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 Les femmes de l'ombre.

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Euphemia A. Grave
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MessageSujet: Les femmes de l'ombre.   Les femmes de l'ombre. EmptyMer 18 Juin - 22:49

« Enchantée de vous rencontrer Annabeth Leigh. Euphemia Amelda Grave, pour vous servir. Voulez-vous que je garde pour moi ce que je sais sur vous ? »


Cela faisait des mois que Annabeth et Euphemia se connaissaient, si se connaître était le mot. Or, très vite, Euphemia avait senti qu’elle faisait partie du genre de personne qui n’aimait pas que tout le monde sache ce qu’elle avait dans la tête. C’est ainsi que d’elle-même, dans un couloir du premier étage, elle s’est avancée vers elle, lui a tiré une impeccable révérence, et lui a posé, très sincèrement, la question. « Voulez-vous que je garde pour moi ce que je sais sur vous ».

C’était une phrase simple et claire. C’était une question, à laquelle la plupart des gens répondaient « Oui ». parce que c’était normal, de ne pas vouloir être mis à jour à coup de rumeurs. C’est peu usuel, mais c’était ce que les gens civilisés faisaient ; ils se taisaient. Alors Euphemia, en personne civilisée, consciente de ses capacités d’absorption d’information, avait agis en personne civilisée envers Annabeth Leigh.

Annabeth Leigh. Cheveux noirs et peau pâle, souriante (information incertaine), entourées de personnes compatibles avec elle (très compatibles), ne possède pas de tic d'expres​sion(expression non répétitives, toujours à propriété). Tic d'hypocrisie en faible présence. Tics de dissociation de l'être et de l'agir. Serpentard de Sang-Pur, étranglement à l'aise en public à propos des événements de l'année en cours, Seconde année de licence en Sécurité magique, impression froide mais pas creuse, statut ambigu. Diagnostique de personnalité. : vide, incomplet, contradictoire. Un ragot au hasard dans les couloirs : Son père biologique a déjà été mis en doute.

Le jour où elle lui a posé la question, au milieu de ce couloir où il y avait trop de monde pour qu’elles ne se sentent pas seules, c’était à peu près tout ce qu’elle savait sur Annabeth. Elle savait qu’elle ne tarderait pas à en entendre plus, et elle savait qu’un jour, quelqu’un lui demanderait son avis sur cette jeune femme. Elle avait simplement déduit que le jour où elle arriverait, elle donnerait, de par ses informations incomplète, une image éronée et négative de  la jeune femme. Aussi valait-il sans doute mieux se taire plutôt que dire des demi-vérités sans réfléchir.


« Voulez-vous que je garde pour moi ce que je sais sur vous ? »

Depuis ce jour, Annabeth Leigh avait été pour elle une source de distraction, ainsi qu'une jeune femme sachant sa manière d’être et de fonctionner. Elle savait, au vu de l’année mouvementée qui avait eu lieu, que bientôt son silence ne suffirait plus, ni à Annabeth, ni à beaucoup d’autres. Alors elle s’était faite à l’idée, en ce jour de juin, dans la salle des trophées. Elle s’était faîte à l’idée qu’en voyant ce regard, Annabeth voudrait ses mots plus que son silence, et quelles seraient de ceux qui veulent savoir.

Parce que maintenant elle le savait, comme on sait quelque chose qu'on ne fait que croire. Annabeth était comme ça, ne pouvait être que comme ça. Annabeth voudrait tirer son épingle du jeu. Annabeth voudrait forcément qu’elle révèle un peu de ce qu’elle savait. Sur les gens, sur les événements. Si ce n’étaient pas des savoirs, des intuitions, des indices. Parce qu’Annabeth faisait partie d’un schéma plus grand, et qu’elle ne comptait pas rester un petit maillon. Peut-être qu'elle n'avait pas envie de se perde ... Ou peut-être était-elle moins perdue qu'elle ? Rien n'était sur, rien n'était décidé, mais ses instincts et ses observations divergeaient. Euphemia voyait les menteurs. Donc Annabeth n'était pas une menteuse.

Ou alors , une très bonne menteuse. Et les très bons menteurs sont ceux qui croient en leur mensonges.

Euphemia aimait les mensonges. Les mensonges font les histoires, et les histoires font la vérité.

