Messages : 85 Galions : 70 Âge : 23 y.o Classe : ex-gryffondor. Avatar : tom kaukau, ma gueule. ♥
Sujet: MEW&NONO ♦ weirdos brothers (part II) Dim 2 Nov - 13:41
Brothers Duke ♥
Je comprends les inquiétudes de Bartholomew. En fait, oui, maintenant que j’y repense. Il ne veut pas que je revive un cauchemar, il veut me protéger. Il ne veut pas perdre le seul être qui le complète, qui lui ressemble, comme son jumeau. Comme son double, sa moitié. Mais qu’il se rassure, je me méfie. Je me méfie de beaucoup de monde, depuis pas mal de temps et je pense qu’étant apprenti-auror, il faut le faire. Mais voilà, Julian a l’air maléfique, je le sais, il doit être un de ces types comme les Bogart ou les Selwyn ou les Saddler, bref, un Serpentard idiot mais je ne sais pas, quelque chose m’attire chez lui. Il a ce quelque chose que les autres n’ont pas. Il m’envoûte, il me charme. Je n’en peux plus. Mais je me le garde ça, je n’ai pas envie d’en reparler avec Barth pour le moment, qui doit réellement se méfier de lui. J’en apprendrais un peu plus chaque jour sur ce type, et je verrais si je dois réellement me méfier ou non. Si ce n’est pas le cas, alors j’aurai une autre discussion avec Mew, même si ça doit tourner au vinaigre. Mais si je devais choisir entre Julian et Mew, je choisirais mon frère sans hésiter. Je lui ai promis, puis ça me semble logique. Il me remémore de l’épisode avec la folle Serdaigle qui le voulait à tout prix. Bon dieu, c’était à la fois hilarant et effrayant. Jamais je n’avais vu Bartholomew comme ça, et honnêtement, je suis déçu que peu de monde aient pu assister à ça. Le grand et beau Bartholomew, fou amoureux d’une Serdaigle. Limite la bave lui coulait.
Mais bon, maintenant nous voilà en route pour la lisière de la forêt interdite. Je le suis, rapidement vu qu’il me semble un peu pressé mais en même temps, ça se comprend, surtout quand on connait l’oiseau. Puis, ça va nous permette de nous détendre et nous retrouver un peu, vu que ça fait bien longtemps que l’on ne s’est plus accordé de temps à tous les deux. Depuis la rentrée, en fait, et le manque commence à se faire ressentir. On n’a jamais été réellement séparé, donc dites vous que ça nous fait réellement drôle. Chacun de notre côté. On arrive ensuite à l’endroit de rêve. Je me sens mieux. Loin de la circulation, la nature, moi et mon frère puis c’est tout. Je regarde autour de moi. C’est toujours aussi beau, ce lieu ne change pas et je pense, ne changera jamais. Tant mieux. « Ca fait longtemps que je n’ai pas remis les pieds ici. » Et ça fait partie des choses qui me manquent le plus. J’entends du bruit, provenant de derrière les arbres. Je me retourne, restant sur mes gardes et il me semble apercevoir du mouvement. Mais en vue de la tête de Mew, je dois être le seul à le voir. Suis-je dingue ? Ou trop sur mes gardes ? Mon cerveau me joue des tours ? « Tu as vu ? » Je sors ma baguette, au cas où. On ne sait jamais. Mais bon il va me sortir que c’est une créature comme une autre. Mais comme il l’a dit précédemment, mieux vaut se méfier de tout. On ne sait jamais.
