Gryffondor
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Serdaigle
Directeur : Garett Hope
Nombre d'élèves : 9
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Nombre d'élèves : 11
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Nombre d'élèves : 8
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 It Never Ends

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MessageSujet: It Never Ends   It Never Ends EmptyVen 7 Mar - 21:07


   
It Never Ends

   
Néron & Mika - 5 Mars

It Never Ends by Bring Me the Horizon on Grooveshark


   Enfin arrivait un moment de paix pour Néron. Les cours augmentaient d'intensité à l'approche des examens de fin d'année et les professeurs semblaient tous être extrêmement stressés. Evidemment, l'angoisse se véhiculait aux élèves et Néron était totalement impassible face à cette réaction en chaine sociale désastreuse. Plus les gens s'affairaient plus ça lui donnait envie de rester assis sans rien foutre. Catastrophique pour ses devoirs, mais comme ses notes ne baissaient pas, rien ne l'amenait à vraiment se bouger les fesses. Alors le black profitait à fond de son glandage.

Il s'était échapper de Poudlard en passant par la forêt interdite en balais volant et s'était introduit dans Pré-au-Lard l'air de rien. Au milieu de la pseudo-foule des ruelles, il ne résista pas longtemps à aller boire un verre aux Trois Balais. Une bièraubeurre plus tard, Néron gambadait presque jusqu'à son objectif final : la cabane hurlante. Qu'allait-il faire là bas ? Eh bien, ce qu'il faisait très souvent -trop peu être pour sa santé mentale- surtout à l'approche des examens. Il sauta une clôture en arrivant en haut de la colline et se faufila dans les buisson jusqu'à être complètement dissimulé par les feuilles du printemps prochain.

Néron quitta ses vêtements et les plia proprement -non j'déconne, il a tout mis en vrac- derrière l'arbuste. A l'abri des regards, il se transforma en singe, ébroua son pelage roux avec délice en sentant la chaleur de ses longs poils sur tout son corps avant de sauter hors du buisson. Il se mit alors à courir, orang-outan dans le vent, en direction de la maison hantée. Ses bras plus longs que ses jambes, il les tenaient en l'air, comme un fan de Marley qui feraient des barres asymétriques après un ou deux joints, et courrait dans les herbes hautes avec ses jambes courtes. Comme un véritable singe, il poussait des petits cris furieux et gambadait anarchiquement, sautant, se pendant parfois aux branches basses des vieux peupliers qui dormaient là, galipettes et figures improbables de gymnastique le faisant se mouvoir jusqu'aux portes de la Cabane Hurlante.

   Néron en singe poussa la porte fracassée et s'introduit dans la maison suspicieux à l'idée de croiser quelqu'un. Mais que ferait en pleine après-midi de cours, un élève de Poudlard dans la Cabane Hurlante ? Excellente question car à part le jamaïcain un peu fou, il ne connaissait personne d'assez cinglé pour faire ça. Il ne connaissait à vrai dire personne qui se transformait en singe et gigotait comme un maudit macaque pour se défouler quand il devait réviser assidument ses cours. Ce n'était peut être pas plus mal après tout.

Néron passa donc de longues minutes délassantes à profiter de la solitude et de son poil roux absolument trop confortable pour faire des cabrioles et des pirouettes au milieu du mobilier. S'il savait le nombre d'Animagi qui avaient fait la même chose -en moins craignosse bien sur- dans cette baraque ! Mais rien n'était plus synonyme de liberté que de sa balader en singe où il voulait pour laisser à son corps la possibilité de s'exprimer à son aise. Quand il était en Jamaïque, il pratiquait avec ses tribus, beaucoup de danses rituelles. C'était peut être cliché, une bandes de bamboulas en peau de bête qui se trémoussaient au milieu des champs de chanvre et de coton, mais c'était la stricte vérité.

Et c'était ce genre de moment de transe, presque extatique, où on en oubliait son corps d'homme pour laisser à ses émotions le pouvoir sur ses gestes, que Néron se sentait particulièrement vivant. Alors faute de pouvoir se rendre plus souvent sur son île auprès de sa famille, Néron se transformait en orang-outan et trouvait un coin tranquille pour danser. Ca avait un côté attendrissant disait sa Mamie mais Néron n'était pas sur que la chose soit particulièrement glamour auprès des petites anglaises ...

Le black allait sortir continuer sa danse dehors quand il entendit un bruit de fracas à l'étage. Il se rua dans l'escalier, tractant ses bras sur la rampe et montant cul avant tête les marches à moitié brisées, et arriva sur le pallier. A droite puis à gauche, il se déplaça à l'oreille jusqu'à la fameuse chambre d'où était venu le bruit. Les pattes en l'air face à une silhouette menaçante avec une baguette à la main, Néron n'eut même pas le réflexe premier de se transformer et ce ne fut qu'après quelques secondes de paralysie qu'il retrouva son corps humain, évidemment totalement nu car il avait laissé ses vêtements là où il s'était transformé dans le champs devant la maison. Néron mit ses mains pour tenter de dissimuler l'immense chose qui pendait entre ses jambes et afficha un sourire gêné à la sorcière qu'il reconnu immédiatement :

   
"Mika ! Quel bonheur de te voir ici, vraiment ! Comment vas-tu Morticia ? Toujours entrain de magouiller des trucs pas nets à ce que je vois. Tu apportes pourtant une délicieuse touche de macabre à la situation."


   
© Yuki Shuhime


Spoiler:


Dernière édition par Néron C. Zabini le Mer 26 Mar - 14:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyDim 9 Mar - 17:18

It never ends

Mikaela H. Von Rosen & Néron C. Zabini

So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

Marre… Marre. Marre, j’en ai marre !!! Je serre brusquement les poings, écrasant mes bouquins de cours contre ma poitrine, et martèle le sol de mes talons. Ce que je peux détester ce maudit cours d’Études des Moldus. J’ai même du mal à croire tout ce qui pouvait sortir comme conneries de la bouche de cet abruti de Primrose, sérieusement. J’en ai tellement assez de devoir suivre ce fichu cours, je sais déjà tout ce que j’ai à savoir sur les moldus, j’ai vécu avec l’une d’eux pendant dix longues années de ma vie et ça m’a largement suffi pour savoir à quel point elle est mauvaise… sur ce plan, elle n’a rien à m’envier.
Je m’arrête dans les toilettes de Mimi Geignarde et lâche brusquement mes livres sur le lavabo. J’ai cours en principe maintenant, Études des Runes… je me mords la lèvre jusqu’au sang. Non, non ! Je ne supporterai pas ce crétin de prof juste après l’Étude des Moldus, j’ai déjà du mal d’habitude mais là… là non, et tant pis si pour ça je dois me retrouver en retenue, j’ai plus que l’habitude… surtout venant de lui. Je me passe de l’eau sur le visage, regarde partir mon sang dans le siphon puis reprends mes livres pour quitter les toilettes.

La question de savoir où me rendre ensuite ne se pose qu’une fois, la cabane hurlante est ma destination préférée et avec un peu de chance j’y trouverai mon très cher ami et il m’aidera à passer le temps… à me calmer surtout. Je remonte rapidement jusqu’au dortoir de ma maison pour me changer. Je n’aime pas sortir en uniforme, car même si je ne risque pas de voir grand-monde, ça m’empêche de me fondre dans le décor. À peine entre-je dans la chambre qu’une petite boule de poils se jette à mes pieds. Je me baisse pour caresser et papouiller ma petite furette, elle n’aime pas rester ici, mais j’ai constamment peur qu’elle coure après les rats et les chats des autres élèves.

« Ce soir, lui murmure-je en embrassant son museau. »

Je jette ma cape sur le lit et elle va se pelotonner dedans sas attendre. Au moins, elle se cache et les autres dindes avec qui je partage la chambre la laissent tranquille. J’enfile rapidement des vêtements légers, bénissant le fait d’être suédoise et de beaucoup mieux supporter le froid que ces bourriques qui portent encore des pull-over à col roulé et attrape mon Friselune pour sortir par la fenêtre, je me jette dans le vide avant de voler à toute vitesse jusqu’à ma destination. Je rentre par une fenêtre brisée et m’arrête juste avant de me fracasser contre le mur d’en face. Je tombe sur un vieux matelas et pouffe de rire. Rien de tel qu’une bonne balade en balai pour me redonner de l’énergie, je ne suis pas joueuse de Quidditch pour rien !
J’attends quelques instants, m’attendant à ce que mon éclat de rire ait alerté Anarchy mais personne ne vient. Je me relève donc pour faire le tour de la cabane mais elle est déserte. Ah cet idiot a dû sortir, pile le jour où je me déplace pour le voir… il a le chic, à tous les coups il est encore en train de boire à la Tête de Sanglier. Je remonte dans la chambre où j’ai laissé mon balai et m’affale de nouveau sur le matelas, appuyée contre le mur j’inspecte les lieux. Au moins, je suis au calme, et il finira bien par rentrer.