C’était un début d’après-midi de juin, un jour trop chaud et trop sec, dans une pièce trop sombre, dans un château trop vide, en pleine période d’examen. En voyant ses yeux, Euphemia sourit simplement, en soupirant. Elle déposa sa sacoche et salut :


« Bonjour Annabeth Leigh. Enchantée de vous revoir. »

Elle se tourna ensuite vers les trophées qu’elle était venue admirer, ou plutôt étudier. Elle avait entendu dire que certains de ces trophées avaient été ensorcelés par le passé, et d’autres étaient simplement composés de métaux précieux. Enfin, le travail d’orfèvre sur certaine pièce avait piquée sa curiosité depuis longtemps déjà. C’était un jour trop chaud, peut-être un jour trop tôt, ou même un jour trop tard, dans une pièce où il faisait sombre comme s’il était tard le soir. Elle passa de vitrine en vitrine, de médaille en médaille, les mains sagement derrière le dos. Peut-être qu’aujourd’hui, elle ne pourrait pas tranquillement étudier les coupes d’or et les prestigieux maillots.

Parce qu’aujourd’hui, par hasard ou non, son chemin avait croisé celui d’Annabeth Leigh, et cette Annabeth voulait assurément, qu'elles qu'en soit les raisons, creuser la tombe.
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MessageSujet: Re: Les femmes de l'ombre.   Les femmes de l'ombre. EmptyDim 20 Juil - 10:33


Les femmes de l'ombre

La gloire n'a jamais tracé son chemin dans le sang des Graves. C'est ce que m'avait dit ma mère alors qu'elle mélangeait plusieurs parchemins devant moi. Tous ces parchemins étaient colorés. Beaucoup de noir sur certains alors que d'autres brillaient d'or. Les visages de générations de sangs-purs s'étendaient sur la table en bois. Tantôt souriant, d'autres avaient une moue pincée alors que certains s'étaient tout simplement enfuis du papier. Ma mère disait qu'il était important que je sache reconnaître les dynasties qui avaient forgées l'histoire de la sorcellerie. Devant l'enfant que j'étais, un parchemin en particulier était déplié : l'arbre généalogique de la famille Bogart y été inscrit. Elle pointa l'héritier : Eren, il avait neuf ans. J'aperçus ma mère renifler un peu derrière ses longs cheveux châtains alors qu'elle se mit à me compter l'histoire des "Grave". La grande guerre n'avait pas encore éclaté. Les Grave faisaient partie d'une famille de sangs-mêlés parmi tant d'autres. Ma mère me raconta comment le père de l'héritier avait épousé une née moldue et ainsi entraîné toute sa famille. Alors ma mère me répéta encore : "Ne déshonore pas notre sang." Jamais maman, je te le promets. Pendant la grande guerre, la donne avait changé, la famille d'Euphemia s'était rangée du côté du sang des siens. Elle avait fait le mauvais choix... Et comment les blâmer, comment se refuser au Seigneur des ténèbres? Aller, dîtes moi, ce qui vous arrivera, à tous, si vous osez vous opposer à moi.

Je marchais dans les couloirs. Euphemia devait déjà être en train d'admirer le travail d'orfèvres des sabliers, peut-être regarder les saphirs s'écouler lentement, un à un, au fond du sablier des Serdaigle. Peut-être médire les émeraudes qui s'écoulent bien plus vite. Mais je savais que ce n'était pas le genre de cette fille. Ni le mien. Enfin pas devant ce groupe si soudé de Serpentard. Devant eux, la bataille contre Poufsouffle était de plus en plus d'actualité. J'avançais toujours un peu plus, ma longue cape trainait sur le sol, le serpent sur mon blason semblait se mouvoir au rythme de mes pas. Je n'avais pas grand chose à donner à Euphemia aujourd'hui, sinon la nourrir de mon paraître, mais beaucoup à apprendre. La petite Grave traînait partout, elle entendait plein de choses intéressantes. j'avais presque craint pendant un instant qu'elle sache. Qu'elle sache quelque chose de trop. Cette petite peste qui l'avait abordée dans les couloirs sans aucune politesse du à son âge ou à son rang ou même à elle-même. J'avais juste levé les yeux de mon livre. Rarement hautaine, mon regard se leva pourtant d'une manière lente et méprisante vers la petite blonde. Je savais qui elle était, Euphemia Grave. Et pourtant j'avais répondu : " Et qui es-tu pour détenir tant de connaissances, de choses sur tes congénères jeune fille?"