Je finis par m’aventurer entre les arbres, sans demander l’avis de mon frère et je me dirige rapidement vers l’endroit. Des bruits de sabots, des petits cris. Des créatures magiques sans doute. Je finis par arriver à un endroit où les arbres sont un peu plus retirés. S’il y avait des feuilles sur les branches de ceux-ci, je pense que tout de même, on n’aurait pas pu apercevoir le ciel, tant les branches sont grandes. Des animaux aux formes osseuses, le pelage noir, des yeux globuleux. Des ailes noires repliées contre son corps. Des chevaux ailés. Effrayant, mais gracieux. Je les observe, un peu surpris. Ils ne m’ont pas l’air bien agressif, ou bien méchant. Je me tourne ensuite et j’observe Bartholomew qui arrive, et qui ne semble pas comprendre ce qui se passe. « Je ne suis pas très doué dans la reconnaissance des créatures magiques mais … ça s’appelle comment ? » Je me tiens tout de même éloigner, ne voulant pas me faire écraser ou massacrer. « Tu sais, ce sont ceux qui tirent les calèches ! » Dis-je en me rappelant soudainement que j’en ai déjà aperçu, mais je n’ai jamais demandé à quiconque. Je sors ma baguette magique et je fais apparaitre une pomme avant de m’approcher d’un bébé qui se trouve près de sa mère et je reste tout de même éloigné, et je le lui tends. « Tu vas me trouver bizarre, mais malgré qu’ils ne soient pas très beaux, je les trouve formidable. J’veux dire, je les ai toujours trouvé attachants. »
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Bartholomew K. Duke
Gryffondor
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers (part II) Mar 4 Nov - 21:32
ft. nonoa && bartholomiaouw -the weirdos brothers-
so nice to see you again, dear brother
Le vent soufflait plus fort que lorsqu'il avait arpenté ce chemin dans le sens inverse, quelques heures plus tôt. Le bruissement des branches qui se faisait entendre plus bruyamment. Les craquements des branches plus poussés sous le froid qui en durcissait la composante naturelle. Cette senteur d'humus, de terre, de forêt après la pluie, plus puissante dans ses narines. Les doux mouvements de tissu qui froissent sous leurs pas. Parce qu'il n'est pas seul, pour une fois. D'autant plus qu'il est accompagné par la personne qu'il aime le plus au monde, la personne à qui il confierait tout. Ses rêves, ses peurs, ses peines. Ses espoirs, ses erreurs. Tout, dans le moindre caillou de ce chemin sinueux, dans les cris des animaux qui s'évaporent de ces bois, dans le souffle régulier et familier de son frère. Tout lui rappelait des vagues de souvenirs qui venaient s'amasser dans sa tête. « Ça me rappelle tellement de choses, d'être ici. » Le temps d'une inspiration dans la fraîcheur de l'atmosphère qui entoure l'orée des bois. « Avec toi. » Les longues promenades durant leur temps libre en commun, à jacasser sur leurs péripéties de la matinée. Les piques-niques printaniers, estivaux, à mordre dans un sandwich fait maison tout en laissant le gazon chatouiller leurs pieds nus. Les rares heures d'école buissonnière à se cacher dans les fourrés pour éviter le regard scrutateur et les punitions des surveillants. Les soirées à essayer d'interrompre quelques escapades amoureuses avec quelques cris langoureux pour le simple plaisir de les voir s'angoisser d'être surpris et sanctionnés. Des fous-rires à la pelle, des sourires à n'en plus compter. Des confidences surprenantes, amusantes, étranges. Et toujours cette complicité implacable, inaltérable, invincible. Ils étaient invincibles, quand ils étaient à deux. Une puissance qui émanait de leurs deux silhouettes, de leurs deux caractères bien posés. Jamais cachés. Toujours imposés et clairement exprimés. Ils étaient comme deux forces qui s'ajoutaient l'une à l'autre, s'additionnaient sans se contredire. Ils avaient toujours fait front commun et n'avaient jamais eu à affronter beaucoup de gens. Les autres n'étaient pas stupides à ce point pour oser se mettre en travers de leur route. La sauvagerie, la bestialité et la colère de l'un, qu'il forgeait pour en faire une force intrépide. La logique, la ruse, l'agilité de l'autre. Deux éléments dans la balance qui se complétaient complètement. Comme Barth et Noa s'étaient toujours complété, de plus en plus au fil de temps qui s'était écoulé depuis que le garçon aux dreads s'était ajouté à la petite famille qu'il avait composé avec son père.
« J'y suis la plupart de mon temps, en semaine. Tu sais combien cet endroit m'apaise plus que le brouhaha de l'école. Ils sont tous tellement bruyants. » Cette réponse résonnait plus comme un grognement qu'une parole intelligible. Au lieu de s'imposer pour obtenir le calme, il préférait nettement se retirer dans son havre de paix, certain que peu viendraient se divertir dans cet endroit qui inspirait encore la crainte. De toute manière, les gens qui le connaissaient un tant soi peu savaient qu'il fallait mettre les pieds ici pour avoir à faire à lui. Un mouvement, dans leurs dos. Inhabituel. Il se retourne, aux aguets. Plissant les yeux comme une bête sauvage. Tu as vu ? « Vu quoi ? Je ne vois rien. » Comme il pouvait haïr les instants comme celui-là, lorsque tout est intangible, incontrôlable. Rien à portée de main, rien à fixer pour avoir des réponses. Puis son frère se dirige hâtivement d'un côté, entre les hauts chênes qui bordent l'entrée de la forêt. Il suit, intrigué. Inquiet aussi. Il ne doit rien lui arriver, jamais. Suivant les pas rapides et presque emplis de grâce de Noa. Ces mouvements fluides qui sont ceux d'un homme qui se prépare à entrer dans l'élite de bataille magique, afin de protéger son peuple du mal. Il ne peut pas être plus fier qu'à ce moment-là. Mais son ouïe entend ce que sa vue ne veut pas lui accorder. Il y a quelque chose, là. Tout près. Si près. Mais invisible. Il rage. Il fulmine. Pourquoi est-ce que son frère peut y accéder et pas lui ?