Je ferme les yeux et je dois somnoler un moment car c’est le cri d’un hibou qui me fait revenir à moi. Perché sur le rebord de la fenêtre, il fixe un coin de la chambre, je regarde à mon tour pour voir quelques vipères blotties les unes contre les autres. J’attrape la première chose qui me passe sous la main et le balance sauvagement sur le prédateur quand il attaque. Je sors ensuite ma baguette pour le faire sortir et répare la fenêtre pour redonner un semblant de sécurité aux serpents. Qu’est-ce qu’elle foutait là cette saleté de piaf ? Il avait pas des lettres à emmener ? Tss…
J’allais aller rassurer les serpents quand j’entends du bruit dans la cabane, mais ce n’est sûrement pas Anarchy, il est bruyant mais pas autant. J’attrape rapidement les serpents et les glisse dans un placard en leur sifflant de ne pas bouger et ignorant celle qui se glisse à mon poignet pour « voir ce qui se passe ».

Je m’attends à voir revenir le hibou mais, une fois dans le couloir, c’est à un énorme singe roux que je fais face. Baguette en main, je me fige mais mon cerveau fait vite le rapprochement entre cette bête et l’unique animagus simiesque de l’école. Il se retransforme alors et apparait totalement nu devant moi, évidemment cet idiot s’est désapé avant de se métamorphoser. Je soupire et lève les yeux au ciel alors qu’il cache son entrejambe derrière ses mains.

« Mika ! Quel bonheur de te voir ici, vraiment ! Comment vas-tu Morticia ? Toujours en train de magouiller des trucs pas nets à ce que je vois. Tu apportes pourtant une délicieuse touche de macabre à la situation. »

Nullement gênée par sa nudité, je fronce doucement les sourcils et réprime un rictus. Alors voilà, tout ce qu’il a à m’offrir c’est une de nos habituelles joutes verbales ? Ce garçon manque décidément cruellement d’originalité, et après il s’étonne que je ne me sois pas attachée à lui. Mais aujourd’hui je ne suis pas d’humeur à répondre à ses provocations, et puis il doit bien avoir des choses plus amusantes à faire avec lui. Feignant d’être affectée par ses remarques, je détourne les yeux puis range ma baguette dans ma botte.

« Tes mots doux m’ont manqué, réponds-je sur un ton tout juste brusque dénué de ma hargne coutumière. Mais tu ne disais pas ça avant... »

Je me redresse pour le regarder à nouveau avant de monter mon poignet où est enroulée la vipère à mon visage. Je dépose un baiser sur sa tête et quand elle siffle je hoche la tête d’un air entendu, la laissant se glisser autour de mon cou.

« Ceci dit, tu devrais renouveler ton stock d’insultes, je te rappelle qu’il y a une école entière qui me sort les mêmes à longueur de temps. »

Un sourire faussement triste s’évade un instant sur mes lèvres et je tourne les talons pour retourner me laisser tomber sur le matelas, je plie mes jambes nues et les remonte légèrement pour appuyer mes bras sur mes genoux, les pieds écartés pour ne pas glisser.

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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyMar 11 Mar - 0:59


   
It Never Ends

   
Néron & Mika - 5 Mars

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   Néron se sentit mal à l'aise dès qu'il agressa Mika et qu'il vit sa réaction. Ok c'était pas fin, pas fin du tout. Leur relation avait beau être tendue depuis leur rupture, mais ce n'était pas une raison pour se montrer si tendu, autant sur la défensive. Sa Mamie Zabini le frapperait violemment avec son rouleau à pâtisserie si elle l'avait surprit à parler si méchamment à une gentille demoiselle. Bon, certes le terme "gentille demoiselle" ne correspondait absolument pas à Mika qui était en fait, une petite garce, et alors ? Ca y est, ça recommençait à être le bordel dans sa tête. Cette fille avait le pouvoir de mettre la pagaille dans son ciboulot à vitesse grand V.

L'histoire ? C'était simple comme le monde. Néron avait eu un crush sur elle, le côté bad girl un peu salope lui avait bien plu. A l'époque il avait seize ans et toutes ses dents -ouais depuis, il en avait perdu deux, sans doute à cause de cette mégère d'ailleurs- et elle quatorze. Grosse embrouille, gros bordel et finalement sentiments qui naquirent en Néron. Ils avaient traînés quelques mois ensemble, s'envoyant en l'air avec une rare intensité pour le black et un beau matin, alors qu'il avait pris ses grosses couilles à pleines mains pour lui dire qu'il l'aimait ... plus que bie, elle avait éclaté d'un de ses rires hystériques et avait pris ses grands airs pour lui annoncé qu'il se faisait clairement des films.

Néron n'avait clairement pas l'habitude d'être utilisé comme un jouet sexuel par une garce de lionne, surtout quand on savait comme ses sentiments étaient compliqués à naître et difficiles à perdurer ... Symboliquement, elle avait arraché son petit coeur palpitant de sa poitrine et l'avait piétiné avec sa botte en riant. Sale petite groumpf ... Néron n'avait jamais digéré ça, même quatre ans plus tard ça ne passait pas. D'un commun accord, ils s'évitaient clairement depuis ce jour là, hors de question qu'il lui donne en plus la satisfaction de l'humilier en public régulièrement.

Bon évidemment, ils se revoyaient avec le Quidditch, vu que Mika était la capitaine des Gryffondors ... Forcément, mais Néron essayait de ne tout simplement jamais penser à elle. De toute façon, ils n'avaient rien en commun. Elle était dans un tripe totalement différent du sien et la raison lui faisait bel et bien comprendre qu'il n'y avait rien à espérer d'elle. Et quand bien même. Mais il fallait qu'il se retrouve là, devant elle, en mode macaque et à poil. Effectivement il lui parlait comme à un chien, et on ferait pareil pour moins que ça. Néron était d'une mauvaise foi terrible quand ça concernait cette fille ...

   Sauf que la réaction qu'elle adopta ne correspondait en rien à la pimbêche sadique et méchante qui l'avait largué en se marrant à l'époque. Les gens changent, qui sait ? Non, les gens ne changeaient pas. Ou alors si, mais pas Mika. Elle joua à la charmeuse de serpent et Néron remarqua alors les vipères autour de ses poignets. La jeune femme se renferma près du mur en concluant que ses insultes n'étaient plus originales depuis bien longtemps et s'allongea sur le vieux matelas en rattroupant ses jambes sous elle, la vipère glissant autour de son cou.

Sa peau pâle brillait presque sous la lumière qui s'infiltrait derrière la couche de poussière qui couvrait les vitres et Néron ne put s'empêcher de suivre la courbe de sa cuisse dévoilée par la jupe de l'uniforme qui remontait outrageusement. Mais quelle sorcière ! Même quand il voulait se montrer le plus désagréable du monde, elle parvenait à le culpabiliser ! Alors qu'elle était foncièrement si mauvaise et si méchante ... Mais le black n'arrivait tellement pas à la haïr tout simplement. Elle est si belle, et si attendrissante. Le trouble s'était insinué en lui, avec sa moue si séduisante. Quelle merde !

   
"Tu veux pas une sucette à l'ail non plus tant que t'y es ? Je m'en fous que ça soit has been, de toute façon tu n'as que ce que tu mérite. Ca sert à rien de faire ta pauvre petite chose prostrée, là, je sais très bien ce que tu pense au fond. Tu ne m'auras pas à nouveau, Sorcière !"


Néron aurait voulu être ferme et intraitable dans cette réplique, malheureusement il captura son regard envoûtant à l'instant où il suivait une énième fois la courbe de ses fesses sous sa jupe et rougit si fortement que ça aurait presque pu se voir à travers sa peau chocolat. Toujours nu, son anatomie allait finir par le trahir contre sa volonté, alors, il attira d'un sortilège ses vêtements et tâcha de se rhabiller sans que Mika ne remarque rien. C'était pas gagné ...

