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 Associons nos âmes puisqu'elles sont maudites

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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Associons nos âmes puisqu'elles sont maudites    Associons nos âmes puisqu'elles sont maudites  EmptyMer 27 Aoû - 0:53

Le quatuor

Nos âmes noires, maudites pour faire de ce monde le notre. Un monde à notre image, dont nous serons les rois.





Monotonie constante entrecoupée par mes vieux démons vengeurs réclamant leur dus. Voilà à peu près ce qui résumait mes vacances. Long, ennuyant et répétitif. Je passais le plus clair de mes semaines au ministère pour le déroulement de mon stage au magenmagot. Les affaires traitées ce mois ci n'avaient rien de palpitantes, c'était soporifique, d'un ennui mortel. Cela me conforta dans l'idée qu'après Poudlard ça serait le département des mystères que j'intégrerais. Malheureusement leurs histoires et affaires étant classés confidentiel, il m'avait été impossible de décrocher au sein de leur mur, à mon plus grand désarrois. Mais il y avait des côtés positifs à tout cela, je préférais encore être là, que de croiser ce furoncle d'Haimon, qui m'obstruait la vue lorsque je rejoignais le nid des Bogart. Il n'était ni plus ni moins, qu'un voleur, il ne méritait pas son titre, j'étais celui à qui l'héritage devait revenir. Pas lui. Il n'en avait pas la carrure, il n'était qu'un insecte qui se laisserait écrasé au moindre petit problème. Rien qui ne pourrait servir les intérêts de notre famille, nous allions nous ensevelir dans la déchéance avec lui à notre tête. Je voulais récupérer, ce qui m'allait de droit, ce qui m'appartenait. Et je savais que cela finirait par arriver, même si Eugénia défendait le contraire, même si tout le reste des Bogart tenaient un autre discours. Je savais qu'il finirait par chuter, faire une erreur capitale, qui me servirait moi. Je patientais, rongeant mon frein, silencieux, attendant mon heure, me demandant si je ne devais pas faire avancer cette histoire en lui donnant un petit coup de pouce. Le pousser à s'égarer, sans laisser de trace, juste pour le plaisir de le voir le statut qui devrait être le sien et moi ma couronne.

Mais en attendant j'avais d'autre choses à faire, que de me préoccuper de ce microbe, des affaires bien plus importantes qui m'attendaient, des projets qui prenaient formes, se concrétisaient. Des idéaux qui se croisaient, se rejoignaient, un nouveau futur qui se traçaient pour tous. Un âge d'or se préparait, nous allions être les précepteurs d'une nouvelle ère totalement salvatrice. Nous allions laver ce monde de toutes ces résidus de saletés qui l'incommodaient. Nous autres, le quatuor, nous agissions dans l'ombre, nous bougions les pièces de l'échiquier qui représentait ce bas monde désormais sans que personne ne nous soupçonne où n'y voit quelque chose. Des enchanteurs, une joyeuse bande de malfaiteurs, des démons tapis dans l'ombre attendant leur heure.

Les vacances sont salvatrices, m'éloignent de l'ambiance étouffante de cette école que j'exècre, comme à peu près tout dans ce bas monde. Mais aussi des nouvelles têtes qui foulent les couloirs de Poulard, comme Alyssandra, prénom qui grince à mes oreilles. Véritable enfer sur patte. Autre nom qui figure sur ma très longue liste noire des gens à abattre, je l'ai déjà détruite par le passé, je peux recommencer et faire pire. Même elle ne se doute pas de tout ce que je suis capable, elle n'imagine même pas le pensées noires comme l’encre qui naviguent dans mon esprit à longueur de temps. Mademoiselle a décidé de se forger un caractère, une personnalité, salir son nom, son sang. Elle le paiera, sa tête sautera, comme celles de tout ceux qui en ont fait de même. Véritable tache à effacer, insecte à écraser.

Cette fin de semaine sonne comme une libération de mon esprit, plus d'histoire dont je me fiche à entendre, plus de rapports à rédiger, enfin le calme et l’oisiveté. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, j'ai une visite très particulière à faire, en compagnie de ma chère cousine. Direction la Russie, contrée habitée par nul autre que Audric. Petite visite de courtoisie, pour mettre nos idées à tous au clair et d'intégrer un nouveau membre à l'équation que nous formons désormais, Annabeth. Je ne suis pas pour cette arrivée, je m'y suis totalement opposé, pendant un long moment. Je ne sais pas ce que cette fille vaut réellement, je ne sais même pas si son sang est aussi pur qu'elle le prétend. Elle attise ma curiosité c'est vrai, mais je ne crois pas en sa loyauté pour notre cause. Seulement je ne suis pas seul et je suis contraint de l'accepté, même si je garde un œil mauvais sur cela. Cette brune incandescente peut être efficace, c'est vrai, une véritable vipère, au venin mortel, c'est d’ailleurs cela qui me pousse à fermer les yeux sur l'irritation cuisante que me procure sa venu au sein de notre petit clan très fermé.  