Des sabots, des hennissements. Les informations se bousculent à l'intérieur de sa tête. Il trie, il répertorie parmi ses connaissances, il met de côté celles qui correspondent à ce que ses sens valides lui permettent de comprendre. Ce ne sont pas des licornes. Elles n'approchent pas de l'orée de la forêt interdite. Il avait eu la merveilleuse chance d'en rencontrer une, ce qui resterait à jamais sa plus belle expérience en compagnie de la faune locale. Mmh. Ceux qui tirent les calèches ? Ah. Tout s'explique. Tout s'éclaire. Il ne peut pas voir, mais il distingue. Des esquisses dans le livre de Norbert Dragonneau. Ces chevaux ailés, à l'allure squelletique, aux yeux vides, vitreux. Carnivores. Puissants. Que l'on ne peut voir qu'en ayant vu la m...Oh. Merde. « Ce sont des Sombrals. » Il entend le mouvement de la baguette de son frère qu'il sort de sa poche. Il entend le claquement des pas comme la terre humide. Les glapissements de ce qui doit être les jeunes poulains. Faute de pouvoir les appeler autrement. Il est si frustrant de ne pouvoir observer ces êtres docilement asservis à nous conduire chaque année pour commencer une nouvelle année au château. « J'imagine. Ils doivent être incroyables. Certainement glauques pour la plupart des gens, mais c'est cette différence, cette "anormalité" que j'aime. » Il s'approche, doucement. Il fait quelques pas, aiguisant son ouïe, son odorat pour se guider. Il sent un souffle derrière son épaule et il stoppe tout mouvement. Humide et tiède, qui s'échappe et vient s'échouer dans le creux de son cou. « Tu m'enverrais une autre pomme, s'il te plaît ? Je ne veux pas l'effrayer. Et approche frangin, ils ne feront aucun mal s'il sentent que l'on est là par envie pacifiste. » Après quelques minutes, il sent la fruit glisser dans sa main. Il renoue le contact visuel avec Noa, souriant de toutes ses dents. Un des rares sourires qu'il offre spontanément. « Il est comment ? Comme ce qu'on dit dans les livres ? Détaille-le moi. » Devant le regard empli d'incompréhension de son frère, il explique. « Je ne le vois pas, je le sens simplement. » Il hésite. Ce n'est pas une chose dont ils aiment parler, après tout ce temps. Parce qu'il sait que ça lui fait toujours mal. Que ça restera une blessure béante dans son coeur qu'il ne pourra jamais guérir, même avec tout l'amour qu'il lui porte. Mais il ne lui ment pas. « Il n'y a que les gens qui ont vu la mort de leurs propres yeux qui peuvent voir les Sombrals... »
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers (part II) Mar 4 Nov - 22:45
Brothers Duke ♥
Tellement de choses, même. Je venais souvent le retrouver quand je n’arrivais pas à lui mettre la main dessus parce que je sais que c’est le seul endroit où je peux le trouver s’il n’est pas au château. Je sais que c’est son endroit préféré. Je pense ne pas être le seul à le savoir. Mais je dois faire parti des rares personnes qui puissent l’approcher, mauvaise humeur ou non. Je sais comment l’apaiser, je sais trouver les mots justes pour m’approcher de la bête sauvage. Je sais comment l’adoucir et je pense que peu de personnes savent le faire. C’est normal, ils n’ont pas vécu avec lui. Ils ne le connaissent pas aussi bien que moi. Je le connais sur le bout des doigts, jusqu’au plus profond de son âme. Je saurais le reconnaitre entre milles, si un jour je serais aveugle, je saurais le reconnaitre. Son odeur, son parfum aussi. Il n’a aucun secret pour moi. Ma moitié. Comme si nous étions connectés. Parfois il suffit d’un regard, d’un sourire, d’une moue ou seulement de la gestuelle pour qu’on sache ce que souhaite l’autre, ce qu’il pense, s’il va mal ou non. Je pense que seuls les jumeaux pourraient nous comprendre. Pourtant, on est bien loin de l’être. Mais on est comme cul et chemise est toujours fourré ensemble, alors peut-être qu’on a développé ce sens qui n’appartient qu’à ces deux êtres identiques.
