dire qu'il allait protéger ses amis, à accourir quand Charlie s'était fait agresser et à se renseigner quand ce fut le tour de Guillem. La petite voix insistait, tu as simplement peur Rubens. Elle essaie de dédramatiser une situation qui était devenue un poids, tu as simplement peur car tu as dix-huit ans. Voilà tout. Tu as dix-huit ans, tu as tellement de chose à vivre et l'ambiance morbide qui suinte des livres d'histoires, du château, te paralyse. Ce n'est pas de la lâcheté, ce n'est pas de l'immaturité, c'est simplement encore un peu d'innocence.
Ta gueule conscience.
Il voyait le mépris, la joie malsaine sur les traits de Barbie et rien de ce que disait la petite voix ne le convainquait. Il était plus simple de se persuader qu'on était lâche que d'affronter l'autre. Il était tellement habitué à sa réputation, c'était une seconde peau, un bouclier qui justifiait toutes ses erreurs... Il se maudissait, s'en haïssait sous ce regard qui ne faisait que l’aplatir un peu plus à chaque seconde qui passait mais c'était mieux que l'affronter et claquer sous le coup de la chute. Que se faire graver né-moldu sur le bras et finir le visage en sang.
Je suis d'une faiblesse à mourir de rire.
Elle le touche. Sa main dégueulasse se pose sur la sienne et, aussi apeuré soit-il, un rictus de dégoût le traverse. Il sent sa paume sur son visage, glaciale, morbide, me fous pas ton poison dans la peau, sorcière. Va t-elle refaire son petit sortilège la vicieuse ? Une fois encore les insultes pleuvent dans son esprit. Traînée. Catin. Tu dois te sentir bien vide pour t'en prendre à moi. Bien seul pour aimer m'avoir à ton service. Voilà, la Barbie s'offre un ami, pitoyable. Elle dégoulinait de haine, de mépris, elle jubilait de l'avoir sous sa coupe, tordue, cette femme était tordue jusqu'à la moelle. La jolie Barbie n'avait rien d'une cruche, c'était Cruella déguisée et lui, pauvre abruti, n'avait rien vu venir. Alors qu'elle le relèva, elle n'eut pour réaction que son visage fermé, son corps tremblant de peur et ses lèvres pincées en un trait fin. Ses yeux lui renvoyaient toute sa haine, miroir de Silver, ils clamaient son mépris, tout le dégoût qu'elle lui inspirait et sa rage mordante qui refusait de sortir. L'escalier accélère, il détourna les yeux pour voir le décor devenir flou et sa rage augmenta en même que sa peur. Le mépris, le dégoût qu'elle lui inspirait, toutes les moqueries, tout ce qu'elle fut pendant toute ces années se muèrent en une haine farouche. En la certitude qu'elle n'était pas une idiote mais la plus vicieuse de tous. Qu'à côté, Loki le Loup cannibale n'était qu'un clébard car, lui, il ne cachait pas sa nature tordue. Elle si ! Elle, elle vous fait croire qu'elle est idiote, avec ses petits airs et ses sales notes, alors qu'en vérité elle vous frappe quand vous ne vous y attendez pas. Elle patiente, la fourbe, pour mieux vous descendre et, pour en avoir croisé des visages méprisants à son égard, jamais, il n'avait vu un tel plaisir de faire souffrir. Elle est la plus pourrie d'entre tous.