   
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyMer 12 Mar - 20:33

It never ends

Mikaela H. Von Rosen & Néron C. Zabini

So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

Étrangement, cela fait plutôt longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de réellement me divertir. Oh bien sûr, mes « camarades » de chambrée bénéficient régulièrement de mes doux traitements. Elles sont des victimes plutôt bruyantes – à croire qu’elles ne peuvent pas tomber sur des nids d’insectes cachés dans leurs lits sans se mettre à hurler à la mort comme des échappées d’asile – cela dit elles sont aussi des cobayes très volontaires, et les protestations sont de plus en plus rares. Encore que je ne me sois même pas donné la peine de les menacer de représailles si jamais elles me balançaient aux professeurs, je n’ai même pas eu besoin de ça… apparemment mes origines incertaines jouent d’elles-mêmes et plusieurs de mes camarades semblent avoir peur que je vienne me venger en les mordant, en buvant leur sang dans leur sommeil ou en les hypnotisant. Je ne me suis pas non plus donné la peine de les détromper en leur disant que j’aurais trop peur que leur sang de dinde fasse baisser mon QI, que les hypnotiser ne me servirait à rien puisqu’un bon Imperium aurait le même résultat et serait moins contraignant... ou que je ne fais ni l’un ni l’autre. C’est fou ce que les vampires peuvent impressionner les ignorants.

Bref, à la longue je dois avouer que tout cela finit par ne plus être amusant, ça fait d’ailleurs plusieurs semaines que je les laisse en paix, un peu pour endormir leur méfiance et surtout parce que leurs réactions sont prévisibles à chaque fois et que ça m’ennuie. Aujourd’hui c’est différent, aujourd’hui j’ai Néron pour me divertir. Mon cher Néron, mon adorable et tout aussi prévisible Poufsouffle, ce garçon si gentil qui me déteste d’une façon si délicieuse. Me faire aimer n’est pas un de mes objectifs, je préfère de loin inspirer la haine, le mépris ou la crainte, ce sont des domaines où, au moins, je suis passée maître.
Lorsqu’il m’a avoué ses sentiments après une relation de plusieurs mois, la surprise a pris le pas sur tout le reste et je n’ai pu m’empêcher de lui dire ce qui pouvait lui faire mal. Si je n’ai jamais réfléchi à la véracité de mes propos, je dois tout de même bien admettre que j’aurais aimé que notre relation dure un peu plus longtemps, je n’avais pas besoin de me prendre la tête avec lui ou de paraitre moins méchante que je le suis, tant que je ne l’étais pas avec lui ou que je n’agressais pas de sang de bourbe devant lui – ce qui était relativement simple à faire – il acceptait mon sale caractère. Mais je crois que j’ai réussi mon œuvre, car aujourd’hui encore le coup porte et il repense à ce que je lui ai dit, s’il n’y pensait pas, il ne m’en voudrait pas autant.

À peine me suis-je assise que je sens son regard se poser sur moi, ou plutôt sur ces parties de moi que je lui dévoile par fausse inadvertance, mais je ne relève pas les yeux, feignant d’avoir l’esprit trop préoccupé pour remarquer ça. Sa réponse ne se laisse cependant pas attendre.

« Tu veux pas une sucette à l'ail non plus tant que t'y es ? Je m'en fous que ça soit has been, de toute façon tu n'as que ce que tu mérite. Ca sert à rien de faire ta pauvre petite chose prostrée, là, je sais très bien ce que tu penses au fond. Tu ne m'auras pas à nouveau, Sorcière ! »

Je tourne aussitôt la tête vers lui, lui lançant le regard mi-offensé mi-méprisant d’un chat blessé. Je le connais bien, et son apparente méfiance à mon égard ne me donne que plus envie de continuer mon petit jeu, lorsqu’on se jette trop facilement dans mes pattes, le jeu perd toute sa saveur. Mais je le vois se figer et me rends compte qu’il n’avait pas cessé de me reluquer malgré son petit numéro. Puis ses vêtements arrivent et il se rhabille, je détourne la tête pour cacher mon sourire amusé. Tellement prévisible ce petit singe.

Je souffle finalement, lasse et passe une main dans mes cheveux, le regard fixé sur le rebord de la fenêtre.

« Je ne cherche pas à… Tu penses que si je cherchais le moindre réconfort je serais venue m’isoler ici ? Je suis pas idiote à ce point, et je sais que c’est ce que je mérite. C’est juste que… »

Je me mords la lèvre pour m’interrompre, ce n’est pas mon genre de me livrer à quelqu’un, même à Néron à l’époque où nous étions ensemble… ceci dit, je n’ai jamais rien besoin de confier, je ne suis pas assez faible pour me laisser toucher par ce que peuvent baver les autres sur mon compte. Et puis, après tout, c’est vrai que je mérite tout ce qu’ils me disent, mais étrangement, venant d’eux je prends ça pour des compliments et je ne donnerais pas tout l’or du monde pour être quelqu’un d’autre que moi. Or, montrer à Néron une « nouvelle facette » de moi, si mystérieuse et intrigante, est le meilleur moyen de le déstabiliser et de m’amuser à ses dépends.
Je le regarde de nouveau, mon air furibond tentant de cacher à quel point je suis peinée par ses paroles dures.

« Tu vois, on sait tous les deux que je suis une fille ignoble, alors laisse-moi tranquille !! crie-je. »

Des larmes se mettent à rouler sur mes joues et, comme si je ne m’y attendais pas, je cesse de bouger durant quelques secondes, le souffle saccadé à cause de mon accès de colère et de mes sanglots qui se préparent. Enfin je me détourne à nouveau et essuie mes joues à mesure que mes larmes les recouvrent. Je crois qu’il pourra se targuer d’être le premier à m’avoir vu pleurer, même si ce sont des fausses larmes.
Soudain, pour réitérer mon ordre, j’enlève ma botte qui ne contient pas ma baguette et la lui balance – pas assez fort pour l’atteindre et sûrement même pas dans la bonne direction – en lançant un « va-t-en ! » un chouilla étranglé. Puis j’enfouis mon visage dans mes mains sans plus retenir mes sanglots.

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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyMer 26 Mar - 15:07


   
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Néron & Mika - 5 Mars

It Never Ends by Bring Me the Horizon on Grooveshark


   Néron refusait de se laisser à nouveau prendre au piège par Mika. Elle l'avait déjà eu dans ses filets et comme une araignée fourbe et affamée, elle l'avait enveloppé dans son cocon et roulé entre ses nombreuses pattes jusqu'à l'abandonner lorsqu'il ne présenterait plus aucun intérêt pour elle. C'est ce qu'elle était, une mygale cruelle et solitaire qui refusait qu'on l'approche. Pourtant, Néron était plutôt un chic type, assez tolérant et dans une relation il donnait sans attendre de recevoir. N'importe quelle fille verrait d'un oeil agréable que le grand black s'intéresse à elle, mais Mika, elle n'en avait rien à faire. C'était une fille incapable d'éprouver le moindre sentiment envers quelqu'un et qui se complaisait dans la haine et la souffrance.

Néron avait connu cela une fois, croyant vivre quelque chose de vrai et sincère auprès de la rouquine. Mais il s'était révélé que non. Non, il n'était qu'un jouet entre ses mains habiles, une peluche qu'elle aimait caressée quand son humeur réclamait un contact charnel, et qu'elle jetait violemment ou à qui elle arrachait un oeil quand elle voulait faire du mal. Néron refusait de retrouver cette position. Même si il avait cru trouvé en elle une fille qu'il aurait pu aimer sincèrement, c'était une illusion, un mensonge, une utopie bien éloignée d'une quelconque réalité. Le black se remémorait volontiers la dernière dispute, quatre ans auparavant, quand Mika l'avait largué comme la dernière des merdes, et bien conscient de ne pas vouloir revivre ça, était convaincu que la rouquine ne l'aurait pas cette fois si avec ses faux semblants.

Sauf qu'il était bien plus facile de se persuader que la malfaisance de Mika supplantait toutes ses qualités, Néron était incapable de résister à sa moue attristée, les joues couvertes de grosses larmes coulant le long de sa gorge pâle. Une boule se forma dans sa gorge et Néron ne put s'empêcher de détourner les yeux pour ne pas se laisser envahir par le remord. Après tout, cela faisait quatre ans déjà ... Mika avait peut être changée, elle ... elle n'était peut être plus si cruelle ? Non, non, non, il ne fallait pas qu'il commence à douter. Néron se sentait horriblement faible pourtant quand la jeune femme expliqua pourquoi elle cherchait à s'isoler.