J’aperçois quelque chose, j’entends également et très vite, je glisse parmi les nombreux arbres. Je sens que Barth me suit, de très près et ça ne peut que me rassurer. Je sais que si danger il y a, il ne m’arrivera rien de bien grave, puisqu’il est là. Il n’a rien vu, après j’ai peut-être rêvé mais je suis persuadé que mon imagination ne m’a pas joué des tours. Et une fois arrivé devant ces créatures magiques, ça confirme bien ce que j’ai vu. Je les observe, comme surpris et stupéfait. J’ignorais qu’ils vivaient ici. Ces créatures qui me semblent être incomprises. Je les ai toujours trouvées extraordinaire et attachantes. J’ai toujours voulu m’approcher d’eux, plus que simplement les observer, confortablement installé dans la calèche. Je me tourne vers Barth, tentant de me renseigner vu qu’il est plus doué que moi. D’ailleurs, il en connait tout un rayon, je ne pourrais même pas en citer la moitié. Il m’annonce que ce sont des sombrals, je lui affiche un petit sourire comme pour le remercier avant de faire apparaitre une pomme et de la tendre à un jeune sombral qui s’approche, méfiant mais qui finalement la prend et la dévore en un rien de temps. « Ce sont des créatures incomprises et rejetées par leur différence … » Dis-je en soupirant un peu. L’injustice, j’ai tout simplement horreur de ça. Il me demande une autre pomme. Je la fais apparaitre au creux de sa main ensuite après m’être rapproché de lui. « Si j’en caresse un, après lui avoir donné à manger, il va me mordre ou … ? On dirait des chevaux … mais, les chevaux de la mort, tu vois ? » Des créatures squelettiques et ailées, noires avec ces yeux globuleux vitreux, une sorte de bec. On dirait un mélange entre un corbeau et un cheval. Enfin, c’est dur à expliquer. Je regarde Barth et aperçoit son grand sourire. Ce sourire en dit long, il est dans son élément et il se sent bien. Ca me fait plaisir. Vraiment.
Je fronce les sourcils lorsqu’il me demande de les décrire. Est-ce que c’est un test ? Il me prend pour un idiot ou ? J’ouvre la bouche pour répondre puis il me dit qu’il ne le voit pas. Je referme ma bouche, comme surpris. Comment ça se fait ? Est-ce qu’il faut vraiment vouloir les voir ? Il comprend bien vite mon incompréhension et m’explique le pourquoi du comment. Je le regarde, sentant une vague de tristesse m’envahir. Alors c’est pour ça. Je ne dois pas être le seul à les voir, mais je fais certainement parti de ces rares personnes. Je baisse ensuite mes yeux, fuyant son regard, un peu gêné. « Oh … » Je ne dis rien. Je me sens bizarre. Je sens cette boule me former dans ma gorge. Un épisode, une scène que je n’aimerais pas revoir et qui tourne en boucle sans cesse lorsque je me trouve en présence d’un être malfaisant, lorsque je ferme à peine mes yeux pour m’endormir. J’y pense, tout le temps. Je n’arrive pas à retirer ces images de ma tête. Jamais. Je relève la tête et les observe, déglutissant difficilement. « Ils sont grands … osseux et noirs. Des yeux globuleux, vitreux … une sorte de bec. Ils sont noirs. Ils ont des ailes… Ils pourraient être effrayants mais je les trouve beaux. Ils ont un certain charme … » Ils sont attachants. Je me sens tout de même proche d’eux. Je serre les dents. Je pense que je n’aurai finalement pas aimé savoir pourquoi est-ce que je les vois et pas lui.
Je tourne le dos à Barth, serrant les dents. Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal ? Je serre ma baguette autour de mes doigts avant de la ranger. Je sens les larmes m’échapper. Après tout ce temps … ça fait aussi mal, comme si c’était hier. La blessure ne se refermera jamais. Jamais. Elle ne cicatrisera pas non plus, elle se rouvrira bien assez vite, je le sais. Je ravale mes larmes et souffle un coup avant d’observer le jeune sombral d’avant puis je lui affiche un petit sourire et tend ma main lentement, restant méfiant avant de le laisser venir à moi, même si je m’approche de quelques pas puis je le caresse lentement. « D’un côté, je suis content de les voir … Je dirais même que ce sont mes animaux préférés après les chats. » D’un autre, j’aurai préféré ne jamais les voir, car cela signifierait que mes parents seraient toujours en vie. Mais je suis content d’avoir mon père et Barth à mes côtés. C’est eux qui me donnent la force et de l’envie de continuer. Ils m’ont couverts d’amour, et encore aujourd’hui. Je ne pourrais jamais les remercier comme il se doit. Je m’éloigne puis je me tourne vers barth, venant me loger dans ses bras, glissant mes bras autour de lui et mon menton sur son épaule. Je n’aime pas pleurer. Mais il n’y a que dans ses bras, en sa présence que je me laisse aller. Parce que c’est comme ça qu’on marche, parce que c’est ce que l’on a toujours fait. « Je les laisserais pas te faire du mal … jamais … ni à toi, ni à papa … »
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MEW&NONO ♦ weirdos brothers (part II)
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