Je lui avais souri de manière niaise mais pourtant mon intention avait été piquée. Sa façon de parler, ses yeux révélaient une curiosité inassouvie, une curiosité presque malsaine. Tu prends un malin plaisir, n'est-ce pas Euphemia, à mettre sur le ban des accusés tous tes petits camarades? Même les plus âgés, les plus puissants. Elle devait sans doute le savoir, cette jeune Euphemia, qui s'y frotte s'y pique. Aujourd'hui, le temps n'était pas propice à ta curiosité Euphy. Il était temps de donner des réponses.

J'entrais dans la salle des trophées, je jette un coup d'œil aux diamants verts de ma maison. Ils coulent.

"Salut Euphemia."

Les cheveux d'un blond que même mère pourrait lui jalouser, la jeune Euphemia Grave était aussi pleine de ressources que son aura maternel. Les yeux, d'un bleu translucide, je m'y perdais presque. Quelle bénéfice que cette petite Euphy, l'eau en elle offrait un reflet parfait à mon paraître. Et si elle m'étudiait, grand bien lui fasse, les mystères les plus précieux sont les mieux gardés.

"Audric Saddler, tu n'as rien remarqué à son sujet?"

Direct, je me fichais de lui fournir une explication quelconque à sa question. Je savais que la petite Grave userait de tout son saoul pour concocter sa petite hypothèse. Elle penserait peut-être que j'étais une de celle qui a le béguin pour Mr Audric-deuxième prénom : Parfait - Saddler. Il n'en était rien et je pensais la petite devant moi assez intelligente pour ne pas le penser. Toujours étant que si mes impressions étaient bonnes et que les saluts entre Euphemia et Audric n'étaient pas que simple politesse. Peut-être pourrais-je enfin obtenir autre chose de la jeune fille que son simple silence.




Dernière édition par Annabeth Leigh le Mar 12 Aoû - 19:18, édité 2 fois
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MessageSujet: https://www.youtube.com/watch?v=GqV8frUBfiI   Les femmes de l'ombre. EmptyDim 20 Juil - 15:00

Les femmes de l'ombre. Saoirse-ronan-as-hanna-in-hanna-2011
Perd son sourire, l’espace d’un instant. Un nuage passe dans le ciel, et la lumière chaude qui faisait dorer les trophées devient froide. Les médailles et les coupes pleurent leur lumière crue. La pièce se glace. Ma voix prend le ton étrange d’une petite fille déçue par avance d’un résultat, résignée.

« J’en étais sûre. »

Que tu jouais un jeu. Que ton sourire aimable de ce jour-là cachait une réflexion inquiète. Que ton amabilité était une protection pour ce que tu étais vraiment. Je te préfère au naturel, Annabeth, j’ai moins peur lorsque tu ne souris pas.

Parce qu’au moins je sais que je parle à quelqu’un et pas à quelque chose.

Le nuage passe, la lumière féérique du lieu reprend l’or des jours premiers du mois de Junon. La poussière danse entre les plaques de verre comme les petites fées qu’elles sont, ne brillant que pour la lumière du jour.


« Tu risques d’être déçue. Qu’as-tu à m’offrir ? »

Je me redresse et me retourne, faisant le tour des vitrines comme une enfant au musée des insectes. À travers ces coquilles de bronze et d’or, je veux voir les serpents qui y grouillent, qui mangeront ces scarabées d’or un jour ou l’autre. À travers le verre translucide, ils se cachaient, les fourbes et solidaires… Mes yeux dansent sur les courbes, ne m’attardant jamais. Le cliquetis des pierres sur les pierres dans les sabliers fait comme une douce mélodie rythmique. Les Corbeaux marquent la mesure alors que les Blaireaux et les Serpents, dans les terriers, font s’affronter deux mélodies. La contre-mélodie est posée par des Lions paresseusement assis sur les notes de Cors d’Harmonie.

« Tu le savais en venant ici. Tu sais qu’à partir du moment où tu insistes une fois de plus, Audric saura que quelqu’un a voulu se renseigner sur lui. Si je ne vois pas d’intérêt à révéler ton nom ou que j’en vois un à le cacher, je le ferai. »

Je fais le tour, je tourne en rond. Sur moi-même, autour de toi. Mon reflet dans les vitrines devient un jeu de balais ridicule entre les reflets que la lumière défigure. Ma vie entière ne semble qu’une succession de jeux. J’entame joyeusement un pas de deux. La lumière est changeante, avec ces nuages qui passent, dépassent ce présent étrange, ou rien ne se fait mais tout se trame, étrange… Et dans l’ombre des lumières de ces trophées peu convaincants, bouts de métal pour magnifier un passé dilatant, complotent deux femmes de l’Ombre pour comprendre ce qui tourmente vraiment

Le lieu le plus sûr au monde.