   Quand elle lui ordonna de s'en aller en lui jetant sa botte à la figure, Néron sentit ses barrières se rompre. Il se pencha pour ramasser la chaussure et s'approcha de Mika avec douceur. Arrivé à sa hauteur, il posa sa paume sur sa joue et essuya ses larmes du plat du pouce avant de glisser ses larges mains sur son genou pour qu'elle étende la jambe. Avec une tendresse naïve, il parcourut son mollet et contourna sa cheville avant de lui remettre sa botte. Il tira sur le cuir jusqu'à planter son talon au fond de la semelle et remonta lentement la fermeture éclaire. Accroupi près d'elle, il finit par se laisser tomber en arrière pour s'asseoir en tailleur sur ses fesses et croisa ses bras devant lui, fixant de ses grands yeux en amande le visage fin et blanc de la rousse.

   
"Tu n'es pas une fille ignoble ... Tu sais bien que je ne l'ai jamais pensé. Pleure pas, s'il te plait, Mika ! Je voulais pas te faire de mal, je pensais pas ce que je disais, excuse-moi, Mika !"


Il se pencha un peu en avant et vint chercher sa main pour y entremêler ses doigts. Le contact avec elle lui avait manqué. Il se sentait bien prêt d'elle, même si elle n'avait pas son pareil pour le faire souffrir. Sans doute son côté maso qui s'épanouissait avec la jeune femme. Néron s'en voulait de l'avoir blessé, car même si elle l'avait cruellement torturer pendant leur rupture, il y avait une chance -une toute petite chance- qu'elle ait changé et que ... Non c'était absurde. Néron se laissait aller à respirer plus fort en serrant un peu plus la main fine de Mika dans sa paume chocolat. Peut être qu'il lui manquait, ne serait-ce qu'un peu ? Non ?

   
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyJeu 27 Mar - 18:10

It never ends

Mikaela H. Von Rosen & Néron C. Zabini

So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

C’est un réflexe, j’essuie mes joues, mais mes larmes semblent ne pas vouloir se tarir. Je pleure si rarement que lorsque je commence, j’ai beaucoup de mal à m’arrêter, même si je n’ai pas réellement envie de pleurer, comme maintenant. Non, maintenant, j’aurais plutôt envie de rire, d’éclater de rire au visage de Néron que je parviens à faire culpabiliser alors que c’est moi qui lui ai brisé le cœur il y a quatre ans. « Brisé », le mot est faible. Bon, certes, Néron n’est pas un défi très difficile à relever, mais si je voulais vraiment aiguiser ma technique, je trouverais facilement de nouveaux cobayes. Avec Néron, c’est différent. Même après quatre ans, il est toujours mon jouet, je me rends compte que je peux encore en faire ce que je veux. Est-ce qu’il est faible au point d’avoir encore quelque sentiment pour moi ?

Attentive, et pourtant feignant de ne pas l’être, je l’entends s’approcher. Je croise de nouveau mes bras sur mes genoux et détourne les yeux sans bouger, sa main se pose sur ma joue pour l’essuyer tendrement. La chaleur de sa paume sur ma peau glacée par mes larmes et l’air ambiant me fait frissonner, je ne prends pas la peine de le réprimer, ça ne peut qu’être à mon avantage. Puis il entreprend de me remettre ma chaussure, j’étends ma jambe et renifle doucement, comme une enfant, en le regardant faire. J’aurais presque envie de lui tapoter la tête comme on le fait à une bête de compagnie. Néanmoins je dois bien avouer que sa douceur me surprend, si je m’attendais à ce qu’il se laisse avoir, je ne pensais pas qu’il serait à ce point tendre avec moi. Je ne m’attendais pas non plus à ce que mon corps apprécie le traitement. Comme si j’étais une petite chose fragile. Il doit bien être le seul à imaginer que je le suis.
Il se laisse finalement tomber à côté de moi et je garde les yeux rivés sur ma botte en sentant les siens sur mon visage.

« Tu n'es pas une fille ignoble ... Tu sais bien que je ne l'ai jamais pensé. Pleure pas, s'il te plait, Mika ! Je voulais pas te faire de mal, je pensais pas ce que je disais, excuse-moi, Mika ! »

Et en prime il s’excuse, si c’est pas magnifique ça ! Et bien sûr qu’il ne pense pas ce qu’il a dit, c’était juste par colère, juste pour montrer qu’il est capable de me tenir tête si je décide d’être complètement moi-même face à lui, ce que je fais tout le temps, donc il a plutôt raison de le faire. Mais la carte de la malheureuse, je ne vais pouvoir la jouer qu’une seule fois, donc autant en profiter un maximum.
Mon regard remonte le long de ma jambe lorsque Néron prend ma main et entrelace nos doigts. Le contraste de nos peaux est saisissant et je me sens encore plus pâle que d’habitude en comparaison. De ma main libre, j’essuie une nouvelle fois mes larmes qui roulent à présent plus doucement, comme si sa tendresse réussissait à me consoler.

« Tu es… tellement idiot, murmure-je faiblement. Après ce que je t’ai fait, tu devrais être le premier à penser que je suis une fille ignoble, tu devrais… être le premier à vouloir me voir souffrir. »

À l’évocation de notre rupture, je laisse mes sanglots repartir de plus belle et baisse la tête pour cacher mon visage derrière le rideau roux de mes cheveux. Oui, en profiter, et surtout voir jusqu’où je peux réussir à l’amadouer, peut-être que si je finis par en faire assez, il s’apercevra enfin que je me moque de lui encore une fois. Sa tendresse ou sa colère, l’un ou l’autre me va, car même dans le premier cas, il est inconcevable que je laisse la supercherie durer plus longtemps que nécessaire, et la seule chose, dans tout ça, qui m’est indispensable, c’est de savoir que son cœur se retrouve encore une fois sous ma semelle.
Mes doigts glissent le long des siens, d’une caresse involontaire, et j’échappe un soupir tremblant.

« Je suis désolée. La façon dont je me suis moquée de toi, c’était monstrueux… je saurais même pas dire ce qui m’a pris de faire ça alors que tu es la meilleure chose qui me soit arrivé. Mais… de toute façon, je ne mérite pas quelqu’un de si gentil, je détruis tout ce que je touche… »

Pour appuyer mes dires, je retire ma main de la sienne avec une lenteur calculée et je la repose sur ma cuisse. Mes ongles se serrent doucement sur ma peau tandis que je serre les poings en réprimant mes faux sanglots. Me victimiser, même pour de faux, cela reste une hypocrisie que je n’aime pas me permettre, alors je fais mine de me forcer à arrêter de pleurer pour qu’il ne continue pas de me consoler. Mais ce que j’avais dit n’est que la plus stricte vérité, je ne le mérite pas – qu’aurais-je fait pour mérité un garçon aussi faible que lui – et je me plais à détruire ce qui se trouve à ma portée, mais c’est une sensation que peu de gens comprennent.


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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyVen 28 Mar - 15:11


   
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Néron & Mika - 5 Mars

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   Néron vit Mika chasser brusquement les perles salées qui roulaient sur ses joues. Elle lui parlait avec une voix éraillée très différente de celle pleine d'assurance qu'elle arborait en permanence. Elle portait comme un voile qui enserrait sa gorge et ajoutait du tragique dans ce qu'elle disait. Néron était beaucoup trop sensible à Mika, à tout ce qu'elle disait et faisait. Il captait chacun de ses gestes et s'y perdait volontairement. Il devait sans doute aimer ça car il revenait à ce fonctionnement qui l'avait tant fait souffrir la dernière fois et s'y plongeait, s'en drapait comme d'une cape douce et rassurante alors qu'elle était tout l'inverse. Mika n'avait rien de doux ni de rassurant.

Qu'est ce qui lui plaisait chez elle ? Qu'est ce qu'il aimait tant qui le faisait revenir sans cesse ? Qu'est ce qui faisait de lui une poupée de chiffon être les mains de la belle Mikaela ? Sans doute que ce fut elle-même qui apporta la réponse. Sans doute était-il simplement idiot ? Sans doute le gros singe incapable d'aimer, s'attachait-il à la seule femme qu'il ne pourrait jamais avoir ? Tout cela était tellement contradictoire et paradoxale à la fois. Néron soupira tristement. Les souvenirs que cette relation remontèrent et se mêlèrent à ceux de la rupture, et il déglutit bruyamment.

"Ce n'est pas parce que tu m'as fait du mal que je veux te faire souffrir. J'ai jamais souhaité que tu sois malheureuse, tu sais. Même si je t'en ai beaucoup voulu pour tout, je me suis toujours dis que c'était parce que tu n'étais pas heureuse avec moi et que, un jour, tu trouverais celui ou celle qu'il te faut ..."