Il sentait le vide l'aspirer, s'imaginait tomber et au sol il voyait son sang rouge s'étaler sur les dalles. Son corps lui faisait mal à force d'être tendue, la rambarde s'imprimait sur son torse oppressé, ferme les yeux, il ne pouvait, ferme les yeux, accroché au sol il se voyait tomber, encore et encore, la chute infinie et ce sang. Je ferais n'importe quoi. Chaque syllabes raclaient sa gorge, chaque mot était un coup de rasoir sur ses veines, J'ai une dette. Son honneur se meurt, ses phalanges blanchisse, ses bras se crispent. J'AI UNE DETTE CA TE VA PUTAIN ?! Sa voix rauque fut éjectée de sa cage thoracique alors que de ses mains il repoussait violemment cette rambarde qu'il retenait. Il percuta Silver sous le choc pour lui attrapa cette foutue main qui lui tenait le col. J'ai une putain de dette envers toi alors tu vas me foutre la paix t'as compris Barbie ?! Il débordait de haine, sa main écrasant celle de Silver et il s'en foutait, il espérait juste que ses os exploseraient. L'escalier continuait sa course folle, son cœur battait le rythme, sa peur s'emballait, devenue incontrôlable, elle explosait. Tu veux quoi ? Hein ! Maintenant que tu as obtenu ce que tu veux, tu vas pas t'arrêter en si bon chemin ! Tu veux quoi Silver ?! Il resserrait sa prise encore et encore, vas-y, explose, bute moi, j'en ai plus rien à foutre, j'ai courbé l'échine devant toi, je suis déjà mort.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Une vengeance trop longtemps attendue Jeu 3 Juil - 23:47
Une vengeance trop longtemps attendus
Silver & Rubens
Rubens était le parfait exemple de cela, toujours à croire qu'il avait de meilleur note que moi dans chaque matière, surtout en Aritmancie, alors que j'avais eu un Optimal à mes buses. Tromper pour mieux se venger... Voilà où son manque d'observation l'avait mené, à deux doigt d'une chute irréversible. Étais-je capable de le jeter ? Probablement. Après tout il n'y avait pas de témoin, pas de sortilège à lancer, juste à le pousser lui sa bêtise et son sang impur. Il ne manquerait sûrement à personne et se n'est pas sa maison qui le pleurait, il était une honte même pour eux. Il gémissait, sanglotait, devant une Serpentarde, une sang pure, son ennemi juré. J'avais plus de courage que lui... Et plus de fierté surtout... Au moins désormais je connaissais sa plus grande faiblesse, lui ne connaissait pas la mienne, j’enchaînais les coups gagnant.
Nous tournions à un rythme infernal et pourtant je restais de marbre, enfin presque, le rictus mauvais et victorieux ne pouvaient disparaître de mon visage. J'étais gagnante. Il était perdant. Il m'avait tellement rabâché qu'il était meilleur que moi, tellement supérieur, un gryffondor intelligent face à une crétine de serpentarde. Sauf que c'était Barbie qui remportait le match et non le mouton galeux. Sa peau était plus pâle qu'à l'ordinaire, il se laissait consumer par la peur, la frayeur, la bassesse, le manque de courage. Je gravais ses traits dans mon esprit, m’imprégnant de la terreur que j'avais causé, goûtant au doux goût de la victoire.
Je me sentais puissante, tellement supérieure à lui. En même temps je l'étais, il n'y avait qu'à le regarder pour s'en rendre compte. Des mots vinrent renforcer mes propos, ses mots, ses paroles enragés. Il avoua difficilement qu'il ferait tout pour moi. Chaque syllabes suintaient le dégoût, de moi, de lui même. Il abdiquait, s'agenouillait, courbait le dos face à moi, face à une fille, face une serpentarde, face à la noble maison de Salazar Serpentard. Il n'avait plus rien, plus d'honneur, plus de fierté, plus d'amour propre. Je venais de remporter la partie d'échec sans aucune difficulté, effectuant un coup de maître. Echec et mat mon cher Rubens.
Et pourtant je ne fis rien, je laissais l'escalier continuer de tourner dangereusement, sa tête étant toujours à l'extérieur de celui ci, à quelque mètres du sol. Un sourire carnassier sur mon visage, je continuais de l'observer en silence. Cela ne dût pas pus lui plaire puisqu'il se mit dans une rage soudaine, me hurlant au visage, il me tomba dessus, je grimaçais alors que sa main moite s'enroulait autour de mon poignet. J'allais devoir lancer un sort de désinfection pour être sur qu'il ne me contamine pas... Sa prise se fit plus forte alors qu'il me hurlait toujours des insanités au visage. Oh le retour de Barbie. Je restais de marbre, il ne m'intimidait pas, j'avais le pouvoir, j'avais le dessus. C'est moi qui menait la danse, je le savais et pas lui. Il en fallait plus pour me mettre en rage ou créer un sentiment de peur chez moi. J'étais comme le marbre... Une putain de dette, ça c'était sur et je ne risquais pas de l'oublier. Son flot de rage ne semblait pas s'être calmé au contraire elle s'intensifiait et ne cessait d'augmenter, il perdait pratiquement la tête.