Je finis par débarquer devant Eug, qui m'attend, je suis le roi des retards et des mauvais timings et je doute que cela soit à son goût, mais je m'en fiche. Nous avons grandis ensemble, nos familles ont toujours tout fais pour nous pousser à nous connaître le mieux possible. Nous étions destiné à nous alliés, dans tout les sens du terme, cousins, maris et femmes, mais leurs plans se sont retrouvés ébranlés et aujourd'hui nous restons proches, notre lien perdure, mais je ne cesserais jamais de me méfier de cette poupée de porcelaine. Tout simplement parce qu'elle aime notre cafard de cousin, elle n'a pas besoin de me le dire pour que je le devine, ses silences et ces regards sont encore plus traîtres que ses mots.

J'attrape sa main, lui lançant un sourire narquois alors que je nous fais transplaner, évidemment la manœuvre est longue et complexe, on ne traverse pas autant de kilomètres en un claquements de doigts. Mais nous finissons par atterrir face à la demeure Saddler. Nous sommes accueillis par le majordome, homme guindé, professionnel qui nous guide dans un salon en nous apprenant qu'Audric n'est pas encore là. Je prend place dans un canapé sans grande prestance, en soupirant, passablement agacé.

« Super ! Messire Saddler nous fait venir alors qu'il n'est même pas là ! »

Mon regard se tourne vers ma cousine, seule source qui vaille mon intérêt dans cette pièce.


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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Associons nos âmes puisqu'elles sont maudites    Associons nos âmes puisqu'elles sont maudites  EmptyMer 27 Aoû - 15:50


 ◈ Le quator ◈
Nous, on fait le mal
mais nous le faisons bien







Les pires suppôts de Satan réunis dans une même pièce, à penser aux pires choses, à mettre en place les plans lugubres, à discuter des sujets les plus noirs. Chacun trouvait un intérêt assez fort dans l'autre pour pouvoir s'associer, dévoiler une parcelle de sa véritable personnalité. Nous étions le futur, nous étions l'éternel, la destinée de chacun reposerait un jour entre nos griffes avides. Quatre âmes putrides, fétides, maudites qui allaient faire régner la souffrance, embraser le ciel, diriger ce monde à la baguette. Nous serions rois et reine, l'or coulera sur nos épaules lors de notre sacre. Nous étions destiné à régner, à semer la panique. Audric le roi secret, bien trop hypocrite, ombre mouvante qui abattrait ses coups avec une force inouïe. Lui savait se contenir, sa pudeur aidant sûrement, mais il n'était pas comme moi, il avait un contrôler sur sa haine viscérale qui coulait en lui que je n'avais pas, ou que je ne voulais pas avoir. Eugénia, douce reine des ténèbres, soleil qui vous consume au lieu de vous éclairer. Traîtrise perfide, ou comment faire le mal avec de la classe et de la prestance. Et il restait Annabeth, celle des trois en qui j'avais le moins confiance, celle qui était bien trop effacée pour qu'on lui fasse confiance bien qu'elle tentait de s'affirmer. Une louve comme le disait ma cousine, elle n'en n'avait que les crocs et les griffes, elle n'avait rien d'inoffensif ça se voyait, ça se ressentait. Elle attisait une curiosité bien trop malsaine en moi, je voulais balayer ce grain de poussière que je jugeais inutile parmi nous. Elle allait nous attirer des ennuis, elle n'hésiterait pas à nous écraser pour se hisser plus haut que nous. Nous incorporions dans notre petit groupe une épine empoisonnée. Aucun de nous n'était tout blanc, nous ne pouvions pas avoir une confiance absolue l'un en l'autre, mais elle, c'était un véritable venin, elle allait nous faire regretter cette décision. Tout ça pour Eugénia, que jugeait-elle de bon en cette brune ensorcelante ? Je n'arrivais pas à le trouver.

Moi avide de potins ? Absolument pas. Je n'aimais surprendre les informations qui pouvaient se révéler importante, qui pouvaient m'apporter un peu plus de pouvoir, me permettre de faire chanter mes adversaires. Je me fichais éperdument de leurs conversations ridicules portant sur des sujets qui ne me touchaient pas. J'aurais bien aimé voir cet Andrews à l'action, et voir ma chère cousine rendue folle par un psycomage totalement fracassé. Une véritable furie qui se contenait pour ne pas le défigurer sûrement, pendant qu'il devait prendre un malin plaisir à la voir au bord de l'explosion. Je la laissais me snober, je n'allais pas m'énerver, ça lui ferait tellement plaisir. Elle m'attendait que ça, que j'implose. Je la connaissais si bien, j'avais grandis avec elle, je la connaissais mieux que tout ceux présent dans cette pièce. Chaque mimiques, chaque travers j'arrivais sans aucun mal à l'identifier chez cette blonde. Moi indélicat ? J'étais pourtant si calme depuis que j'étais arrivé, je pouvais faire preuve de bien pire. Et ça elle le savait, elle le cherchait, elle l'attendait. Pour s'en amuser, voir qu'elle avait un certains pouvoir sur les gens sûrement. La perfidie incarnée.