   Néron vit Mikaela repartir dans un sanglot, la tête penchée en avant, son rideau soyeux de cheveux roux recouvrant son visage et masquant son expression peinée. Elle quitta sa paume et s'éloigna un peu pour se recroqueviller sur elle-même. Elle soupira avant de se lancer dans une tirade de sa voix éraillée. Elle s'excusait ... Elle s'excusait ? Néron haussa un sourcil et se redressa presque brusquement, faisant un bon en arrière pour s'éloigner d'elle. Elle reposa sa main sur sa cuisse et se griffa doucement la peau sans jamais croiser son regard. Elle semblait totalement repliée sur elle même, expliquant qu'elle ne l'avait pas mérité et qu'elle ne méritait rien de bien. Qu'elle détruisait tout ce qu'elle touchait ...

Néron poussa sur ses jambes et se jeta sur elle. Il la captura entre ses bras et se glissa derrière elle sur le matelas, enroulant son corps autour du sien pour la rassurer en la tenant presque fragile comme une poupée de porcelaine. Lui même était ému aux larmes, ne supportant pas le discours bouleversant de son ex. Mikaela était une fille formidable, il ne voulait pas l'entendre dire l'inverse. Néron attrapa une mèche de ses cheveux et découvrit sa gorge pâle pour y déposer un tendre baiser. Se penchant à son oreille, il murmura d'une voix chaude :

   
"Ne dis pas ça. Je ne veux pas t'entendre dire des choses aussi affreuses. Tu n'es pas une fille ignoble, tu es une perle, une pépite. Si les gens ne le comprennent pas, moi je le sais. Tu seras heureuse un jour, tu connaîtras le bonheur que je n'ai pas su t'apporter. Je te promets que je serais toujours là pour toi, Mika, même si tu ne veux pas de moi, je t'abandonnerais pas."


   
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyVen 4 Avr - 22:48

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Mikaela H. Von Rosen & Néron C. Zabini

So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

Je voudrais avoir la réponse. Mais je sais que même si je passe des heures à tergiverser sur la question, je ne réussirai probablement pas à trouver cette réponse, la vraie réponse. À savoir, pourquoi est-ce si facile ? Je veux dire… quoi que je puisse en dire, ou dire en penser, Néron est quand même loin d’être un idiot congénital – et j’ai tout un lot de comparaisons à ma disposition dans cette école – et je le vois souvent, de loin, agir avec les demoiselles. S’il n’est pas rustre, on ne peut pas non plus dire qu’il soit la délicatesse incarnée, et il est loin d’être un sentimental, alors… comment peut-il être aussi facilement manipulable ? Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas d’antécédent, j’ai été absolument odieuse avec lui, et encore, ce mot est gentil. Je ne l’ai pas épargné en le plaquant après qu’il m’ait avoué ses sentiments, et j’en suis très fière, parce que c’est ce que j’aime, blesser les autres, les humilier.
Et ça, il le sait parfaitement. Enfin, je pensais qu’il le savait, je pensais qu’il en était absolument certain, mais ses certitudes se sont laissées bien vite dépouiller. Quelques larmes et le voilà à me consoler. À m’assurer que je ne suis pas aussi mauvaise que je le pense, comme si je pouvais en être malheureuse.

Alors que je porte une main à mon visage pour essuyer mes joues mouillées de mes fausses larmes, Néron se glisse agilement derrière moi, m’entourant d’une étreinte chaude qui me ramène quatre ans en arrière. Je sens son souffle sur ma peau lorsqu’il y dépose un baiser, faisant fuir ma petite vipère sur mon bras à nouveau. Je frissonne légèrement au contact de ses lèvres brûlantes puis ferme les yeux quand elles se glissent à mon oreille.
Je réprime à nouveau un sourire amusé. Sa promesse me sidère, m’aurait-il dit la même chose si j’étais restée devant lui aussi parfaitement méprisante que je le suis ? Peut-être que oui, pour peu que je « veuille de lui ». Et puis il m’offre la perspective d’un bonheur futur, ça c’est tordant, surtout quand on sait qu’il va y contribuer, malgré ce qu’il en croit. Je rouvre les yeux et les pose sur le serpent qui coule entre mes doigts, je sens son cœur battre, légèrement plus vite que le mien, et calque alors le rythme tandis que je me cale doucement contre le torse de Néron, comme m’abandonnant à cette chaleur qui m’a manqué. Je me mords la lèvre en refermant les yeux, comme si je luttais contre moi-même.

« Si je ne veux pas de toi, répète-je dans un murmure. Mais… et si je ne sais pas ce que je veux ou ne veux pas… ? »

Je tourne légèrement la tête pour le regarder et monte ma main ornée de la vipère jusqu’à son visage. Je caresse sa joue avec tendresse, du bout de mon ongle, tout en me perdant dans son regard chocolat. C’est vrai, ça me rend nostalgique, et jusqu’à ce qu’il m’avoue ses sentiments je n’avais jamais vraiment eu l’intention de jouer avec lui, tout était simple, nous nous entendions bien, et puis il m’adorait, et j’aime qu’on m’adore… par certains aspects notre relation me manque, et j’aurais parfois aimé lui reprocher de l’avoir gâchée – oui, je suis un peu de mauvaise foi aussi – mais il m’est d’avis que je n’aurais pas réussi à lui faire éprouver de la culpabilité.
J’approche à peine mon visage avant de me figer et je baisse les yeux.

« Tu es trop gentil. Ça pourrait nous perdre, tu sais ? »

Si sa gentillesse pouvait m’atteindre, il y aurait des chances pour que cela me perde, en effet. Mais il est vraiment « trop » gentil, et c’est ça qui le perdra. J’esquisse un léger sourire que j’espère dégoulinant de douceur et glisse mon pouce sur ses lèvres, comme pour empêcher les miennes de s’y poser.


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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyDim 6 Avr - 16:45


   
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Néron & Mika - 5 Mars

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   Néron sentait contre son torse le dos de Mikaela qui s'abandonnait un peu à son étreinte en se resserrant près de lui. Il eut un sourire chaud quand il sentit son coeur accéléré un peu en réponse au sien qui battait à tout rompre. Il avait le menton sur son épaule, le nez enfoui dans ses cheveux roux qui soyeux. Néron inspirait doucement son parfum uniquement, d'agrume et d'une petite note corsée qui lui donnait tout son panache. Ses larmes tarirent bientôt et elle se retourna pour lui faire face. Le black sentit son coeur se serrant dans sa poitrine et son entre-jambe durcira alors que ces grands yeux vert d'eau se tournaient et s'encraient dans les siens.

Sa paume rejoignit son visage avec douceur, la pâleur d'opale de son poignet jurant contre la carnation chocolat de sa joue. Néron respira un peu plus fort et son bras s'enroula de plus belle autour de sa taille. Une vipère apeurée remonta le long de la main de Mika qui semblait à nouveau si douce sur la sienne. Les souvenirs de leurs étreintes passées, l'adéquation de leurs corps et le touché unique de leurs peaux avaient été d'une rare intensité pour le noir qui n'avait que peu souvent connu une telle fusion. Ils s'accordaient parfaitement l'un à l'autre, chacun prenait et chacun donnait. Mais Néron avait donné sans compter et Mika avait tout pris. Le souvenir douloureux de leur rupture vint pour chasser la caresse des mots de la rousse alors que son pousse découvrait à nouveau sa pommette.

Son visage s'approcha du sien et Néron déglutit férocement pour ne pas succomber à son envie de faire disparaître cette distance entre eux et engloutir ce sourire dans un baiser de fougue où le souvenir d'une passion si belle et si destructrice laisserait sans peine ses stigmates. Néron avait tant souffert à ses côtés. Pourquoi cherchait-il à la rejoindre, pourquoi voulait-il retrouver le frisson de son étreinte en prenant le risque de subir à nouveau la même douleur. Sans doute l'envie fut-elle plus grande que la raison quand ses mots coulèrent comme du miel à ses oreilles. Trop gentil ... Certainement qu'il l'était. Mais il ne paraissait pas à son coeur qu'il puisse être capable de faire volontairement du mal à quelqu'un. Néron eut un sourire torturé.

   Son pouce vint lui barrer la route alors que la tension qui s'installait entre eux devenait insoutenable. Trop forte, trop insidieuse pour que Néron y résiste. Il glissa sa paume contre sa nuque et apprécia un instant la palpitation erratique de sa gorge sous ses doigts chocolat. Leurs regards se croisèrent, le noir se perdant dans les orbes vertes presque irisées d'une douceur et d'une innocence qu'il ne lui connaissait pas, ses paupières noircies par le maquillage qui avait coulé lorsqu'elle avait pleuré. Fermement, il se rapprocha d'elle à son tour, et son souffle se mêla quelques secondes au sien avant qu'il ne ravisse farouchement ses lèvres. Tant pis, que ça les perdent, il prenait le risque. Elle était trop attirante, si fragile entre ses bras, si belle, si prête semblait-il, à changer d'avis.