Pour toute réponse j'éclatais de rire. Je le narguait du regard, j'avais gagné, je savourais ma victoire. Puis d'un geste de baguette je fis s'arrêter la course de l'escalier. Enfin. J'avais presque la tête qui tournait. Nous étions face à face, les yeux dans les yeux, les miens couleur de ciel contre les siens couleur de boue, couleur de crasser, d'immondice, d'infériorité. J'attrapais de mon bras libre sa main posais sur la mienne. Il la serrait avec force, à presque m'en écraser les os. Je la retirais violemment, me fichant de le griffer au passage.
« Je pense qu'au final il y a quelque chose sous cette...sorte de chevelure crépu absolument repoussante sur tu as sur le crane, car on dirait bien que tu as compris que tu avais une dette. Et puis si tu n'avais pas compris, tu sais ce qui t'attendait n'es-ce pas ? »
Laissez planer le doute, ne jamais conforter son ennemi sur nos limites, il ne devait pas savoir si oui ou non nous étions capable de telle et telle choses, jusqu'où nous pourrions aller. Pour quoi ? Pourquoi ? Ne jamais lui soumettre aucune réponse. Rester dans l'indécision.
« Oui tu as une dette envers moi. Une dette que tu as enclenché par ta stupidité affligeante. Tu ne te serais pas mis sur mon chemin, tel un veracrasse, je ne t'aurais jamais rien fais. A part peut-être snober comme le misérable insecte que tu représente à mes yeux. Et crois moi tu aurais préféré ça. Seulement tu as voulus jouer les héros, te faire bien voir par les autre. Le grand Rubens Cassidy qui se menace et se dresse face à la stupide serpentarde. »
Je laissais une nouvelle fois un rire mauvais s'échapper de mes lèvres. Quelle erreur qui l'avait fait, quelle grave erreur. La bêtise n'est pas humaine, non la bêtise a prit le nom de Rubens Cassidy. Des notes corrects mais un manque cruel de jugeote... !
« Oui j'ai obtenus ce que je veux. Je ne pensais pas qu'un jour tu pourrais m'apporter un peu d'amusement aussi pathétique que tu es. Mais maintenant que je t'ai entre mes griffes je ne vais pas laisser passer l'occasion de te ridiculiser, de t'avoir sous mon contrôle. Tellement de possibilités s'offrent à moi. Qu'es-ce que je vais bien pouvoir te faire faire ? »
Je commençais à réfléchir un long moment, et puis je tins enfin l'idée parfaite. Un sourire presque animal se fit sur mon visage, alors que je glissais négligemment une main dans ma longue chevelure.
« Je veux que demain matin tu déboules dans la Grande Salle avec un uniforme de ma maison en criant, je cite : « Les Serpentards dominent, les Serpentards sont les meilleurs, inclinez-vous comme je l'ai fais. ». Fais juste ça et j'oublierais tous, je te laisserais en paix, enfin juste au niveau des escaliers.. ! »
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Rubens Cassidy
Gryffondor
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aineux sous son rire, vacillant quand les escaliers s'arrêtèrent, il en eut envie de lui sauter à la gorge alors qu'elle attrapait son bras pour se libérer. Ses ongles le griffèrent mais il n'eut aucun regard pour le sang qui perlait. Toute sa conviction dans son regard, il ne cessait de la défier de lui répondre, d'aller plus loin dans ce jeu de fou, vas-y, tu as gagné alors fait toi plaisir ! Il n'attendait que ça, qu'elle aille plus loin. Encore plus dans la folie, dans l'humiliation, dans le déshonneur. Vas-y ! Mais elle prend son temps la garce, elle s'amuse à bavasser alors qu'il aimerait aller directement à la fin de l'histoire, remettant en une couche juste pour le plaisir malsain d'enfoncer le clou, de bien sentir la domination en elle. Hmpf, qu'est-ce qu'elle lui balance ? Jouer les héros ? Si seulement ! Elle n'a toujours pas compris qu'il ne s'agissait pas d'héroïsme mais de la remettre à sa place ! Là où elle doit être ! Hors de ces murs, loin d'eux, loin de ceux qui méritent une existence convenable ! Convenable et sûr ! Les poings serrés, il bouillonnait, pousse la. Pousse la dans le vide. Tu as la force nécessaire. Pousse la dans le vide. Que ce soit elle qui s'écrase. Qu'elle sente la peur s'infiltrer en elle, vibrer dans ses os alors qu'ils explosent au contact des froides dalles. Pousse la dans le vide qu'elle en devienne muette de peur, qu'elle hurle pour s'enfermer dans ses cachots, de crainte que j'apparaisse. Inverse la situation. Il veut lui faire bouffer sa langue, qu'elle s'étouffe avec ses mots. Il crevait d'envie de renverser la situation, remplit de haine, de rage, d'une violente envie de l'entraîner dans sa propre chute. Suicidaire. Sa peur le rendait hors de contrôle, suicidaire il voulait la réduire au silence alors qu'il savait pertinemment qu'elle ne se laisserait pas faire, que s'il la bat, il subira les coups.