« Un objet rare. Une histoire que seul toi peux me raconter. Même une fable. »

Est-ce une impression, où bien tous les reflets semblent te parler tout à tour, Annabeth ? Comme si elle savait où regarder pour t’apercevoir à travers cinq traversées de verre… Elle tourne, dos à toi, face à toi, quelle est la vrai ? C’est pourtant facile… Vous vous chassez, tu me chasses, Leigh. Tu me chasse et je te poursuis, qui attrapera l’autre la première ? Le Serpent veux les œufs du Corbeau, et le Corbeau veut la chair du Serpent.

« Oui peut-être… »

Tous les reflets braquent des yeux sur Annabeth Leigh. Tous la regardent, avec cet affreux sourire de Bouhdah.

« Vesper Leigh. »

Sourire. Les reflets se détournent tous et disparaissent.

La première chevelure blonde platine également.


« Je ne dis jamais de mensonge, alors je tiendrais ta parole. Plus ce que tu me donneras trouveras grâce à mes yeux, plus tu entendras ce que j’ai vu. Ce que j’ai pensé. Ce que je prévois, aussi faux et bancale que ce soit. »

Sa voix raisonne sur les parois. Elle n’est pas loin, la coquille d’Euphemia Grave. Tu le sais, je suis toujours là. Tu l’entends. Je suis là. Juste là. Avec seulement un pas, j’apparaîtrai de nouveau.

« Que veux-tu savoir ? Que t’importe-il vraiment ? Audric et Charlie ? Rien qu’à te regarder, je sais que non. Ce que sais de lui ou ce que je pense de lui ? Les rumeurs qui courent ? Le passé ? L’avenir ? »

La lumière est de nouveau froide. La musique des pierres précieuses qui coulent comme de l’eau chez les Serpentard semble supporter la voix mélodieuse et enfantine de la grave enfant. Comme un peitt rat de l’opéra, elle a disparu dans un trou.

« Tu vas être déçue Leigh, je le sais. Alors choisi bien ce que tu as à m’offrir, car cela ne vaut peut-être pas ce que tu me donnes. »
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MessageSujet: Re: Les femmes de l'ombre.   Les femmes de l'ombre. EmptyMar 12 Aoû - 19:16


Les femmes de l'ombre

Je sers les dents, son arrogance ne fait pas que glisser sur ma conscience. Elle transperce ma peau de part en part, laisse des orifices minuscules à l'orée de mon derme. Que veux-tu y immiscer? Cela me désole mais mon orgueil me cajole, me rappelle à l'ordre et la honte cuisante de ton mépris ne durera pas plus longtemps qu'une demi-seconde. Rien n'est oublié Grave, même ton insignifiance. Si jeune, quand apprendras-tu les codes? Les bonnes façons de traiter avec tes supérieurs, tes aînés? Tant de chose à apprendre pour la petite Euphemia mais pourtant pas grand chose à m'apprendre. Déjà, je regrette le déplacement, de m'avoir trop découvert pour peut-être récupérer une version bien plus fade que celle que je possédais déjà sur Audric.

Mais la vision d'Euphemia m'intéressait.

Mon regard se désintéressa faussement de la jeune fille pour admirer trophées et récompenses. Son doigt se posa sur la médaille de Tom Jedusor, récompensé pour "Services rendus à l'école". Il avait démasqué l'horrible meurtrier au contrôle de la chambre des secrets. Cette ironie lui arracha un sourire. Il s'élargit plus encore en tombant sur les récompenses de Ronald Weasley et Harry Potter pour services rendus à l'école... pour la même raison. Douce ironie, que tes mensonges m'impressionnent Jédusor. Mais sur ce que tu es devenu, je ne ferai aucun commentaire.

" J'insiste? Tu perds le fil Grave, tu dois confondre."

Jamais je ne t'avais parlé d'Audric auparavant. J'en venais même à me demander pourquoi je le faisais maintenant. Les informations que je détenais sur lui n'avaient jamais été aussi profuses. Notre confrontation de la veille sera toujours plus à même de m'éclairer sur le personnage que de simples impressions. Comme je le disais, ce que j'adorerais savoir, c'est à quel point ces mensonges trompent. Tromper au point d'abuser mademoiselle Euphemia A. Grave.

" Je n'aime pas conter d'histoires."