Leur baiser eut le goût suave d'une étreinte longuement retenue et la délivrance d'un plaisir presque oublié. Néron goûtait sa langue presque avec nostalgie, se rappelant les gestes de la rousse déjà sulfureuse quatre ans auparavant. Elle avait mûri, elle avait changé, et pourtant, un je-ne-sais quoi du passé qui le rattachait à l'ivresse qu'il avait connu entre ses cuisses. Le black attira Mika contre son torse et bascula en arrière sur le matelas sans rompre leur baiser. Il attrapa sa taille et l'aida à glisser sur lui, un genou de chaque côté de son bassin déjà fortement induré. Sa jupe remontait sur ses cuisses nues et il laissa une paume s'y perdre dans une caresse brûlante qui remontait inlassablement le long de sa jambe. Son bras qui maintenait sa hanche s'insinua sous son pull contre son dos et remonta jusqu'à la naissance de sa poitrine.

Néron se sentit haletant et rompit un instant leur baiser pour contempler son visage entouré de mèches rousses, surplombant son corps tendu pour elle. Elle avait un sourire imperceptible et ses yeux brillaient d'une lueur inconnue. Le coeur battant, Néron laissa son bassin ondulé contre la jeune fille pour lui signifier son besoin d'aller plus loin.

   
"Mika, tu m'as manqué, tu sais. Je te veux, maintenant !"


   
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyJeu 10 Avr - 0:16

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So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

Néron n’a absolument pas changé, c’est à la fois rassurant et, surtout, horripilant au possible. Rassurant car je sais encore trop bien comment l’amener à faire ce que je veux, parce que je réussis encore à l’anticiper, et je ne peux nier que j’adore ça. Mais j’ai évolué, et lui non. Je suis devenue plus dure que la glace, avec le temps, et lui est encore trop doux pour pouvoir m’érafler.
Alors, comme je m’y attendais si bien, le regard de Néron se met à brûler, à mesure que la tension monte. Je l’avoue, mon corps appelle le sien comme autrefois, et je pourrais aisément me laisser charmer de nouveau par ses yeux sombres, ses lèvres charnues que mon pouce effleure. Sa main se posa sur ma nuque, avec douceur, puis il s’approche de moi. Je ne bouge pas, écarte seulement ma main sur sa joue tandis que la distance qui sépare nos lèvres se réduit. Je soupire en sentant sa bouche se poser brusquement sur la mienne. Aurait-il appris ?

Son étreinte autour de moi se resserre et il m’entraîne en arrière. Je me place à califourchon sur son bassin, pressant mon buste contre son torse. Je le laisse malmener mes lèvres et ma langue alors que, comme dans un remake de notre relation passée, je sens sa main remonter le long de ma cuisse et sa jumelle s’insinue sous mon pull. Ses doigts chauds m’arrachent un frisson et je me décolle légèrement quand sa main remonte vers ma poitrine.
Il rompt le baiser et je relève doucement les yeux vers les siens, cherchant mon souffle. Il n’a, en tout cas, pas oublié l’art d’embrasser. Je me mords la lèvre, souriant légèrement, et il bouge son bassin contre mon entrejambe. Un soupir m’échappe alors que je sens son érection à travers son pantalon.

« Mika, tu m'as manqué, tu sais. Je te veux, maintenant ! »

Je me redresse et pose mes mains sur son torse, le bouffant toujours du regard. Il s’en faudrait de peu… de si peu… oh oui si peu pour que l’idée de briser, de piétiner encore une fois son petit cœur trop fragile soit moins alléchante que celle de le laisser nous offrir un dernier rodéo. C’est dommage, s’il avait su que j’aurais voulu qu’il me prenne de force, tout aurait pu être si différent.
Je bouge à mon tour contre son bassin et pousse un gémissement qui n’est qu’à moitié simulé. Je me penche de nouveau pour l’embrasser, je pose ma main sur la sienne qui est toujours sur sa cuisse, la remontant encore un peu. Je soupire contre sa bouche et commence à mordre la lèvre inférieure.

« Tu m’as manqué aussi, Néron, soufflé-je d’une petite voix. Tu m’as tant manqué, si tu savais… »

Ma main libre caresse sa joue et j’appuie un peu plus le baiser, laissant à mes mots le temps de s’imprégner dans son esprit, le temps que l’espoir s’enfonce un peu plus dans son cœur. Je mets fin au baiser et glisse ma bouche contre son cou pour mordiller sa carotide et léchouiller sa peau chocolat comme je l’ai tant fait par le passé. Je remonte alors vers son oreille pour lui appliquer le même traitement.

Après quelques instants néanmoins, je n’y tiens plus, et échappe un petit rire. Je glisse une dernière léchouille sur son cou puis me redresse en éclatant d’un rire glacial.

« Ce que tu peux être con, c’est pas vrai !! »

Je repose mes mains sur son torse pour m’appuyer sur lui et j’essaie de calmer mes rires mais c’est tellement merveilleux. Mon regard se pose sur son visage désemparé, décomposé et je vois d’ici les débris de son cœur se détacher. C’est encore meilleur que la première fois. Est-ce que cela vient du fait que, cette fois, c’est préparé ? L’expectative peut-elle faire un tel effet ?

« Les hommes sont si faciles à manipuler, lancé-je entre deux rires. Et toi encore plus que les autres. »

Je me relève et m’écarte de lui pour regarder cette épave que je viens d’abattre. Je cesse de rire.

« Je le pensais tout à l’heure, tu sais ? Je mérite pas quelqu’un comme toi. »

Je secoue la tête. Je mérite tellement mieux qu’un homme que je peux piétiner avec tellement d’aisance. Si encore il m’offrait un brin de défi, mais non, même pas.


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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyVen 11 Avr - 14:48


   
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Néron & Mika - 5 Mars

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   Mika vint gourmande répondre à ses baisers et sourit de son air espiègle en se mordant la lèvre. Néron avait l'impression de retourner quatre ans en arrière mais avec un peu plus de hargne cette fois avec le souvenir cuisant de leur rupture qui rendait ses gestes plus brutaux, moins doux, éloigné de la tendresse sage qu'il avait tendance à éprouver autrefois pour la belle rousse. Il connaissait à présent ce sentiment abrupte et douloureux du rejet. Même s'il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de l'affection pour elle malgré tout ce qu'elle avait fait. C'était sans doute idiot de sa part, et naïf, mais il pensait que Mika avait une place importante dans son coeur. Elle avait été en quelques sortes son premier amour : elle aurait pu devenir tellement plus si elle ne l'avait pas repoussé lorsque ses sentiments amoureux étaient nés. Quoi qu'il en soit, il ne voulait pas effacer leur lien. La haine avait remplacé l'amour mais la rancoeur ne s'était jamais transformé en mépris.

Son coeur battait toujours pour elle, son corps vibrait encore pour le sien, même s'il lui en avait voulu, même si elle avait été cruelle. Néron ne serait pas vraiment contre remettre le couvert des années après, vraiment pas contre du tout ... L'envie montait alors qu'elle pressait ses cuisses contre lui en gémissant doucement. Elle le regarde avec chaleur et désir, ça ne trompe pas le noir qui perçoit la folie dans ses yeux. Elle lui sussure à la bouche qu'à elle aussi il lui a manqué. Néron eut un sourire avide lorsque sa langue rejoignit la sienne avec gourmandise. Elle se glissa ensuite dans son cou, savourant la peau de sa gorge avec délice et volupté, avant de se laisser aller vers son oreille.

Néron se sent si bien ainsi, les bras enroulés autour de sa taille avec possessivité, retrouvant la tension qui les unissaient autrefois. C'était savoureux comme un gâteau moelleux dans lequel on enfonce ses dents avant de trouver la crème au coeur du biscuit. Sa langue lapant doucement son cou lui fait l'effet de la plus douce des tortures alors qu'il laisse sa propre main s'aventurer plus en profondeur entre ses jambes. Mais Mika se redressa un peu, prenant appui sur son torse pour s'éloigner de lui et de son étreinte avant de partir dans un éclat de rire à glacer le sang. Néron sent son coeur battre difficilement dans sa poitrine et haussa un sourcil lorsqu'il croisa une folie embrasée dans son regard clair. Son rire a quelque chose d'extatique, de machiavélique quand elle lui avoue combien il peut être con et influença, manipulable à souhait.

"Mika ..."