C'était une sensation très étrange que de sentir tout son corps se tendre vers quelqu'un avec toute la fureur qui l'anime. Il avait envie de la faire souffrir. Il n'avait jamais été un modèle de discipline mais il ne s'était jamais battu, il n'avait jamais levé une main, or en cet instant il n'aspirait qu'à la faire souffrir. Lui griffer le visage, arracher par poignets ses cheveux, sentir son corps plier sous ses coups. Il la voyait face contre terre, le nez éclaté, la mâchoire béante pour qu'aucune insulte ne sorte, qu'elle n'envoûte plus personne, la catin des Verts et Argents. Pas un duel, ni même une noble bagarre, il voulait se battre comme un chien, avec la rage du désespoir, la haine aveugle, sans retenir ses coups. Ca lui faisait mal de se retenir mais sa peur, son dégoût de lui-même, étaient vainqueur sur absolument tout. Il aurait été beau de raconter que Rubens Cassidy avait soudainement eu du courage, qu'il avait relevé fier le menton et aurait ricané, moqueur, en entendant son ordre. Une pichenette pour l'allure, et le voilà qui s'en va, intouchable, fort, courageux. Ça aurait été une bien belle histoire... la vérité, c'était qu'il découvrait qu'il pouvait haïr mais que cela ne l'empêchait pas de préférer s'enfoncer encore plus dans l'humiliation que risquer sa propre vie. Jusque dans la haine il n'avait pas le courage du sacrifice, pitoyable.
Un uniforme de sa maison... Comment allait-il s'en procurer ? Il s'en serait frappé d'avoir eu ne serait-ce que cette question. Il n'allait pas faire ça ! Clamer la suprématie des Serpentards ? La blague ! Elle était tarée ! Ca ne lui suffisait pas de l'humilier ici, il fallait qu'elle en fasse profiter Poudlard ?! Pourtant... le mépris qu'il s'inspirait lui coulait dans la gorge, son dégoût avait le goût de la bile, alors qu'il savait qu'il obéirait. Il se vomissait mais il accepterait. Qu'ajouter ? Qu'hurler alors qu'il pliait ? Sa colère se fit plus froide, putain qu'est-ce qu'il avait mal aux bras à force d'être tendue, il obéirait avec toute la lâcheté dont il savait faire preuve. Avec tout le déshonneur de sa maison il obéira, parce qu'il était le plus pitoyable d'entre tous, parce qu'il était le lâche Gryffondor. Ca marche. Une phrase lourde qu'il eut du mal à prononcer et dont les intonations semblaient se répercuter indéfiniment sur les murs. Ca marche. La boule dans le ventre, le mépris, l'envie de se laver encore et encore tellement il se sentait sa propre saleté, et toute cette rage sourde qui ne cessait de mûrir, de grandir. Et d'autres faits qui s'imposaient, des événements, des suites logiques, qui n'auront de cesse de s'ajouter dans son esprit jusqu'au lendemain matin. Si je n'étais pas né d'une famille de moldu, si je m'étais caché, si Serpentard avait été fermée à la dernière guerre... Des Si par centaine et un, qui plus que les autres s'imposait, et si je m'inscrivais au cours de duel, tous ces sorts que j'invente, pourquoi je ne m'en servirais pas pour lui faire bouffer sa langue de vipère ?
« En voilà un garçon original, tu es curieux et Serdaigle te permettrais t'assouvir ta soif de savoir mais il y a en toi une volonté de bouger les choses. Tu es tout feu, tout flamme, tu crois à des vérités qui n'en sont pas et je devine que Poudlard renforcera tes convictions. Tu es encore naïf mais cela va changer et Gryffondor t'aidera à faire ressortir le courage qui se cache en toi aussi, je déclare :
GRYFFONDOR »
Le Choixpeau n'aurait pu dire mieux, ses convictions ébranlées, son courage était là, palpitant, il était juste bien dommage que le malheureux porte-chef n'ait pas prédit que c'est dans la haine qu'il saura faire ressortir les attributs de Goldric Gryffondor.