Le meurtre de ce professeur de potion ? Paris Sinclair. De nombreux scénarios étaient soulevés, je ne savais pas me positionner sur la chose. Je profitais seulement de l'effet de panique que cela avait produits à Poudlard. Véritable traînée de poudre qui servait mes intérêts, car je pouvais m'en servir pour faire plier certains plus facilement, jouer des tours bien trop sadique à d'autres. Pantins entre mes doigts ils perdaient toute humanité. Jouet bien trop facilement manipulable. Mais je pouvais être certains d'une chose, et mes comparses semblaient me rejoindre là dessus. Lake était innocent. Le coupable ne pouvait pas être lui. Pour le moment je préférais ne rien dire, me reculer de l'équation pour cesser d'être acteur et devenir spectateur de la discutions. Analysant chacun des faciès. Pour une fois je me retire, il y a une tension bien trop étrange dans la pièce, comme si chacun, malgré ses dires, accusés son voisin.

Tout les regards sont tournés vers l'autre homme de la pièce, Audric. Celui que personne à part nous ne soupçonnerait. Celui qui j'avais n'éveillera le doute chez les gens, puisque personne à part nous ne le connaît réellement. Un sourire mauvais, bien trop narquois, si c'était lui qui avait commis le crime j'en rirais tellement. Moi qui n'avait encore jamais tué, je me faisais doublé par lui. Le crime attise en moi un intérêt si malsain, la mort est un art comme les autres, on doit y mettre les formes, en faire une véritable œuvre. Pensée d'un parfait psychopathe qui se fiche d’ôtée des vies tant que le sienne est sauve. Ça me fascine, c'est morbide, cruel, ça nous ressemble à tous. Nous pourrions devenir maître dans ce domaine, chacun usant de sa spécialité. Maître du monde, maître de la mort, maître du carnage. Je n'ose imaginer ce que nous ferions avec les reliques entre nos mains. Un véritable enfer sur terre.

J'hausse un sourcil en l'entendant. Les Hellström qui le considérait comme leur fils. Je ne savais pas si c'était forcement une bonne chose pour nos affaires cela. J'avais peur que cela éveille des drôles de choses en lui. Moi qui combattait contre mon humanité, j'avais brisé et rejeté tout ceux qui en avait éveillé en moi. Il devait faire la même chose. Nous étions sur un trop bon chemin pour laisser nos émotions nous trahir. Il avait grandis sans parents et voilà que ce couple se positionnait comme ces défunts. Non non c'était définitivement une très mauvaise chose. J'espérais qu'il ne se laisserait pas attendrir, qu'il ne plierait pas devant ce débordement d'amour bien trop écœurant. Mais j'avais foi en Audric et en sa part sombre, qui j’espérais, prendrait définitivement le dessus.

Mon attention est retenu par le cahier et j'observe avec intérêt les clichés qu'il nous montre. Harlow Forth. Je ne m'en souviens pas immédiatement, mais son visage finit par me dire quelque chose. Étant plus jeune je l'avais croisé, vu. Il avait fréquenté des soirées de nos familles, son histoire était connus de beaucoup. Je me fichais un peu de sa présence à l'époque. J'écoute bien plus sérieux qu'à mon habitude, calme ce qui ne me ressemble pas. J'analyse chacun des mots de mon cousin et je parle enfin.

« Je le connais effectivement. Il venait souvent voir mon père. »

Étrange homme, au regard énigmatique. Son fils était une véritable honte, un déshonneur sans nom. Trahir sa propre famille pour servir...le bien. Infect. J'aurais été son père que je l'aurais tué de mes propres mains. Je l'aurais rayé de cette planète. Idiot qui avait voulus devenir héros de guerre. Quelle blague. Et il allait devenir professeur à Poudlard. Oh il allait tellement regretter d'avoir accepter le poste. Parole de Bogart.

« Je vais lui faire un accueil à la hauteur de ses exploits à la rentrée, je souffle bien trop acide, mes yeux ne quittant pas les photos. »

Seulement comme le disait Audric, il pouvait être relié au meurtre. Et c'était quoi cette histoire de billes de métal. L'histoire des Forth ne m'avait jamais intéressé jusqu'à aujourd'hui. Sûrement parce qu'en règle général, seule ma propre vie ne m’intéressait.

« Ça ne tient pas. Ce Jethro est censé servir la bonne cause non ? Pourquoi aurait-il tué Sinclair ? »

Non il y avait quelque chose qui clochait, ce n'était pas aussi simple qu'on pouvait le penser au premier abord. Et sa présence près des lieux du crime ne voulait sûrement rien dire. A moins qu'il y ait quelques chose d'autre, quelque chose qui le relie au meurtre véritablement. Je doute que la place de professeur des potions soit alléchante au point de commettre un meurtre.

« Comment est mort Harlow ? Je ne me souviens pas avoir entendus mon père en parler. Vous le savez? »

Je passe une main dans mes cheveux, essayant de trouver le détail qui nous échappe à tous avant de relever les yeux vers Eugénia. Elle était bien plus observatrice que moi, elle aurait sûrement la réponse. J'espérais qu'elle se souvienne de lui, si je l'avais déjà vu, elle aussi automatiquement.


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