   La mine déconfite, le regard vide, la première réaction de Néron fut la stupeur. Comment avait-elle osé ? Comment avait-elle pu à nouveau se jouer de lui ? Surtout comment lui avait pu se laisser avoir encore une fois alors que la manoeuvre était la même. Elle jouait la jeune fille pas farouche, l'aguichant à souhait pour extirper de lui ce qu'elle voulait, et puis le laissait quand il ne faisait plus ce qu'elle désirait ou qu'elle se lassait de lui. C'était son fonctionnement, son besoin de ne s'attacher à rien ni à personne, sa cruauté presque sadique appréciant cette domination qu'elle exerçait sur lui, cette façon de détruire ce qui l'entourait sans doute pour se protéger de la douleur de perdre quoique ce fut à ce qu'elle put s'attacher. Néron fronça les sourcils et grimaça. La première réaction fut identique à la première fois qu'elle lui avait fait le coup. La douleur, le coeur brisé, le sentiment de n'être qu'une épouvantable merde ...

Mais cette fois, la rancune ne mit pas des mois à s'installer, et elle s'imposa à lui aussi vite et saisissante que la colère d'avoir été à nouveau pris pour un con. Car selon lui Mika agissait comme une allumeuse mais n'assumait pas de se laisser entraîner à ses propres émotions. Car elle avait beau s'éloigner de lui et se redresser en riant toujours aussi fort, elle s'était frotté à lui avec une lascivité bien loin d'être feinte. Néron l'avait touché, l'avait senti s'emballer sous ses caresses. Tout cela ne pouvait pas être uniquement un mensonge. Mika était douée pour mentir, mais peut être pas à ce point. Vautré sur le dos, Néron se dressa sur ses pieds dans un mouvement brusque et rejoignit la rousse en réduisant la distance entre eux, attrapa son bras violemment et serra en la secouant un peu. Il ne voulait pas être brutal avec elle, mais elle n'arrêtait pas avec son rire suraigu et elle refusait de se calmer. Néron risquait de devoir la calmer par lui même.

   
"Arrête ça, je te jure, arrête ça tout de suite parce que je finis par t'en mettre une ... Ton petit numéro de pétasse ne prendra pas deux fois avec moi, je sais que tu en as autant envie que moi !"


Néron la poussa alors vivement pour qu'elle tombe sur le matelas à côté d'eux, qui portait encore la marque de leurs corps. Il la regarda d'un air carnassier, la douleur d'avoir été repoussé se mêlant au désir de la posséder une fois encore. Il grimpa sur elle et entoura son bassin de ses cuisses, prenant ses poignets pour l'empêcher de se débattre. Néron ondulait pour effleurer de son érection la demoiselle prisonnière de son étreinte et vint mordre furieusement sa gorge en grognant. Elle avait beau prétendre le contraire, Néron voyait son désir, il le sentait palpiter contre son corps. Son coeur battait dans sa poitrine et il eut envie d'y perdre sa paume. Soulevant son corsage sans la quitter des yeux, une lueur de défi dans le regard, il s'empara de son soutien gorge et laisser ses doigts s'y blottir. La chaleur de son sein au creux de sa main semblait le brûler et il le caressa comme il savait qu'elle aimait ça.

"Vas-y, repousse-moi, dis moi que c'est pas ça que tu veux, hein ! DIS LE, RIGOLE, DEGAGE SI C'EST CE QUE TU VEUX !"


Et rageusement il captura sa bouche, avec un amer goût de sang au fond de la gorge.

   
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyLun 21 Avr - 22:47

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Je m’amuse follement. Follement, oui, c’est le mot bien que je sois du genre à sortir les griffes contre le premier qui essaie de me faire passer pour une aliénée. Mais n’ai-je pas le droit, comme tout le monde, de prendre du plaisir comme je l’entends ? Même si cela évoque dans l’esprit de certaines personnes une démence… comme si la méchanceté n’était pas quelque chose de sain. Honnêtement, je trouve plus effrayant les gens qui sourient à tout le monde en pensant réellement qu’il y a du bon partout. Je suis la preuve que c’est faux, en revanche tout le monde finit par blesser, par être méchant un jour ou l’autre, c’est dans la nature humaine, après tout, que l’on soit sorcier ou moldu. Bon, après il faut voir qui est ou non doué par ce genre de chose mais c’est un autre débat.

Je cache mon rire derrière ma main que je pose sur ma bouche alors que Néron souffle piteusement mon nom. Je ne saurais expliquer la façon dont j’aime voir visage affecté de ceux à qui j’attribue de mes doux traitements, en tout cas mon rire a bien du mal à se calmer définitivement. C’est hilarant, désopilant, la faiblesse et la bêtise, tant c’est lamentable. Je voudrais avoir la possibilité de me glisser dans les méandres de l’esprit de Néron, pour savoir comment j’ai pu le ferrer une nouvelle fois, pour savoir comment il a pu croire que j’avais vraiment fait mon mea culpa, que je remettais en question la façon dont j’ai agi jusqu’à présent alors que… alors que la fierté est si grande.

Je n’entends même pas Néron se relever, je ne me rends compte de sa proximité que lorsqu’il saisit mon bras avec rage. Bien loin de me faire peur, mon rire s’accentue. Qu’essaie-t-il de faire ? Sa tentative de m’impressionner par sa force ne me fait même pas broncher, je ne le trouve que plus pitoyable même si je dois admettre qu’il me surprend un petit peu.
 
« Arrête ça, je te jure, arrête ça tout de suite parce que je finis par t'en mettre une ... Ton petit numéro de pétasse ne prendra pas deux fois avec moi, je sais que tu en as autant envie que moi ! »

Avant de pouvoir lui répondre, je retombe en arrière sur le matelas, et comme je ne m’y attendais pas, mon rire cesse aussitôt. Je le regarde et ses paroles trouvent tout leur sens soudainement. Il me rejoint presque aussitôt et m’empêche de bouger en entravant mon bassin et mes poignets. Je serre les dents que les siennes s’attaquent à mon cou, puis l’une de ses mains vient caresser ma poitrine. J’étouffe de justesse un gémissement.

« Vas-y, repousse-moi, dis moi que c'est pas ça que tu veux, hein ! DIS LE, RIGOLE, DEGAGE SI C'EST CE QUE TU VEUX ! »

Il s’empare de mes lèvres, avec toujours autant de colère et je ne peux que répondre à ce baiser. Dire que l’espace d’un instant je pensais vraiment qu’il avait pu changer, c’en est presque dommage. Mais non, sa colère est vide et il a bien vite cessé les menaces à mon égard, pire il me dit de partir si je le veux, il s’imagine savoir ce dont j’ai envie mais il n’en a pas la moindre idée, il ne me connait pas. Et il ne pourra jamais comprendre qu’il n’a rien de mieux à m’offrir que la satisfaction que je ressens à le faire souffrir, même avec des paroles et des gestes aussi prometteurs. Encore faut-il assumer, et assurer.
Je lutte néanmoins pour garder mes poignées contre le matelas, il me suffirait d’une seconde d’inattention pour l’agripper et lui redonner l’illusion que je vais m’abandonner à lui encore une fois. Je ne nie pas que je le voudrais, mais je ne suis pas une fille aussi facile, il faut savoir me mériter et puis… encore une fois… Néron m’a offert un jouet. Sa rage.

Je le mords pour mettre fin au baiser et je vrille son regard de mes pupilles incendiaires. Si je ne me remets pas à rire, le rictus qui s’étale sur ma bouche doit lui signifier tout le crédit que j’accorde à sa parole. Je pose ma main libre sur son torse pour l’écarter de moi puis repousse sa main.

« Je t’interdis de me toucher de la sorte. Pour qui te prends-tu ? Tu oses me menacer alors que tu n’as aucune idée du sens de tes paroles. Toi ? M’en mettre une ? Comme si tu en étais capable… »

Je prends soin de le regarder avec mépris, effaçant mon sourire. Je le pense sincèrement, Néron est bien trop lâche pour oser frapper une fille, je pourrais lui faire n’importe quoi sans qu’il ait le cran de porter atteinte à mon intégrité physique. Voilà pourquoi c’est si facile de jouer avec lui, parce qu’il ne m’arrêtera jamais. Si encore je pouvais le craindre… mais non, même pas.
J’attrape son visage entre mes doigts, ancrant mes ongles contre ses joues, pour lui faire une démonstration de ce qu’est une véritable menace.