Tout simplement, je détestais donner. Je ne fais que recevoir. Et la façon dont tu quémandais Grave, ça me fait gerber. Tu sous estimes, alors que toi, plus que beaucoup d'autres en sait assez long pour montrer de la crainte. Apparemment, tu n'en sais pas encore assez. Heureusement.

Tu m'agaces.

" Quant à Vesper, tu connais mon attachement à ma maison, à ma famille. Crois-tu que des informations la concernant ont autant de valeur que tes affirmations bancales sur l'héritier des Saddler?"

Je n'en avais que faire de ma tante. Cette abjecte vipère qui pensait servir notre cause avec son pitoyable mouvement. Directrice de notre maison à trente-trois ans? Les candidats dignes de ce nom devaient tous être en fuite, ou pourrir à Azkaban... ou être morts. Loin de moi l'idée que tous les Serpentard étaient mangemorts. Mais les plus talentueux n'auraient pu échapper aux griffes avides du Lord. Rejoindre ou crever. Me rejoindre ou pourrir.

"Donne moi juste quelques mots, un ou deux adjectifs. Les principaux pour qualifier Audric et nous verrons si ton information est valable. "



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MessageSujet: https://www.youtube.com/watch?v=iIVIddVB2x8   Les femmes de l'ombre. EmptySam 6 Sep - 20:37

Euphemia, en un pas, réapparait devant-elle. Les mains derrière le dos, les yeux sur le sol. Elle ne sourit plus. Sa chevelure d’argent tombe lentement sur ses épaules et dans son dos. Sa robe de sorcière coule lourdement en drapés épuisé sur ses jambes. Son teint pâle n’est plus un fantôme. C’est une jeune fille vivante.

« Compris. J’en informerai Audric. »

Elle se tourne vers Annabeth. Son regard bleu la transperce, plus vivace que jamais.

« Vous approuvez la théorie du langage mensonge, Annabeth Leigh ? »

Son sourire ne revient pas, mais elle émane une joie immense, une sérénité transparente. Quelques pas sur les dalles de pierres. Qui raisonnent comme une batterie au ralenti. Des mots qui slamment pour meubler le silence qui n’a jamais vraiment exister.

« Les mots mentent. Plus on utilise de mots, plus nous pouvons envelopper nos mensonges de vérité relative. La vérité se supporte elle-même, nue. Il ne faut dire qu’un mot. Vous en avez réclamé deux. »

Elle s’arrête devant son interlocutrice et pointe ses doigts sur ses joues pour faire remonter les commissures de ses lèvres.

« Smiling. »

Souriant. Il existe des milliers de sourires. Des sourires faux comme des vrai. Euphemia était strictement incapable de savoir si les sourires d’Audric étaient des faux ou bien des vrais. Le matin-même, elle avait peut-être eu la preuve que ces sourires n’avaient été de des masques. Mais pour cacher quoi ? Par dignité ? Par manigance ?

Les sourires sont des masques. Mais Euphemia Grave ignore totalement le visage qu’il veut cacher. Celui qu’il veut céder. Le degré de sa sincérité et de sa bonté, qui semblait à ses yeux sans limite.

Elle voulait croire que par ce sourire, Audric était un homme bon.

Elle laisse ses joues retomber puis en fixant au plus profond de ce qu’elle pouvait le regard d’Annabeth, lui annonça cette définition à la fois éternellement présente dans son ressenti avec ui, et tout juste prouvé, par l’épisode du matin-même.


« Sad. »

Triste.

« Sad Saddler. »

De cela au moins, elle était certaine.

« Que faisiez-vous cette nuit Mademoiselle Leigh ? Avez-vous rencontré le Triste Audric Saddler, pour que nous nous retrouvions ici, précisément maintenant ? »

Maintenant qu’elle avait découvert une part de la vérité. Maintenant qu’il semblait qu’Audric attirait pour autre chose que son charisme de jeune premier. Maintenant que la veille lui apparaissait comme le plus terrible des jours pour le sujet Audric Saddler.

« Avez-vous rencontré Saddler Souriant ? »

Ce tempo trop parfait, dans le symphonie des jours… Pourquoi ce matin Audric me tombe-t-il de fatigue et de chagrin, et à présent tu me pose des questions sur le seul être que j’ai jamais vraiment admiré depuis longtemps ?

« Ça ne devrait pas trop vous couter, Annabeth Leigh. Vos nuits, comme le visage d’Audric Saddler, ne sont pas des secrets, n’est-ce pas ? »
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