« Je te conseille de me lâcher sur le champ si tu ne veux pas que je te fasse regretter ton impudence, susurré-je d’une voix glaciale. Et, moi, je ne retiendrai pas mes coups. »

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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyMer 7 Mai - 15:36


   
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Néron & Mika - 5 Mars

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   La colère qui montait en Néron était bien plus forte que pouvait le croire Mikaela. Il savait qu'il s'était encore fait dupé, qu'il était encore tombé dans les filets de la redoutable dhampire et qu'il peinait à s'en sortir. Mais contrairement à la première fois, il avait compris certaines choses. Son respect des femmes, son envie de toujours bien faire pour les contenter, tout cela avait disparu face à la rousse qui se montrait aussi hargneuse que d'ordinaire. Elle croyait qu'il n'en était pas capable et elle pensait lui faire peur à son tour avec ses menaces. Mais elle se trompait. Néron était presque dégoûté par elle autant qu'il la voulait. La posséder encore une fois, une dernière fois et après l'a laissé et ne plus jamais s'approcher d'elle. Elle était dangereuse, beaucoup trop indépendante et manipulatrice.

Peu importe ce qu'il avait cru, peu importe ce qu'il avait imaginé, ce n'était pas une femme, c'était un démon. Et à part profiter une dernière fois de sa perversion, il devait plus que tout s'éloigner de son influence maléfique qui déteignait imperceptiblement sur lui. Il se releva juste le temps de croiser son regard insupportablement victorieux. Une flamme brûlait, consumant son iris qu'il aurait cru sincère quelques minutes auparavant. La folie, l'absence de limite, la soif de souffrance. Voila tout ce qui naissait dans l'âme de Mikaela. Cela ne faisait que pousser Néron d'autant plus à bout. Il était fou de rage, une rage contenue car il avait toujours refuser de la laisser déborder pour ne pas la blesser malgré qu'elle semblait totalement insensible ni à son affection, ni à sa haine.

Mais elle n'était pas insensible à son corps, et elle pouvait mentir sur tout ce qui la touchait au fond d'elle même, Néron savait qu'elle aimait faire l'amour avec lui et qu'elle le voulait. Il se redressa sans se formaliser de lui faire mal et la regarda un moment avec son rictus vicieux, allongée sur le matelas, la jupe relevée. Ainsi donc elle allait s'attaquer à lui s'il ne la lâchait pas ? Et pensait-elle qu'il a allait justement la lâcher car elle le demandait ? Sa voix glacée lui assurait qu'elle ne retiendrait pas ses coups, elle ? Néron eut presque envie de rire à son tour. Sans prévenir, se laissant totalement aller à sa colère le possédant presque, son bras fendit l'air et il heurta violemment la joue de Mika. Sa lèvre se fendit sous le coup qui claqua dans le silence morne de la cabane hurlante.

   La stupeur fut sans doute partager mais il ne fallut que quelques secondes à Néron pour se ruer encore sur elle, enroulant ses doigts autour de son cou alors qu'il s'installait à califourchon sur elle. Les muscles de ses cuisses bloquaient son bassin et il serrait presque de toutes ses forces la gorge de la rousse. Le sang coulait de sa bouche et glissait lentement sur ses pouces, mais il l'ignorait totalement. Elle avait voulu le provoquer, elle avait voulu jouer avec lui, elle était allée jusqu'à piétiner son ego. Pourquoi l'épargnerait-il ? Pourquoi se montrerait-il indulgent et bienveillant comme toujours. Elle ne méritait aucune de ses faveurs et pour une fois, Néron ne se plut pas à supporter de se soumettre.

"Tu n'es vraiment qu'une petite conne, c'est tout, juste une putain ... une putain de petite conne ..."


La prise sur sa gorge se relâcha un peu alors qu'il se penchait sur elle pour capturer sa bouche avec une férocité qu'il ne se connaissait pas. Le goût du sang, âcre et amer piquait sa langue et il se sentait mu par une force nouvelle. Sa paume quitta la gorge palpitante et pâle pour remonter le long de sa cuisse, ses doigts crissant sur cette peau opalescente, laissant ses ongles marqués de longues traînées pourpre la chair de la dhampire. Qu'elle se débatte après, qu'elle le repousse, il avait bien plus de force qu'elle et elle était à présent totalement sous son emprise. Elle avait voulu le pousser à bout, elle avait réussi, à présent, elle devrait assumer ses responsabilités et honorer ce désir insidieux qui poussait au fond de ses reins. Le grand noir ferma les yeux en plantant ses dents dans la lèvre pleine et déjà fendue de la rousse. Il espérait au fond de lui, tout simplement lui faire mal.

   
© Yuki Shuhime
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MessageSujet: Re: It Never Ends   It Never Ends EmptyLun 2 Juin - 0:30

It never ends

Mikaela H. Von Rosen & Néron C. Zabini

So one day he found her crying Coiled up on the dirty ground ♪

S’il y a une chose que je ne peux cacher, c’est mon désir d’aller contre l’avis général. Je suis provocatrice et je n’y peux rien, parce que j’aime ça même si cela doit m’apporter des ennuis. Ceci dit, comme peu de choses peuvent m’atteindre, j’ai toujours estimé que je ne risquais pas grand-chose avec ce genre de comportement. Encore maintenant, face à Néron, parce que je le connais, parce que je lui ai piétiné le cœur et qu’il n’est jamais venu me demander des comptes, cracher son fiel, en dehors de nos quelques joutes verbales, il n’a jamais montré de véritable résistance à moi. C’est cette sécurité qui me pousse à le titiller, ça et l’agacement de ne pas réussir à lui faire franchir cette barrière qu’il s’est toujours efforcé de ne pas franchir. Celle de la violence physique.

Voilà pourquoi c’est avec un mélange de satisfaction et de stupéfaction que j’accueille le coup qu’il porte à mon visage. Mon gémissement de douleur se coince dans ma gorge car mon corps s’est brusquement crispé. En réalité, j’ai peu l’habitude d’être frappée, c’est mon rôle de donner les coups, je suis bien plus sadique que masochiste. Je suis si surprise que je reste immobile, un peu sonnée par la douleur et le goût de mon sang qui coule à moitié dans ma bouche et à moitié sur ma peau. Non, décidément mon sang n’est pas aussi bon que je l’aurais cru, au moins ça m’empêchera de m’entailler le bras pour me rassasier quand je serai à cours de sucettes. Je sens vaguement ses mains s’emparer de ma gorge et ses cuisses entraver le bas de mon corps.
Un sourire m’échappe, je pense à peine à ma lèvre mutilée qui s’étire un peu plus. Je savais bien que cet idiot ne pouvait pas être faible à ce point, je le féliciterais presque s’il n’était pas en train de m’étrangler. Mue par mon instinct de survie, je pose mes mains sur ses avant-bras, mais je n’ai même pas la force de le repousser, ni même d’essayer.

« Tu n'es vraiment qu'une petite conne, c'est tout, juste une putain... une putain de petite conne... »

Un couinement guttural outrepasse ma bouche quand ses mains défont quelque peu leur étreinte, mais sans me laisser le temps de reprendre mon souffle il se rue sur mes lèvres, réveillant instantanément mes sens. Je le laisse dévorer ma bouche sanglante et tremble lorsque ses doigts repartent sur ma cuisse. Le désir se faisant la part belle sur la douleur, je pousse un léger gémissement quand il commence à mordre ma lèvre, mêlant un peu plus mon sang à notre baiser. Ma main se resserre sur son avant-bras alors que l’autre remonte jusqu’à son épaule, je tente de le repousser un peu… ou essaie-je de l’attirer un peu plus vers moi, je n’en sais trop rien en fait, mon esprit a du mal à fonctionner.
C’est que je n’ai jamais oublié les nombreux moments que nous avons passés ensemble, et Néron est le premier garçon avec qui j’ai couché… je suppose que, même pour moi, c’est le genre de chose qui le rend spécial. Mon corps répond si aisément au sien, enfin de toute manière je crois qu’à présent je serais bien incapable de partir, même si je le voulais réellement. C’est tout juste si je réussis à détourner la tête et rompre son baiser. Je prends quelques inspirations tremblantes.

« T-tu me fais mal… »

Je m’applique à ne pas le regarder, inutile de lui montrer que je suis sensible à ma souffrance – à défaut de l’être de celle des autres. Laissant son insulte sous silence, je ferme les yeux et passe ma langue sur ma blessure, je frémis derechef, il ne m’a vraiment pas ratée. Encore une fois, je me sens assez fière de moi malgré la douleur.

« Je n’aurais pas cru que tu frapperais si fort, quelle brute… »

Bien sûr, mon instinct me pousse à lui répondre encore, même si je trouve ma voix légèrement faible. Tant pis, je ne peux tout de même pas le laisser me voir comme une pauvre petite chose seulement parce qu’il a levé la main sur moi.

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